Dernières lectures

[Gemini_]

Hôrô Musuko, les retours ne sont pas bons concernant l'édition US ; je connais quelqu'un qui reproche même à Matt Thorn, le traducteur, de ne pas respecter les propres règles de traduction qu'il prône depuis des années.
Je trouve ce manga exceptionnel, mais je serais incapable de le relire. Trop dur, trop bouleversant
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[Taliesin]

Comment ça trop bouleversant? J'ai aussi entendu la même chose concernant la traduction anglaise (sans parler de ce tarif à se tirer les cheveux ). J'aimerais beaucoup le voir ici, surtout que le sujet du travestissement y est traité au sérieux, et n'est pas utilisé comme ressort pour faire de l'humour. Après, vu les ventes de Fleurs bleues, hein...
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Gemini_]

Je doute que les ventes de Fleurs Bleues encourageront les éditeurs à tenter Hôrô Musuko... Ce manga aurait pu être proposé depuis des années, mais personne n'a osé tenter l'expérience.

Hôrô Musuko est un manga qui fait mal, justement car il traite d'un sujet difficile avec réalisme, évoquant le passage à l'âge adulte, le choix de vie, la pression de la société et de l'environnement familial, et tout simplement les "limites" du travestissement quand on est un homme, quand on grandit, et quand son physique fait qu'il ne sera jamais possible de se faire passer pour une femme crédible. Il y a de nombreux personnages, que nous voyons évoluer sur plusieurs années, qui se séparent, qui changent,... Le tout avec un ton juste, mais qui le rend finalement encore plus dramatique.
Dans le fond, Hôrô Musuko ressemble à Fleurs Bleues, sauf qu'un traite de l'homosexualité féminine - dans un pays qui tolère les sentiments d'adulation d'une femme envers une autre, étant entendu qu'elle finira par rentrer dans le droit chemin par la force des choses - et l'autre non seulement de travestissement, mais aussi de changement de sexe.
J'ai chialé en lisant Hôrô Musuko, aucun autre manga ne m'a fait un effet pareil. C'est un manga magnifique, mais qui m'a traumatisé. Même s'il sortait en France, il serait hors de question que je l'achète. Je ne pourrai pas l'acheter.
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- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[Taliesin]

Ah oui à ce point !!! Je me le serais achetée si il était sorti ici Hôrô Musuko et comme je doute des chances... Je n'ai pas très envie d'acheter l'édition de Fantagraphics, vu les gros pavés et mon manque de place (et le prix...). Je crois que ça va finir en scans tout ça. Le travestissement est en tout cas un thème vraiment intéressant et je vois qu'il semble traité avec sérieux. Car bien souvent, le travestissement est hyper facile dans les manga . Le héros songe-t-il à passer le cap de la transexualité du coup? Vu qu'être une fille est son rêve le plus cher. Quoique dans Fleurs Bleues, certaines des grandes soeurs sont toujours célibataires et semblent toujours aimer des filles mais la cousine de Fumi effectivement, rentre dans le rang (je ne peux décidément pas la voir... surtout après avoir entraîné sa propre cousine ainsi).
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[Gemini_]

Le travestissement est effectivement surtout un ressort comique, et rarement présenté comme un choix de vie ou la marque d'une volonté profonde. Même dans Family Compo, finalement ; le personnage de Susumu est dramatique, dans le fond, puisqu'il a changé de sexe alors que son physique de camionneur fait qu'il sera toujours moins crédible que la plupart des simples travestis, pourtant l'auteur se focalise sur son comportement extraverti et son délire.
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[Taliesin]

Dans Family Compo, il y a un peu de réflexion en effet, mais tout le manga se base plus sur la tolérance des différences qu'autre chose en fait. Après, Hojo utilise le travestissement car c'est une différence, mais aussi parce que c'est rigolo et que ça permet bien des délires . Mais le travestissement véritable en tant que choix de vie n'est jamais trop abordé au final, tant le couple principal fait finalement tellement "normal" inversé. Sauf peut-être le moment où Sora décide de devenir un homme face à son père.
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[Taliesin]

[Gemini_]

[Taliesin]

Y'avait l'espèce de boss du lycée que je trouvais très cool, elle fait d'ailleurs un rencard avec lui même si elle ne le sait pas vraiment . Sinon, ses réflexions sur les filles et l'amitié entre filles me rappellent quelqu'un: moi. J'ai souvent eu des potes plus que des copines alors j'ai un peu ce genre de réaction quand une fille me prend le bras alors que je la connais à peine , je me montre, il est vrai, souvent "gentille" avec des filles alors que j'ai tendance à facilement rembarrer des mecs, j'ai rarement vu un "vrai" garçon manqué dans les shôjo du coup. Je me souviens des "garçons manqués" de CLAMP style Hikaru de Magic Knight Rayearth mais quoi. Si j'étais aussi féminine que ces filles là... ou tout garçon manqué que j'ai croisé dans les shôjo... Je trouve plutôt que la mangaka joue avec les codes du shôjo plus qu'elle ne les révolutionne concernant ce fameux débat, comme quand elle fait tout pour avoir une "vie normale" s'imaginant cette vie au lycée comme dans un shôjo romantique. Après, on peut se la jouer "vie normale" sans avoir un tel côté fleur bleu, l'héroïne est totalement incohérente en cela, elle doit mener une vie normale, accepte (ok vu sa mère) mais se la joue de suite et très facilement "fille" dans ses choix de fringues, alors même qu'elle était un vrai délinquant au niveau du look avant, ça ne se corrige pas du jour au lendemain ^^; (même si on voit que le naturel revient au galop, mais comment expliquer le fait de devenir aussi gnan gnan?). Enfin, le président des élèves mon dieu... totalement inintéressant ^^; ... le prof sadique m'a beaucoup fait rire, surtout les souvenirs d'enfance "lapinou" ha ha ha
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[Shampoo]

Aujourd'hui j'ai lu le 9e tome de Magi - The labyrinth of Magic. Un tome assez calme j'ai trouvé, meme si il est bourré dâ??évènement.
Dans le tome l'auteure introduit un nouveau persos qui semble avoir une grand ambition, et Aladin, Ali Baba et Morgiane, quand à eux, on droit à un entrainement qui aura le merite d'etre court.

[shun]

mokke 1 : petit récit sympathique mais qui n'arrive jamais a passionné, l'atmosphère ne dégage rien alors que tout repose sur l'univers, on a pas la profondeur de "mushishi" ni le charme de " le pacte du yokai "

- les liaison dangereuses 2 :

ce 2 èm tome est lourd, trop de lettre entre les perso qui finissent par alourdir le récit a ne plus savoir ce qui se passe, quand a la fin elle manque de profondeur même si les choix sont bon ( pas lu le roman )

[yakutake83]

[namtrac]

[Taliesin]

@yaku: merci!!! Moi aussi je suis en plein dans ces OAV en ce moment . mais je me demandais pourquoi tant de tranches de vie surtout à Kamakura cette ville doit dégager quelque chose. Les bâtiments je crois aussi.

@namtrac: Mokke est un des titres que j'attendais avec impatience mais toujours pas acheté ^^ . Je le ferai sans doute avec Onmyôji et La fleur millénaire (oui le prix me fait craquer et puis l'univers chinois je suis irrécupérable pour ça )

Andromeda Stories vol 1

Après le succès de To Terra..., Keiko Takemiya a de nouveau bossé sur un récit de science fiction, prépublié dans un magazine shônen au début des années 80. A la différence de To Terra..., son grand succès, Keiko Takemiya n'assure dans Andromeda Stories que la partie dessin, le scénario étant signé par Ryu Mitsuse, romancier de science fiction très important au Japon qui aurait eu une grande influence sur le groupe de l'an 23. On peut lire en anglais son roman culte Ten Billion Days and One Hundred Billion Nights chez Viz, roman adapté en manga par ... Moto Hagio.

Pour la petite histoire, on se retrouve donc il y a fort fort longtemps, un peu à la Star Wars, dans la nébuleuse d'Andromède, sur une planète heureuse et en paix (bon le tout commence par un long prologue avec big bang). La princesse Lilia s'apprête à donner sa main au prince Ithaca d'un autre royaume très riche, et ce prince est l'ami d'enfance de son frère, un poil jaloux (mais très attentionné tout ça). Le tout se passe bien, le pays est en fait, le couple royal heureux et attend même un hériter (en fait 2, mais on va le cacher à la reine), tout va pour le meilleur des mondes. Sauf qu'une étoile qui s'approche petit à petit va amener le malheur. Car il comporte des envahisseurs qui parasitent le cerveau des humains, en les transformant en machines. A côté de ça, on a une guerrière qui a l'air de connaître cette menace et tente de la combattre, on peut supposer que sa planète fut ainsi coloniser. De plus, une faction qui aux pouvoirs psychiques (ça fait penser aux Mû de To Terra... tout ça) semble aussi vouloir combattre cette menace. Quant au palais royal, les ministres et même le Roi (homme doux) commencent à se métamorphoser...

On se trouve dans un univers à la fois avancé technologiquement (vaisseaux, voyages spatiaux, etc...) et en même temps médiéval (palais, famille royale, dinosaures, de la magie? sans doute) et c'est ce qui m'a beaucoup attirée vers cette série. Car la réputation de celle-ci, en trois volumes, était quand même bien mitigée. Je savais dans quoi je mettais les pieds, surtout après avoir demandé quelques avis. Finalement, je trouve l'univers chouette, l'histoire me plaît également, mais le tout pêche sérieusement niveau narration. Il y a un réel problème de rythme, le début prend beaucoup de temps: le big bang, les préparatifs en vue du mariage, le mariage, la populace qui fait la mega-teuf et qui aime sa famille royale à la Monaco style, et puis la menace. Elle aussi met un peu de temps à arriver, mais il y a vraiment quelque chose qui fait que... et c'est dommage. Les personnages sont assez transparents et on s'en fiche royalement (tiens!), tellement on les voit peu au final. La narration est donc un peu dispersée. Pourtant, il y a une invasion, du mystère, du fantastique, une guerrière qui me plaît pas mal, un univers mêlant fantasy et science fiction. Mais dommage que la narration soit aussi peu fluide.

Enfin, au niveau de l'édition (Vertical), le bât blesse. La couverture est clairement laide (pas l'illustration, mais cet effet euh... psychédélique sur la tranche? la typo?) mais l'intérieur n'est pas beaucoup mieux: les premières pages à l'origine en couleurs sont très moirées, et cela ne met donc pas en valeur le très beau dessin de Takemiya. Surtout cette page où Lilia est vêtue de la tenue de mariée, superbe, digne d'un Bride Stories, et ce foutu moirage qui gâche tout . Avec tout ça, le format agrandi n'apporte donc rien. Pourtant, les dessins sont très jolis (parfois vieillots, comme ce gladiateur qui se la joue sans cesse beau gosse ^^; ) et fins, les planches m'ont tout de suite plu. Je continue évidemment la série malgré tout, car malgré ses défauts, j'ai quand même bien accroché. Et je voulais peut-être lire ce genre de chose aussi.
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[shun]

Hitler :

on ressent beaucoup le côté biographie de l'homme dans lâ??Å?uvre, ce n'est que son évolution et sa déchéance sans les a côtés, on parle jamais de camps de concentration par ex sauf a la fin ou de sa passion en la recherche de "trésor", ses action durant son gouvernement sont mise de côté alors que malgré ses défauts il a instauré des bonnes idée sur d'autres chose. toute ses magouille politique nous semble lourd car inconnu, là ou ça été intéressant c'est sa jeunesse.