Dernières lectures

[aoshi85]

[Taliesin]

Bah je ne sais pas je déteste le survival justement . Mais c'est peut-être l'aspect médiéval qui fait que j'accroche plus qu'un survival d'un autre genre? En plus, je n'aime vraiment pas les oeuvres de zombies non plus . Non, il y a quelque chose que j'aime décidément dans l'ambiance de ce manga, un peu malsaine, avec les titans très flippants et mangeant, sans expression, de petits êtres humains...
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[aoshi85]

Je ne peux pas trop spoiler mais : l'avenir de l'humanité entre les mains de gamins d'une même promo sortant à peine de l'école. Le lectorat ciblé est sensé être jeune mais il fut un temps où Cobra, Ryo Saeba, Kenshiro, Goku étaient héros de shonen et ça ne gênaient pas, au contraire c'est même devenu culte !

[Taliesin]

Ah, ça . J'avais déjà parlé de ça fut un temps, vers 2007-2008 je crois. Un jeunisme dans les titres de jeunesse, alors qu'il fut un temps, un mâle adulte, figure paternelle ou masculine, pouvait devenir modèle. Et je trouve qu'on supprime pas mal la figure adulte, car le héros, souvent, traîne avec d'autres personnes de son âge. Je crois que j'avais évoqué ça en lisant Full Ahead Coco car là, j'étais surprise (mais c'est old school ) de voir le petit Coco aux côtés de Dark Schneider (enfin me souviens plus; Bart?).
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[inico]

[Taliesin]

En fait, je n'y peux rien, mais chaque fois que j'ai vu/lu un truc avec des zombies ou presque, je n'ai pas aimé . Je veux tenter I am a Hero en bibliothèque un jour, cela va de soi .

Battle Royal, j'en ai lu une partie et en effet, je n'avais pas aimé. Il y a ce côté too much qui fait la différence, je suis d'accord, et qu'on peut en effet apprécier .

Je ne suis pas spécialement fana d'un genre plus qu'un autre au final, mais j'ai quand même quelques allergies. Les comédies romantiques par exemple, le pur survival (le dernier essai fut Alice in Borderland qui a des qualités, mais... c'est vraiment pas mon truc). Je suis quand même sensible aux shôjo fantastiques, et à la SF, sans y connaître non plus grand chose pour autant
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[yakutake83]

[Taliesin]

Toi aussi, on t'a coché la case "allemand" -__- . L'allemand, c'est dommage, n'a pas une image très sexy. Et avant même d'en faire, tous les gens vont te dire que c'est archi-dur ce qui démotive encore plus . Moi je te dis Go pour les scans !


Immortal Rain

Shôjo d'aventures en 11 volumes de Kaori Ozaki, sorti chez Doki-Doki en 2011, Immortal Rain, pour une raison qui m'est étrangère, fait partie de ces titres auxquels j'ai toujours voulu jeter un oeil. Peut-être que je voulais, à ce moment-là, me réconcilier avec les titres plus "mainstream". J'ai lu les deux premiers volumes cet hiver, et je n'ai repris qu'il y a une semaine. Une lecture assez découpée donc. J'avais apprécié les deux premiers volumes, c'était chouette et classique, pas super original, mais beaucoup de sympathie et un parfum d'anime de la fin des années 90.

On est dans un univers fictif. Machika est une jeune fille de 14 ans qui vit seule depuis la mort de son grand-père. Elle décide de suivre les traces de celui-ci en devenant elle-même chasseuse de prime, et il faut dire qu'elle a toutes les qualités nécessaires (ses redoutables coups de pieds et autres dons en combat). Un jour, Methuselah, le légendaire immortel qui a au moins 600 ans au compteur arrive dans la ville. Machika décide d'en faire sa proie, ce qui marque le début d'une grande aventure remplie de rencontres, de voyages, mais aussi de mystères et d'ennemis. En effet, Methuselah, de son vrai nom Rain, est aussi recherché par une compagnie très puissante. Le passé de Rain et son immortalité sont décidément très mystérieux.

Le volume 3 révèle donc le passé de Rain, et comme on s'en doutait, c'est hyper tragique. A partir de là, et contrairement à d'autres lecteurs, je n'ai jamais réussi à raccrocher. C'est simple, tous les clichés y sont: le duo d'amis très différents qui s'aiment en se faisant du mal (un grand benêt, l'autre intelligent et très froid), et la raison pour se faire du mal, c'est parce que l'un des deux ne veut plus vivre, parce que la vie lui est pénible et tout. L'autre est là pour tenir sa promesse, et empêcher son ami malveillant à péter un plomb et faire disparaître la Terre avec lui, seul moyen pour mourir vraiment. Et bla-bla-bla.

