Dernières lectures

[Flore]

[kent]

Flore? On dit justement qu'on a pas pleuré sur Pluto..
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Aniki]

Neon Genesis Evangelion 12 et 13... bon hé bien comme d'hab c'est super beau, particulièrement dilué et truffé de références masturbobscures et autres termes inutilement compliqués, bien ridicules quand on y pense (mention spéciale à "la réaction du pilote tend vers le zéro infini").

En tout cas c'est toujours très réussi, on est en plein point d'orgue de la série, même si le scénario d'Eva n'est plus une secret pour personne et que, du coup, les multiples rebondissements ne fonctionnent qu'à moitié. C'est grosso modo identique aux films qui faisaient suite à la série (pas le Rebuild), la musique classique en moins. Du coup j'attends beaucoup le tome 14, qui devrait être le dernier, pour savoir à quoi ressemblera la fin d'Eva selon Sadamoto. En fait, j'attends ça depuis une quinzaine d'années
Cela dit, il est possible (et je serais déçu) qu'on suive le film jusqu'au bout, il reste 30 minutes de The End of Evangelion pour 1 tome de ce manga, ce qui est tout à fait crédible.

[Corti]

Il colle tellement que la lecture m'a un peu ennuyé. Et pis bon, depuis le temps, Evangelion a quand même perdu de son charisme et lire ce manga me donne l'impression de rouvrir une histoire qui aurait dû rester dans sa tombe. Surtout que j'ai toujours détesté les films de cette époque.

Faudrait quand même que je pense à zieuter le 2.22 un jour.
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(ou pas ?)
"That Others May Live" -- Rescue Wings

[Aniki]

Pour moi ça n'a pas perdu de charisme, c'est une Å?uvre fondatrice qui reste forte et influente, magnifiée par les dessins de Sadamoto. Et je dois avouer que ça me ferait plaisir d'avoir enfin la série complète dans ma bibliothèque. Mais effectivement on sait tous comment ça se déroule.

En revanche, je ne sais plus où j'avais lu que la fin du manga devait coïncider avec celle des films Rebuild of Evangelion... je suis un peu intrigué vu qu'on nage finalement en plein End of Evangelion.

NB : le 3e film Rebuild sort demain au Japon. Le 4e et dernier devrait proposer un final inédit.

[Cyril]

Akuma to lovesong 8 : ce tome marque la fin de l'arc Anna et le début d'un nouveau qui voit apparaître Kurasu, un nouveau lycéen qui fait évoluer les autres personnages ainsi que les relations entre eux.

Avec ce tome, Akuma to love song confirme toutes ses qualités : le scénario n'est pas original (une romance lycéenne classique) mais les personnages sont très travaillées, connaissent des évolutions intéressantes et les dessins leur correspondent parfaitement.

[Aniki]

GE - Good ending #3 : toujours très agréable à lire, très joli et, pour de la romance lycéenne, je reste étonné par le rythme avec lequel tout s'enchaine sans tourner autour du pot. Ce titre est soigné, actuel, il a un vrai potentiel et pourrait particulièrement faire un malheur chez les ados.

Client satisfait. Repassera à la caisse.


Bonne nuit Punpun #5 : le rendez-vous préféré des dépressifs nous revient avec un volume que j'ai trouvé d'une rare violence morale. Une certaine scène en milieu de tome m'a, si pas choqué, en tout cas fortement étonné. Comme toujours, c'est une plongée en profondeur dans le comportement humain, réaliste, c'est-à-dire pas toujours immédiatement logique ou juste. Une vision parfois déformée ou amplifiée, aussi, mais moins que d'habitude dans ce tome (rien de comparable au professeur givré du tome 1). La plupart du temps, nous sommes quelque part entre mélancolie et cynisme. En addition à tout cela, les jeux entre "niveaux de réalité graphique" (dessin d'Asano réaliste / dessin d'Asano irréaliste / inserts photo) sont toujours bien sentis et permettent, en plus d'isoler un groupe de personnages, de mettre l'emphase sur certains détails ou sur certains moments clés, où les corps reprennent apparence humaine. Ce jeu sur les "non-dits de la perception" est vraiment intéressant, c'est un procédé qui apparait justement dans la scène à laquelle je fais référence plus haut. Et en retirant la jaquette, on découvre une photographie réelle prise à contrejour, où les silhouettes laissent place à l'imagination, ce qui offre encore un autre niveau de perception, un ancrage dans le réel.

Punpun grandit, son caractère évolue et son entourage aussi. Et c'est passionnant : je considère Bonne nuit Punpun comme la meilleure série que je lis actuellement, et ça mériterait développement dans un sujet dédié mais j'ai l'impression d'être le seul à la lire...

[EdenA]

J'ai lu que les 3 premiers Bonne nuit Punpun mais tu n'es pas le seul à en apprécier la lecture. Je ne dirais pas que c'est mon manga préféré du moment, mais c'est assurément un grand Asano, un de ses meilleur.
Très curieux de la suite. Encore merci, Kana, de multiplier les suicides commerciaux aussi réussis !!!

Quant à Evangelion, je viens de finir les deux derniers. �a suit effectivement les anciens films, à ma grande surprise (alors que le rythme et la fin étaient censé coïncider avec le remake). C'est néanmoins assez fumeux dans les références ésotériques, bien qu'on sente une volonté d'être plus didactique, explicatif, moins obscur que par le passé (heureusement !). �a se laisse bien lire, mais le dessin est parfois un peu maladroit (je ne me souvenais pas qu'il l'était avant ?) et plus bon, effectivement, après des années, ça ne passionne plus - le scénario demeurant inutilement tarabiscoté. Par contre on échappe aux délires pyschologiquo-métaphysiques, dieu merci ! Cela dit, très curieux de savoir où ça va nous mener.

Le tome 14 est le dernier d'ailleurs ?

[Taliesin]

Umimachi Diary

Je n'ai pour le moment lu qu'un seul chapitre. Sachi (29 ans, infirmière), Yoshino (22 ans, OL) et Chika Kohda (19 ans) sont trois jeunes femmes vivant à Kamakura. Cela fait 15 ans que leur père est allé vivre avec une autre femme et c'est soudainement qu'elles reçoivent une lettre les informant du décès de ce père qu'elles n'ont presque pas connu. A Yoshino, cette nouvelle ne fait aucun effet. Les soeurs se rendent alors là où vit leur père pour les obsèques, et rencontrent Suzu, leur demi-soeur, qui n'a que 13 ans mais qui est déjà bien mature. Sachi s'attache à cette jeune fille, qui comme elle dans le passé, a dû grandir trop vite.

Umimachi Diary est la toute dernière série de Akimi Yoshida. Au Japon, 5 volumes sont sortis. Ici, pas de gangs ni de clones, juste une tranche de vie mêlant sentiments et liens familiaux de quatre soeurs. Le dessin de Akimi Yoshida, tout en sobriété, s'est néanmoins beaucoup adouci depuis Eve No Nemuri ~ Yasha Next Generation. L'ambiance des planches est donc très douce, avec une pointe de mélancolie. On est dans un manga sentimental, mais jamais on ne tombe dans le niais. Il y a beaucoup de retenue de la part des personnages principaux face au décès d'un être cher qui n'a finalement jamais été très proche. Car les douleurs sont là, et les blessures jamais fermées. C'est une oeuvre qui commence très bien, voilà en tout cas un premier chapitre extrêmement touchant.

Visiblement, Akimi Yoshida aime ses personnages. Après un Sing Soo Ling visible dans Yasha, on a cette fois droit à Tomoaki Fujii, personnage de Lovers' Kiss qui apparaît aussi dans Umimachi Diary. Akimi Yoshida est décidément talentueuse et fait mouche, que ce soit dans les thrillers ou dans le registre sentimental... Toujours très fan d'elle décidément.

[EDIT: Suite et fin du volume]

On y voit la petite vie de Suzu à Kamakura. La rencontre avec les camarades du collège, les questions qui se posent quant au fameux petit ami de Yoshino (Tomoaki Fujii), ou encore l'entrée dans le club de football mixte. Oui, notre sage héroïne pratique ce sport très "masculin" et c'est pas un mal . Des réflexions à gauche à droite, de la gêne de se mêler de la vie privée d'autrui, bref, chaque chapitre raconte une histoire assez indépendante, même si on a le petit fil rouge et les évolutions des personnages en filigrane. Divers sujets sont abordés dont celui de l'amputation (oui y'a de l'hosto, et NON il n'y a pas de larmes ^^). Le tout est fait avec tant de sobriété, tant de retenue, que... Je reste toujours béate d'admiration devant Akimi Yoshida. Et j'aime bien ces ponts entre ses différentes oeuvres.

Dans le volume 2, on en apprend encore un peu sur Tomoaki Fujii, le héros de Lovers' Kiss, une oeuvre très antérieure. J'ai d'ailleurs l'impression que ça se passe avant l'ancienne série. On y voit aussi parmi les camarades de Suzu un certain Futa, petit frère de Miki, la meilleure amie de Rikako, une héroïne de Lovers' Kiss. Je me demande si il y a d'autres ponts encore.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Cyril]

Strobe Edge 10 : un tome sans surprise qui se clôt avec la formation du couple vedette. Si Strobe Edge n'est pas une série originale, elle est néanmoins très attachante grâce à ses personnages dont la gentillesse et la sincérité des sentiments sautent aux yeux à chaque page et font qu'on les apprécie beaucoup. Les deux chapitres spéciaux qui concluent le volume, consacrés à Gatchan puis au duo Ren-Ninako, sont d'ailleurs tout à fait dans cette optique. Ni trop court ni trop long, le manga a su évoluer à son rythme sans lasser le lecteur. J'espère que l'on aura d'autres mangas de la même auteur.

[melvin]

Aaaaah Umimachi Diary, j'ai trop envie de lire ce shôjô depuis plusieurs années, déjà que tu m'avais bien intrigué avec les autres séries de Fumi Yoshinaga comme Flower of Life, arrête de retourner le couteau dans la plaie Taliesin.
Tous ces mangas qui s'affrontent chaque année pour le prix Manga Taishô des libraires japonais et qu'on ne retrouve pas en France, ça fait baver, beau gâchis...
Enfin, j'ai pas mal de trucs à lire en scan maintenant (alors que je n'aime pas du tout ça), mais entre les séries suspendues et celles qui n'arriveront jamais chez nous, il y a de quoi faire. Je bats mon record, d'ailleurs je suis sur 7 Seeds en ce moment, quel regret.
Enfin, il y a parfois de bonnes nouvelles comme Beshari Gurashi chez Tonkam, ça me fait trop plaisir de pouvoir l'acheter bientôt !
Il faudra d'ailleurs que je fasse un petit topo sur certaines excellentes découvertes récentes.
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[EdenA]

Rivage : Ca fait plaisir de lire des trucs un peu différents. Une oeuvre qui change, comme souvent c'est du Akata, et comme souvent c'est plutôt intéressant. Il y a quelques longueurs et le comportement de l'héroine est parfois un peu énervant ("graaaande soeur") mais dans l'ensemble, cette plongée dans une tribu du Japon du moyen-âge coupée du monde sur son île est dépaysante à souhait, et rondement menée.

Ca m'a donné envie de lire d'autres "vieilleries" avec la même aura, type Tsuru.

[Taliesin]

[Taliesin]

They Were 11 de Moto Hagio

They Were 11 est un des grands classiques de Moto Hagio. Très tôt traduit par Matt Thorn pour Viz aux Etats-Unis (dans les années 90), il est sorti en format comics sous 4 numéros (c'est ainsi que j'ai pu me les procurer). Ce récit fait aussi partie de l'anthologie Four Shojô Stories dans lequel figure 4 histoires choisies et traduites par Matt Thorn, toujours pour Viz. Les années 90 aux Etats-Unis semblent avoir été une terre fertile pour de vieux shôjo, surtout avec Matt Thorn qui travaillait pour Viz. Mais depuis, il semble que cette tendance se soit malheureusement calmée et de cette époque, seuls They Were 11 et A, A' sont sortis parmi les oeuvres de Moto Hagio. Dommage que ça n'ait pas continué. Toujours est il que Four Shojô Stories fut très vite interdit de vente peu après sa sortie, Shogakukan n'ayant pas donné son accord pour la sortie de cette anthologie. L'ouvrage disparut des librairies et c'est ainsi que sur amazon, on peut le trouver à un prix élevé. Quant aux comics, il faut quand même aller sur certains sites afin de les commander. Bref, l'accès à They Were 11 ne fut donc pas des plus faciles. Dommage pour une oeuvre si célèbre de la "Tezuka du shôjo", comme on se plaît à la nommer, bien que je n'aime pas ce truc de l'équivalent féminin d'un homme connu. Mais cela ne regarde que moi...

They Were 11 est un huis-clos intergalactique très SF à l'ancienne. On est dans un futur assez lointain dans lequel la Terre n'est plus seule, mais fait partie d'un gouvernement fédéral aux côtés de 51 autres planètes, plusieurs espèces se côtoyant. L'examen pour l'entrée à l'université intergalactique se déroule une fois tous les deux ans, il constitue un véritable ascenseur social. Il est donc très difficile à obtenir, et on arrive donc, au début du récit, à la toute dernière épreuve de l'examen: une épreuve pratique, après tant d'épreuves écrites.

