Vous n'avez le droit qu'à un compte-rendu photographique minimaliste cette année car le temps me manque cruellement pour mener de front plusieurs projets, sans parler du fait qu'il n'est pas très intéressant de refaire la même chose que l'année précédente. Il n'y a donc pas de mini-site mais une simple page proposant 77 photos sur les 160 sélectionnées à partir des 700 et quelques prises pendant la première semaine de juillet qui a vu la neuvième édition de Japan Expo se dérouler au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte. Je vais essayer de vous proposer quelques clichés un peu différents de ceux qu'on peut voir partout, ce qui ne donne ainsi qu'une vue très parcellaire de la convention.
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Réception chez M. l'ambassadeur du Japon à Paris |
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L'édition 2008 de Japan Expo a commencé dès le mardi 1er juillet. Alors que tout le monde travaillait d'arrache-pied pour monter les stands à Villepinte, une réception était organisée par l'ambassadeur du Japon en l'honneur de Kazuo Koike que l'on voit ici en plein discours. |
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Le discours a été effectué devant une assemblée attentive où l'on pouvait retrouver les deux principaux éditeurs mangas francophones : Glénat dont on peut voir la délégation sur la photo, ainsi que Kana. Tonkam était aussi présent en nombre (l'appel des sushi ?), les autres ayant manifestement trop de travail pour s'éloigner du parc des expositions. |
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Nous avons eu le droit à une petite démonstration de koto, un instrument à corde traditionnel japonais. Ah ça, on était loin de la conception de la "culture" de Japan Expo où la Jpop prime sur tout le reste. |
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Enfin, nous pouvons passer aux choses sérieuses : se goinfrer avec le buffet mis à la disposition des invités. Manifestement, chez Glénat et Tonkam, on avait faim (il faut dire qu'il était l'heure de dîner)... |
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On pouvait admirer quelques-unes des illustrations qui allaient être proposées au public de Japan Expo à l'occasion de l'exposition "Manga - L'Art des personnages" |
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Il était possible d'aborder Kazuo Koike, ce que Dominique Véret n'a pas manqué de faire. Attention, photo collector : Dom sans sa casquette ! |
Japan Expo 2008 - Jeudi |
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Le départ pour Japan Expo a été un peu difficile. Outre une circulation assez infernale, il a fallu assurer la logistique de deux fanzinettes qui voulaient présenter un stand très décoré. Moi qui me plaignait de la contenance du coffre des Modus, me voilà obligé de changer d'avis : en avançant au maximum tous les sièges, on réussit à avoir assez de place pour mettre un tas de choses. Par contre, dans ce cas, pour le confort, on repassera... |
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Je vous fais grâce de l'aventure pour trouver le parking exposant (c'est ça d'essayer d'y aller en se basant sur ses souvenirs au lieu de suivre tout simplement les flèches) gigantesque et labyrinthique, de l'attente pour retirer les badges presse ou les bracelets exposants du fait d'un gros problème d'organisation et peut-être d'une trop grande générosité envers des sites web plus ou moins obscurs (il parait qu'il y avait une limitation à un badge par site), ce qui n'a pas été sans poser de problèmes à ceux qui étaient là pour réellement travailler dès le jeudi matin (je ne me compte pas parmi ces derniers). En tout cas, voilà un point à revoir pour l'année prochaine. |
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Cette série de six photos vous donne une petite idée de la foule qui se pressait devant l'entrée alors qu'il était midi. Ce qui était un point noir les années précédentes semble avoir été bien géré cette année grâce à un système de multiples files d'attentes et d'entrées (par les halls 3, 4 et 5). L'affluence du jeudi a été une des plus importantes de ces quatre jours. |
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Comme on peut le voir, le barriérage a été placé bien plus en amont que les années précédentes. Cela donnait moins une impression d'écrasement qu'avant. Par contre, plaignons ceux qui ont dû attendre sous la pluie car il n'a pas fait tout le temps beau, c'est le moins que l'on puisse dire. |
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L'entrée s'effectuait au niveau du couloir longeant les cinq halls. Les gens rentraient par petits groupes et étaient reçus par trois fois deux équipes qui travaillaient par roulement. Ainsi, cela évitait tout engorgement et a permis une gestion plus sereine de l'arrivée des visiteurs. Il y avait plus de 84 000 préventes à recevoir et l'équipe chargée de leur entrée semble s'en être acquittée avec une grande réussite. Félicitations à l'organisation pour avoir su corriger ce qui était le principal problème de Japan Expo. |