L'histoire d'amour est étrange, on ne sait pas vraiment comment Machika finit par s'enticher de Rain, mais ça se fait. Finalement, même le méchant n'est pas si méchant, ni la méchante d'ailleurs, parce qu'il y a toujours pire. Comme dans de nombreux anime d'aventures de la fin des années 90, on a un groupe de personnages qui deviennent amis, et quand l'un est en danger, les autres ne le laissent pas tomber, ce qui donne des séparations, retrouvailles, etc... et poursuite de l'un ou de l'autre, bref, un schéma narratif qui me soûle très vite: on était tous au point A, mais bidule est resté au point B, allez-vous en, je vais chercher bidule au point B, et bidule a retrouvé ceux du point A, donc j'erre, etc...

Les dessins sont très clairs et jolis, mais très estampillés anime au final. Au niveau narration, Immortal Rain aurait tout aussi bien pu être un shônen, je n'aurais pas vu la différence. On a juste une héroïne, et une histoire d'amour (très artificielle, pas vraiment touchante) en plus. Mais comme le disait SHK sur sa chronique de Mangavoraces, il n'y a jamais d'introspection comme on peut en voir dans les shôjo d'aventure. Ici, les combats sont bien mieux menés que le développement des personnages.

En bref, après un début sympathique, j'ai eu l'impression de regarder un anime sur papier. Je n'ai donc pas accroché, que ce soit l'univers, pas du tout original et une espèce de patchwork de plein de trucs, ou aux personnages, à leur motivation, aux dessins.
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[aoshi85]

[melvin]

[yakutake83]

[inico]

[Spawn]

QUelqu'un a-t-il lu Tokyo Ghoul et peut me donner son avis ? C'est avec Montage l'un des 2 mangas qui m'intrigue le plus et vu qu'il est loin le temps ou j'etais au taquet des parutions japonaises ...
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Le Go est sans fin.
on ne peut qu'y avancer pas à pas, recherchant la lumiere.
Le labyrinthe du go me tient pour toujours.
Je n'ai pas encore atteint le coup divin...

[Flore]

Il me semble que l'on n'a pas de sujet Morinaga Ai, donc je relate ici ma lecture de Boku to Kanojo no XXX Bangai-hen, un tome se situant principalement après la fin de la série, et à mon avis un des plus réussis (meilleur que le 8 qui finissait un peu abruptement à mon goût). Je suis étonnée que cette série n'ait pas débarqué chez nous, alors que pour moi c'est vraiment la meilleure de Morinaga, devançant même Yamada Tarô... Je dois me lancer dans Kirara no Hoshi, qui est sa série en cours, mais j'ai peur d'avoir un truc comme son manga de club de hockey, qui était un sous-Host Club pas très réussi :/ Y a des lecteurs de Morinaga sur le forum ?

[Taliesin]

@Flore: il y avait namtrac pour Morinaga, mais elle passe très rarement maintenant (à mon grand regret). J'avoue ne pas être très assidue avec cette mangaka, j'avais bien rigolé avec Le vilain petit canard mais j'ai abandonné la lecture de Taro Yamada que je trouvais trop lourd. J'ai eu envie de tenter My lovely hockey club, ce sera pour plus tard je pense en bibliothèque .

Je continue sur mes lectures de l'été . Après Hotel Africa, j'ai voulu poursuivre sur Park Hee Jung, avec Fever, première série sortie en France et seule série terminée en France (et peut-être même, hors Corée du Sud ).


Fever, Park Hee Jung, 4 volumes (terminé), Paquet, non commercialisée à présent

Fever est sorti à un moment où j'étais à l'étranger. Mais continuant de suivre le forum, j'étais bien au courant des sorties françaises et je bavais, évidemment . Fever, par sa couverture, m'intriguait énormément, et voir certaines planches ne pouvaient que me donner envie. D'autant plus que j'ignore pourquoi, Fever se rapprochait beaucoup, dans ma tête, de Next Stop d'Atsushi Kamijô. A cette époque, Next Stop faisait partie des manga m'obsédant beaucoup, notamment parce qu'il n'y a jamais eu de fin, mais aussi par son ambiance si calme, si pleine de liberté, avec une rébellion assez unique en somme. Mais finalement, Fever ne lui ressemble pas. Avec Fever, j'ai découvert le travail de Park Hee Jung, une manhwaga qui me fascine, mais qui ne connaît malheureusement pas le succès hors de la Corée du Sud.

Fever est le nom d'une école libre aidant les jeunes moins adaptés à notre société bien réglée à s'intégrer, à se réaliser et à grandir, devenir adulte, affronter le monde. Hyeon-In est une lycéenne mal dans sa peau, plutôt bonne élève et issue d'un milieu bourgeois. Elle n'apprécie pas spécialement les relations humaines et passe son temps seule, n'ouvrant quasiment jamais la bouche. Néanmoins, elle s'est faite une amie, Bo-Ram, qui a dû changer d'établissement car elle était victime de harcèlement moral dans sa classe. Hyeon-In, malgré son amitié pour elle, ne l'a jamais aidée et est restée dans son coin. Quelque part, depuis le départ de son amie, Hyeon-In se sent mal à l'aise et ne supporte plus son quotidien. C'est dans ce contexte qu'elle rencontre Gang Dae, un autre adolescent très sympathique. Il lui parle alors d'une école libre, Fever, que dirige son oncle.