Cette épreuve consiste à survivre 53 jours dans un vaisseau spatial dans une équipe de 10 personnes. La philosophie est celle d'une équipe: les 10 personnes réussissent ensemble ou échouent ensemble, si une personne meurt, alors tout le monde échoue. Si il y a un danger, un bouton d'urgence aux examinateurs peut être pressé mais dans ce cas, l'équipe échoue. Dans le sas, les participants de l'équipe qu'on va suivre s'aperçoit d'une anomalie: ils ne sont pas 10, mais 11! Qui s'est infiltré? Faut-il prévenir les examinateurs? Sans compter qu'il se passe des choses vraiment étranges à bord. Mais il est déjà trop tard: l'épreuve a déjà commencé et l'enjeu est beaucoup trop important pour abandonner après tout le chemin parcouru.

J'avais peur que le manga accuse son âge et finalement non. Les dessins sont très beaux, bien qu'influencés par Tezuka (surtout au niveau de l'humour en fait). Le trait est très shôjo, bien entendu, mais en même temps suffisamment sobre et facile à comprendre. Pas d'envolées lyriques de dingues en somme. Mais surtout, le récit est particulièrement facile d'accès, et se lit très vite. Le suspense est présent, les péripéties sont toujours à l'affût, le tout est concis: 120 pages environ mais Moto Hagio les emploie très bien. Le rythme est donc très prenant.

Pour autant, Moto Hagio n'oublie pas ses personnages et leurs sentiments. Il y a toujours des petits moments de calme ou d'engueulade pour révéler les personnalités de chacun. De plus, Moto Hagio a inventé un univers avec plusieurs formes de vies et c'est ainsi que chacun peut en dire sur sa planète et la civilisation dont il provient. Le risque, lorsqu'on a envie d'acquérir une oeuvre difficile à obtenir, c'est qu'on lit un peu partout des articles sur l'oeuvre en question, jusqu'à en savoir pas mal sur le sujet. Et c'est bien dommage surtout concernant le personnage de Frol qui est plus qu'intéressant, et dont il est donc souvent question dans les articles lus un peu partout sur la blogosphère anglophone. Car Frol est LE personnage exprimant le plus les idées de Moto Hagio en matière de revendication d'égalité des sexes. Ouvertement misogyne malgré son aspect, le personnage révèle petit à petit les coutumes de sa planète, et on comprend donc pourquoi il est vital pour son avenir d'obtenir le ticket d'entrée pour l'Université. Pourtant, dans l'ensemble du système solaire, l'égalité des sexes règne sur tous les métiers, c'est une forme d'égalité à laquelle ont aspiré, très sûrement, les mangaka de l'An 24.

J'avais peur que le récit vieillisse mais je n'ai rien ressenti de tel pendant la lecture. C'est drôle, prenant, divertissant, bien foutu, dynamique et les dessins sont jolis. Seul l'aspect SF old school accuse peut-être un peu de l'âge de l'oeuvre, ainsi que les dessins parfois tezukien. C'est donc un manga excellent, et il y a de fortes chances qu'il sorte un jour chez nous, si Le Coeur de Thomas marche ici et que Kaze poursuit une politique d'auteurs pour sa collection Classic.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Taliesin]

Au final, quelqu'un a lu Le Coeur de Thomas? Je pense que l'oeuvre mérite un sujet dédié mais je ne pense pas réussir à développer mieux mes impressions. Je viens de terminer le pavé, et je laisse de côté tout ce que j'ai dit sur l'édition car je me suis suffisamment exprimée sur le sujet. Comme je le disais souvent, Le Coeur de Thomas n'est pas l'oeuvre que j'attendais de Moto Hagio, bien que le choix de l'éditeur est plus que largement justifié. Je ne suis pas très fantasme européen ni bouclettes blondes à tout va, et le côté sentimental de la chose ne me branchait pas plus que ça. A ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé cette histoire. La narration est très immersive et j'ai plus eu l'impression de lire un roman sur l'adolescence du style de Demian de Hesse, plutôt que de lire un manga. De plus, on retrouve l'univers du pensionnat comme dans le film d'inspiration de Moto Hagio, Les amitiés particulières. L'ambiance est particulière et le récit aborde des thèmes multiples, la mort en premier lieu, les traumatismes mais aussi l'amour et une forme de révolte adolescente. L'aspect graphique m'a beaucoup plu également: le découpage des planches, les personnages qui débordent des cases (lorsque Juli pense à Thomas au début du récit, lorsque son décès est annoncé aux élèves du pensionnat), mais aussi le design des personnages. Les visages de profil sont clairement datés, surtout les nez en fait . Au final, une vraie bonne surprise.

Je pinaille mais sur le quatrième de couverture, on parle d'une histoire se passant au "début du siècle". Mais quel siècle? Etant moi-même née au XXième siècle, j'ai aussi tendance à oublier qu'on est passé au XXIième siècle aujourd'hui car pour un univers des années 2000, ça fait un peu vieux tout ça
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais