Une quarante-quatrième édition réussie

par Herbv
La file d'attente pour aller voir l'exposition Kamimura.

Après les polémiques de la précédente édition qui avaient fait remonter un certain nombre de récriminations, notamment de la part d'auteurs, d'un partie de la presse (surtout généralise) et d'éditeurs, l'organisateur du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême se devait de réagir, ce qui fut fait avec l'arrêt de la direction artistique tricéphale, Stéphane Beaujean se trouvant seul à la barre  de ce gros vaisseau qu'est un festival. 

Et il faut reconnaître que la quarante-quatrième édition se révéla être réussie, malgré des bugets en baisse et des postes de dépense en augmentation (comme la rémunération des auteurs en rencontre). Les expositions étaient de grande qualité, les conférences toujours aussi diversifiées et intéressantes, et les éditeurs tout comme les auteurs présents en nombre. Le seul bémol a été une fréquentation en baisse. Il était plaisant de retrouver la qualité de la période de la présidence artistique de Benoit Mouchard.

En ce qui concerne le manga, il reste encore à mettre en place un espace digne de la bande dessinée japonaise, sans pour autant perdre les stands chinois et coréens qui sont devenus des espaces très professionnels et intéressants. Cependant, quand on connait la mentalité des éditeurs japonais, on se doute que tout ceci va être lent et compliqué à mettre en place, malheureusement.

En attendant, nous vous proposons un petit retour sur l'édition 2017 par le biais d'une galerie de 32 photos et de deux comptes-rendus, la Rencontre Internationale avec Mari Yamazaki et Tori Miki (bientôt) et la conférence sur Gengoroh Tagame, soit trois des quatre auteurs japonais invités par le festival.