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Une fois franchie l'entrée, on pouvait circuler dans l'enceinte du parc des expositions assez librement, la sortie étant située au niveau du hall 2 et l'entrée VIP / Presse / Exposants / Billets privilégiés se faisant en face du hall 1. Cela a permis de multiplier les points de retraits d'espèces et les possibilités pour tout un chacun de trouver un peu de calme. |
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Et voilà, le paradis des otakus francophones est plus proche que jamais. Soyez les bienvenus à la grande foire de Japan Expo ! |
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Cette année, j'avais prévu d'aller à la remise des Japan Expo Awards même si j'en avais entendu parler en mal l'année dernière. Tous les records de nullité ont été atteints cette année. Passons sur la sélection totalement dénuée d'intérêt tellement elle était convenue et concentrons nous sur la cérémonie proprement dite. |
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Commencée avec presque une heure de retard, dans une désorganisation presque totale, on nous a quand même infligé une démonstration totalement dénuée d'intérêt de tai-chi-machin-truc. Les éditeurs avec lesquels on était, Morgan et moi, n'avaient aucune idée de l'endroit où ils se placeraient si jamais il devaient se rendre sur le podium pour recevoir leur prix. Personne n'était là pour les accueillir et les renseigner dans cette salle immense et plongée dans la pénombre. Lamentable... |
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Résultat, on s'est retrouvé à huit (dont Tonkam, Soleil Manga et Akata) un peu à l'écart. Vu le faible public que la manifestation avait attiré, il n'avait pas été difficile de trouver un coin tranquille pour discuter et médire. |
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L'animateur était mauvais, la synchro entre l'annonce des résultats par l'invité et la vidéo était mauvaise (la vidéo intervenait avant l'ouverture de l'enveloppe et donnait le résultat avant l'invité, sans oublier que le volume sonore couvrait sa voix quand il essayait de prendre de vitesse l'annonce vidéo). Rajoutons à cela l'absence fréquente d'un représentant de l'éditeur vainqueur et on obtient un summum dans la nullité. On m'a raconté un peu plus tard quelques raisons de cet échec lié à une très mauvaise organisation et des changements de dernière minute (sans oublier l'absence de retour derrière la scène qui faisait qu'on n'entendait pas quand on était appelé sur le podium). |
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Dominique Véret, qui n'a pas la langue dans sa poche, n'a pas hésité à dire au micro lors de la réception d'un prix du meilleur shôjo pour Je ne suis pas un ange l'effroi que lui faisait ressentir cette mascarade alors qu'une remise de prix qui se veut être culturelle devrait respecter un minimum à la fois les œuvres et les auteurs concernés ainsi que le public venu assister à l'événement. |
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Dernier événement notable de la journée : La petite fête organisée à l'espace VIP par Tonkam à l'occasion de ses 15 ans. Cela a été l'occasion d'entendre deux discours. Le premier, par Dominique Véret, nous a informés officiellement de son retour à la tête de la maison d'édition qu'il avait fondé avant de la quitter pour former Akata, dans une sorte de rôle de "grand frère" (verra-t-on le logo Akata sur les prochains titres de Tonkam ?). Le second par Guy Delcourt, le propriétaire de la vénérable maison d'édition, qui a reçu un cadeau de la part de Dominique Véret à cette occasion. |
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Cadeau dont s'est retrouvé chargé de garder J.D. Morvan. Cela n'a pas du être un problème pour lui, vu son habitude d'être chargé comme un mulet (j'ai quelques souvenirs d'Angoulême 2007 qui me reviennent à l'esprit). |
Japan Expo 2008 - Vendredi |
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À l'entrée du Hall 5, on pouvait trouver les caisses pour les personnes n'ayant pas acheté de préventes. Comme vous pouvez le voir, la journée de vendredi a connu une forte affluence. J'ai entendu dire qu'il y avait eu 24 000 entrées pour la journée de vendredi alors que c'était la plus calme de toutes. |
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Là aussi, l'organisation semblait être au point, malgré l'affluence. Ces deux photos ont été prises de l'espace presse, un endroit très studieux où les gens venaient pour travailler au calme. |
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Le cosplay individuel avait lieu le vendredi, cette année. Ainsi, mes deux collègues Morgan et Gally, ont pu voir à quoi cela ressemblait. Je l'ai trouvé à la fois mieux et moins bien organisé que l'année précédente. Tout le hall 5B était consacré à l'amphithéâtre et on y entrait par les portes principales. Un système de file d'attente était installé afin de pouvoir stocker les fans et les faire entrer par petits groupes. Par contre, il n'y avait pas de rangées de chaises réservées à la presse, ce que j'ai trouvé regrettable (car outre le fait de rentrer directement sans avoir à passer par la file d'attente, j'appréciais le fait d'être sûr de trouver une bonne place). De plus, un barriérage empêchait de se bien placer contre le podium pour prendre des photos. Ceci dit, la présentatrice était vraiment excellente, bien meilleure que le gars de l'an dernier. |
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Comme on avait réalisé beaucoup de photos de cosplay l'année dernière et que tout le monde en fait, j'ai réalisé une impasse sur l'événement et je suis vite reparti... à l'espace VIP, histoire de garder le rythme du parfait parasite ! |
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Vendredi, c'était aussi journée "travail" pour moi avec des photos à faire de la conférence sur la fabrication des mangas. Je n'ai pas bien compris pourquoi elle était organisée à l'espace Conférence 2 et pas dans le premier bien plus grand. Au moins, elle s'est effectuée devant une "salle" comble. |
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La responsable de fabrication de Pika ainsi qu'un des lettreurs de l'éditeur étaient là pour expliquer comment on procédait pour passer en version française un manga. Les plus observateurs d'entre vous auront remarqué que c'est un manga édité par Taifu qui est présenté ici mais dites-vous que ça s'explique très facilement (même si je ne vous donnerais pas la raison). |
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Cette partie était très intéressante pour ceux qui n'y connaissent pas grand chose. N'ayant pas pu rester jusqu'au bout, ayant l'interview de Setona Mizushiro à superviser et à photographier, on m'a rapporté que le passage sur l'impression proprement dite était trop long, trop détaillé. |
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Réalisée pour le numéro 3 de Manga 10 000 images, la rencontre avec Setona Mizushiro était, pour ma part, le point fort de cette édition de Japan Expo. Je suis très fan de l'auteure et je tenais absolument à connaître son avis sur le manga féminin. En l'occurrence, l'entretien a été organisé par Caf' et réalisée directement en japonais par Hadrien de Bats, ce qui n'a pas été sans poser un petit problème à l'interprète qui semblait mal prendre d'être mise à l'écart. De plus, cela a créé un petit impair avec la responsable qui accompagnait la mangaka lorsqu'elle a exprimé ses doutes sur les compétences en japonais de notre petite équipe. Et oui ma bonne dame, il y a des gaijin qui sont capables de lire, écrire et parler parfaitement le japonais. |
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Setona Mizushiro est très disponible et loquace quand il s'agit de parler de son art. Malheureusement, il vous faudra attendre mai 2009 pour pouvoir lire la retransciption de cette rencontre. Patience donc et, en attendant, allez lire celles réalisées par Animeland ou Manga-News même si, pour l'instant, je n'ai aucune idée de leur qualité (il y en a une tout à fait réussie dans Coyote Mag). |
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Il était 19h30 (cela faisait donc une demi-heure que la convention était censée être fermée) lorsque sur le chemin de la sortie (pour aller au parking exposant, il faut traverser le hall 5), nous avons été attiré par le bruit du côté du stand Kana. Dorothée finissait seulement sa séance de dédicace, et par une standing ovation, s'il vous plaît. Manifestement, son émission a laissé pas mal d'excellents souvenirs chez certaines personnes. |
Japan Expo 2008 - Samedi |
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Le samedi, c'est foule. Cependant, je n'ai pas trop eu le temps de la subir étant donné la brièveté de mon passage à Japan Expo. Une seule activité m'intéressait, c'était la remise du prix Asie-ACBD, histoire de voir si elle allait être du niveau de la sélection (excellente) ou au contraire un "truc" minable comme la veille. |
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En l'absence d'un représentant du label Kanko des éditions Milan, nous pouvons voir, de gauche à droite, Dominique Véret pour Les fils de la terre (Delcourt), Arnaud Plumeri de Doki-Doki pour la série Shiori & Shimiko, Adeline Fontaine des éditions Asuka pour Le Fleuve Shinano et Thomas Dupuis de l'imprononçable maison d'édition "feuleubeuleubeuleu" pour Le Visiteur du Sud. |
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Non, Alain Mélikian ne cherche pas à jeter à la tête de Thomas Dupuis le second tome du Visiteur du Sud. Il essaye de s'adresser en même temps au directeur de Flblbl et au public... |
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La remise a consisté en une présentation des titres nominés par leurs éditeurs respectifs et en quelques questions posées par différents membres les ayant particulièrement appréciés. Ainsi, il n'y a pas eu de temps morts ni de questions réellement naïves. |
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Les éditions Milan n'ayant rien trouvé de plus intelligent que de faire déménager leurs branches Presse et Kanko la semaine de Japan Expo, c'est Stéphane Ferrand, l'ancien directeur de collection, qui est venu présenter l'excellent Forêt de Miyori d'Hideji Oda en lieu et place de son successeur, enseveli sous des tonnes de cartons. |
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Encore un ex : cette fois, il s'agit de Pierre-Yves Devroute, l'ancien chargé de communication de Japan Expo, qui était chargé d'annoncer le prix après avoir intercepté la feuille transformée en avion de papier par Alain Mélikian. |
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Prix qui a été attribué au tome 1 du Visiteur du Sud. Ne sachant même pas que Flblbl avait publié du manhwa avant d'assister à la conférence de presse de Japan Expo en juin, je suis bien en peine de dire si cette remise est justifiée. Pour ma part, j'aurais bien aimé que ça soit la série Shiori & Shimiko qui le remporte. |
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Voilà une lecture qui s'impose, histoire de vérifier si c'est vraiment aussi réussi que cela. En tout cas, Thomas Dupuis, même s'il ne semblait pas trop maîtriser son sujet, c'est le moins que l'on puisse dire, a su donner envie de lire la série. |
Japan Expo 2008 - Dimanche |
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Et c'est parti pour une dernière journée. Étant donné la brièveté de mon passage samedi, il me restait plein de photos à faire. Voici déjà une que vous ne devez pas avoir l'habitude de voir : l'entrée du côté exposant. C'est calme, hein ! Imaginez que de l'autre côté du Parc des Expositions, c'est bourré de monde en train d'attendre pour rentrer. |
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Et un bide, un ! J'ai pu constater que plusieurs conférences organisées dans l'espace numéro un avaient fait un flop du calibre de celle-ci, intitulée "Conférence scénaristes". Elle proposait une rencontre avec trois illustres (presque) inconnus venus de la collection simili-manga des Humanoïdes Associés ou d'un simili-comic de chez Semic. S'il y a bien un point sur lequel je trouve que Japan Expo n'arrive pas à s'améliorer, c'est bien celui des conférences et on ne peut pas dire que ça s'arrange avec le rajout de Kultima, bien au contraire. Si ça se trouve, c'était très bien et les intervenants très pédagogues mais on ne peut pas dire que j'ai eu un seul instant envie d'y assister. Il y aurait eu J.D. Morvan, je ne dis pas, mais là... |
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Grâce un passage (un de plus) à l'espace VIP permettant de retrouver par hasard Vanyda à la recherche de Patricia Lyfoung et de Philippe Ogaki puis d'aller déjeuner avec tout ce petit monde (plus deux rédacteurs d'Animeland), j'ai eu le temps de prendre cette photo montrant quelques billets Platinium venu se détendre à l'espace VIP. D'ailleurs, ils ont été un peu pénible le dimanche à venir en famille pour manger leurs casse-croûtes (ce qui n'est pas le cas de ceux-ci) et occuper la plupart des tables disponibles. On ne peut pas dire que ça présentait bien, surtout vis à vis des vrais VIP, ceux représentant les éditeurs japonais, par exemple. Ceci dit, ça faisait un peu de spectacle de voir des otak' déguisés et chargés comme des mulets par leurs multiples achats. |
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Visitée en début d'après midi (il commençait à être temps), l'exposition sur les 40 ans du Shônen Jump était plutôt bien faite. Heureusement car il paraît qu'elle a coûté une fortune aux éditeurs francophones qui éditent des mangas Shûeisha. L'éditeur japonais n'allait pas tout payer, voyons.... |
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Elle proposait même quelques planches originales (il me semble que celles d'Obata l'étaient) parmi de nombreuses reproductions très bien faites. |
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Celles en couleur ou en bichromie d'Akira Toriyama étaient de simples reproductions mais elles permettaient d'apprécier le dessin de l'auteur. Comme Obata, on n'avait pas le droit de prendre les planches en photo. Mais à la différence d'Obata, il n'y avait personne pour faire le service d'ordre... |
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Outre des dessins, on avait droit à un mur de couvertures montrant une partie du glorieux mais révolu passé du Shônen Jump. |
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Toute une série d'animations étaient organisées, faisant de cette exposition un événement plutôt réussi. |
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On n'en dira pas autant de l'exposition "Manga - L'Art des personnages" qui s'est révélée être sans grand intérêt, se contentant de proposer quelques dizaines de reproduction d'illustrations sans aucune explication ou mise en perspective. |
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Bon, d'accord, certains dessins en couleurs sont particulièrement réussis, ce qui montre que les Japonais peuvent aussi dessiner en couleur de façon correcte. Mais à moins d'être soi-même dessinateur et/ou fan de l'auteur exposé, il n'y avait pas de quoi passer un peu le temps. |
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J'ai bien aimé les quelques illustrations d'Hideki Mori, l'auteur de Stratège édité en français chez Tonkam. |
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Il y en avait aussi une mettant en scène un Kamen Rider, la série à succès d'un des maîtres du manga populaire, celui qui a supplanté Tezuka à une époque : Shôtarô Hishinomori. En prime, vous avez droit à mon reflet dans la vitre... |
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Il était à peine 19h que le démontage et le rangement commençaient, le parking exposant devenant une ruche bourdonnante d'activités, d'allées et venues incessantes, au grand dam du service de sécurité qui devait filtrer tout ça, afin que personne ne se sauve avec un écran plat ou un iMac. |
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C'était le grand empilage pour recomptage avant emballage des bandes dessinées non vendues. Ici, on voit que Soleil avait prévu large en 48CC, espérant peut-être séduire un public fana de petits formats en N&B. |
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Chez Kurokawa, il semblait y avoir encore pas mal de stock même si Greg m'avait dit être très content des ventes réalisées pendant les quatre jours de la convention. C'est fou tout ce qu'on peut mettre comme mangas dans un stand ! |
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Chez Bragelonne, alors qu'il était 19h30 passés et qu'on en était presque à démonter le stand, Boulet continuait à dédicacer, afin de ne laisser aucun de ses fans sur le carreau. C'est beau la conscience professionnelle. |
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Chez Delcourt, on n'est pas franchement en avance. Mais bon, les palettes arrivent, préalable au reste... |
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À l'inverse, on ne traine pas chez Pika. Le stand commence déjà à être démonté. |
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Les jeunes et jolies fanzinettes d'Ink n'étaient pas non plus en avance, elles étaient pratiquement les dernières à plier bagage. Il devait y avoir une sorte de course de lenteur avec le stand voisin, Suba Furuba. |
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Voilà, Japan Expo 2008 est terminé, rendez-vous à l'année prochaine pour une édition encore plus gigantesque. En attendant, on pourra avoir une piqûre de rappel en novembre avec Chibi Japan Expo. |
Bonus 1 - Les stands |
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J'ai passé pas mal de temps sur le stand Doki-Doki le jeudi. Il faut dire qu'Arnaud Plumeri est vraiment quelqu'un de sympathique. Dommage que je n'aime pas leur catalogue à une exception près... Mais certains de leurs futurs titres ont éveillé un certain intérêt chez moi (Les Triplées et At Laz Meridian). |
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Asuka avait bien fait les choses cette année. On était très loin du bout de stand squatté chez Soleil Manga d'il y a quelques années. J'ai pu dire un petit bonjour à Shun, à Marcy, à Adeline, échanger deux mots avec un Raf surchargé de travail par les dédicaces et encourager Jérôme qui était au four et au moulin. |
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Ma seule photo réussie des dédicaces chez Asuka. Manque de chance, il n'y a personne (c'est peut-être pour ça, d'ailleurs). |
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Photo de foule dans les allées des stands le samedi. Ça fait peur, non ? Vous comprenez pourquoi j'ai vite fui les lieux. En tout cas, c'est toujours impressionnant. |
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Le hall 4 pris de l'espace VIP. Je ne suis pas du tout aller voir la partie "Jeux vidéo" et "Arts martiaux" cette année. Je n'ai pratiquement pas mis les pieds non plus à Kultiverse (les activités de kermesse japonaise, non merci) et à Kultima. J'avais bien autre chose à faire... |
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Ankama avait fait les choses en grand. Il faut dire que leurs licences multi supports marchent du feu de dieu, comme on pouvait le voir à la longueur de la file d'attente pour pouvoir acheter un de leurs produits. Comme mon contact dans la place était absent (quelle fainéante, non mais !), Morgan et moi n'avons pas eu l'occasion de discuter un peu avec un Souillon très demandé en dédicace. À ce sujet, il y a eu un petit problème d'organisation étant donné que tous les tickets pour les dédicaces (au nombre d'une vingtaine chaque jour) étaient distribués avant même l'ouverture des portes au public. C'est à dire que seuls les possesseurs de billets platine ou gold ont pu en profiter les quatre jours. Je trouve que cela n'est pas très juste envers les nombreux fans du dessinateur. Voilà un point à revoir pour la prochaine édition. |
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Les infographistes du collectif Café Salé avaient leur propre stand. Que de jeunesse et de talent réunis là ! |
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Delcourt était présent avec son habituel stand. On pouvait y retrouver tous les shôjo de l'éditeur bien mis en avant, à commencer par Nana. Je dois dire qu'Otomen qui doit sortir en septembre m'intéresse pas mal. Le sujet a l'air intéressant, reste à voir si le traitement sera à la hauteur des dires de Bruno Pham, d'Akata. |
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Comme d'hab' Glénat était venu avec son supermarché de la BD. J'ai fait l'effort d'y mettre les pieds afin de "taper un peu la discute" avec Stéphane Ferrand à propos des Gouttes de Dieu. |
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Tonkam avait vraiment bien fait les choses cette année. Leur triple installation était vraiment réussie et professionnelle. On était loin de l'habituel stand basique pris par la boutique. Le petit musée Tonkam permettait de rappeler aux fans de la première heure à quel point cet éditeur avait baissé dans ses choix éditoriaux depuis le départ de Dominique Véret (enfin, je dis ça mais à l'époque, j'ai été incapable d'apprécier cette politique osée). Cependant, on peut espérer que les choses changent avec le retour de ce dernier en tant que "grand frère". |
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Les stands fanzines, ce n'est vraiment pas mon truc. Mais je suis quand même passé voir trois d'entre eux. Il y avait bien sûr celui d'Ink, ne serait-ce que pour voir ce que donnait la demi tonne de matériel transporté. Juste à côté, il y avait celui de Suba Furuba mais je n'ai pas le droit de poster la photo que j'ai prise car Maeva (une forumeuse de Mangaverse) ne veut pas se voir. Le stand Ink a reçu une distinction pour la qualité de sa décoration. Somme toute, j'ai assuré la logistique pour quelque chose. |
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L'autre fanzine que je suis assidûment : Furyo. C'est du pur copinage car moi, Naruto, Bleach, Death Note et One Piece, on n'est pas vraiment copain. Mais bon... |
Bonus 2 - Les dédicaces |
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J'aime bien prendre les auteurs en dédicace, même si avoir un petit dessin d'eux ne m'intéresse pas beaucoup, surtout s'il faut attendre des heures. Ce qui m'intéresse dans l'exercice, c'est de pouvoir discuter un peu, chose qui n'est pas trop possible avec les mangaka, vu mon niveau insignifiant en japonais. |
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Cette année, j'ai réussi à avoir autre chose que le haut de la casquette de Tetsuya Tetsui. J'ai dû le "flashouiller" plusieurs fois pour cela, le pauvre. Je me demande s'il va me piquer à nouveau mes photos pour les poster sur son blog... |
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Sur le stand Delcourt, on avait des auteurs de BD franco-belge en dédicace. On voit ici Algésiras et Patricia Lyfoung, deux amateures de manga et qui participent à leur manière au métissage entre les deux types de bande dessinée. |
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Voilà un mangaka dont je ne me fiche royalement mais comme ils ne sont pas nombreux à Japan Expo, signalons quand même la présence de Kohta Hirano sur le stand Tonkam qui avait réalisé un bel effort cette année. Si vous vous demandez pourquoi il n'y a aucune photo de Setona Mizushiro en dédicace, c'est tout parce que je les ai toutes lamentablement loupées. Pour Obata, c'est simple, j'ai failli le prendre en photo sans savoir que c'était lui mais les gens de chez Kana veillaient au grain. Bah, de toute façon, ça n'aurait rien donné et il est physiquement peu impressionnant, ce qui n'est pas le cas de Kazuo Koike dont j'ai totalement oublié qu'il était en dédicace le jeudi en fin de journée. J'ai aussi oublié Go Nagai le dimanche. Quant aux autres... |
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À tout honneur, et en tant que fanboy, voici la dernière photo du reportage: Vanyda en dédicace sur le stand Kana pour sa dernière bande dessinée, Celle que je ne suis pas. |