Fever partage les mêmes thèmes que d'autres manga. Comme dans Paradise Kiss, l'héroïne étudie dans un établissement plutôt réputé et est issue d'un milieu "bien comme il faut", évoluant dans un quotidien bien réglé et étouffant. Cela pose donc la question de l'envie, des projets d'avenir alors qu'on étudie autant, sans savoir ce qu'on voudrait faire plus tard, en somme. L'idée de l'école libre rapproche ce manhwa de Cat Street où l'épanouissement personnel est mis en avant pour des jeunes peu adaptés à notre société.

Dans Fever, Park Hee Jung s'intéresse donc à une jeunesse en marge. C'était un peu le cas dans Hotel Africa, oeuvre phare de Park Hee Jung, où on trouvait aussi la différence au centre des histoires. Fever est cependant très fashion, très proche des adolescents, que ce soit dans ses sujets, mais aussi dans son apparence. Le dessin est très joli, et les personnages se montrent très branchés niveau fringues. Le style est là, et très réussi même. Au niveau de la mise en page, on est aussi dans ce côté très stylisé, très chouette d'ailleurs, et on ne s'ennuie donc pas à regarder les planches. Les illustrations de chapitres font très magazine de mode aussi, avec des personnages très "mannequin". Les beaux gosses sont bel et bien présents, ils sont même très sexy.

Park Hee Jung parle du malaise d'adolescents. Jijun est orphelin et ne parvient pas à trouver la femme de sa vie. Ahine, son meilleur ami, ne peut avouer ses sentiments (cela fait écho à l'histoire de Ian et Ed dans Hotel Africa d'ailleurs). Ahlip est une femme un peu à côté de la plaque qui ne sait plus trop comment évoluer dans notre monde. Il y a Jiho, délinquant et motard qui habite Fever, ainsi que son amie dont je ne me souviens plus le nom. Chacun porte sa croix et tente d'évoluer dans cette structure qui leur permet d'avoir un emploi du temps libre et de le faire à leur rythme. Et puis il y a Hyeon-In qui avait décidément besoin d'une coupure afin d'apprendre à s'ouvrir aux autres.

La narration et les histoires sont prenantes. Il y a un côté "je suis beau et je mâ??apitoie" un peu à la Nana, mais ce n'est jamais lourd. Le fan service pointe le bout de son nez avec la relation fusionnelle que mène Jijun avec Ahine, dans un curieux triangle amoureux où une femme, Ahlip, s'incruste. Evidemment, les deux jeunes hommes sont beaux. L'humour de Park Hee Jung est toujours présent, au moyen de SD ou de l'auteure qui parle entre les cases. Parfois, elle se met même en scène, car on comprend que Gangdae est l'un de ses assistants. Hee Jung a un humour un peu scatho, ce qui se vérifie à la fin de chaque volume dans les bonus où elle conte les aventures de son chien qui figure aussi dans la série (il est trop mignon d'ailleurs...). Ca change un peu des histoires de chats de mangaka, surtout qu'il en est souvent de ses crottes .

Les personnages sont tous hauts en couleurs et globalement intéressants. On suit surtout l'évolution de Jiho, Jijun et Hyeon-In, Gangdae faisant plutôt office de point d'entrée du récit, n'ayant pas d'ennuis particuliers. La dernière partie du récit est plus dramatique et marque les divers personnages. On peut avoir des rêves et ne pas réussir à les réaliser au final. Alors que dans Cat Street, chacun semble réussir. La fin a d'ailleurs beaucoup déçue car aucune des histoires ne se termine vraiment: les histoires de cÅ?ur par exemple, mais aussi l'avenir des différents personnages. J'ai aussi eu ce sentiment lorsque j'ai lu la fin des années auparavant. Beaucoup moins cette fois-ci en revanche, j'ai eu l'impression que les personnages avaient réussi à atteindre leur but pour affronter le monde adulte et ses difficultés, et ce, quelque soit l'avenir qui les attend. Ils ont su grandir et acquérir les armes nécessaires, et j'ai trouvé cette fin plus satisfaisante qu'un Cat Street où tout le monde, en donnant du sien, a réussi à devenir célèbre et fortuné.

Les images de fin, avec la bande d'adolescents à la plage, m'ont évoqué à plusieurs reprises I'LL, où les héros ont besoin de trouver leur place et se retrouvent plusieurs fois au bord de la mer pour des barbecues. L'ambiance de ce bord de plage a quelque chose de très commun dans les deux récits, ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'aime surtout la narration du volume 1, qui marque la rencontre entre Gangdae et Hyeon-In. Les dessins sur certaines double-pages m'évoquaient par moments Next Stop.

Je ne sais pas si d'autres ont relu Fever avec cette déception sur la fin. Aujourd'hui, je ne l'ai plus ressentie.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais