Zettai Karen Children - Takashi Shiina

[Franswa]

Tout comme vous deux, j'ai bien apprécié la lecture de ce tome 16.
En soi, le passage à l'arc "collège" ne semble pas changer fondamentalement (pour l'instant) le schéma des histoires mais c'est tout de même bien mené et toujours aussi fun (et puis ca permet un petit relooking des children !).
Comme d'habitude donc, mon rendez-vous trimestriel toujours aussi agréable à lire !

[Cyril]

Tome 17 : comme toujours, beaucoup de références délirantes (Kongoh Bancho et Jojo à quelques pages de distance, c'était excellent), de nouveaux personnages hilarants (la marieuse ), d'autres plus anciens et qui font leur réapparition après l'ellipse, de l'action et pas mal d'humour débile.

Ce qui m'a quand même surpris dans ce volume, c'est l'attitude de Kaoru lors de la seconde partie : elle surprend d'ailleurs également ses deux amies ainsi que Minamoto qui s'attendaient (comme le lecteur) à quelque chose de plus classique : s'agit-il d'une évolution du personnage ? Ca me décevrait un peu car je préfère le Kaoru furibarde, obsédée (son cadeau à Chisato ) et violente. A voir dans le prochain tome.

[herbv]

J'avoue n'avoir pas plus apprécié que cela ce tome 17. La lecture est agréable, certes, mais je trouve que la série traine vraiment trop en longueur. Ceci dit, je suis conscient que mon incapacité à voir les références est un problème (je n'ai rien vu de ce que tu évoques). Je continue à bien aimer bien les petits gags. Ils sont toujours réussis et c'est quelque chose d'assez rare pour être signalé.
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Cyril]

Kongoh Bancho p. 131 et Jojo p. 136.

[herbv]

Merci. Pour le gag de la page 131, je me doutais que ça faisait référence à un autre titre (j'imaginais un animé) mais lequel... Je lirai Kongoh Bancho quand je penserai à demander ses volumes à T.

Pour la référence page 136, pareil. Quoique je ne suis pas excusable à cause du "stand". En plus, c'est évident sur le plan graphique. Mais là, c'est no way pour que j'emprunte la série
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Cyril]

Allez, juste une centaine de tomes à lire.

[Cyril]

Un volume 18 intéressant, même si j'ai parfois un peu de mal à me rappeler qui est qui et qui a fait quoi. On trouve toujours l'humour un peu grivois typique de la série mais aussi des révélations intéressantes (plus pour les personnages que pour le lecteur qui était déjà au courant) ainsi que de vrais gros combats que l'auteur prend le temps de développer sur plusieurs chapitres, ce qui fait qu'on sent davantage de tension qu'avant. Hyobu se montre plus sérieux et déterminé que d'habitude et montre ainsi qu'il peu être très dangereux. Encore un bon volume donc, plutôt axé sur l'action cette fois-ci.

[Cyril]

Tome 19 : plutôt que l'affrontement du début, c'est surtout l'histoire centrale du volume qui m'a plu, avec quelques avancées scénaristiques mais surtout une intrigue banale (les children doivent réussir un examen, ce qui n'est pas forcément gagné, particulièrement pour Kaoru) qui permet de développer des relations amusantes et parfois touchantes entre les différents personnages. Il y a pas mal de bons gags, des parodies d'animés et de mangas, Shiho fait toujours sa langue de vipère et Kaoru évolue de façon intéressante. La conclusion avec Aoï et Minamoto était aussi bien tordante, de même que certains gags en 4 cases qui introduisent toujours les chapitres : mention spéciale à ceux avec Naomi, son superviseur et la nouvelle élève de celui-ci.


Même si je m'y perds parfois un peu, Shina est vraiment arrivé à créer une super galerie de personnages et l'alchimie entre eux fonctionne très bien. C'est vraiment dommage que la série ne marche pas mieux car elle est bourrée de qualités

[Cyril]

Tome 21 : hum, je commence vraiment à avoir du mal à me rappeler des histoires des différents personnages secondaires de la série, d'autant plus que l'ellipse a entraîné certains changements physiques. Il faudra vraiment que je relise les tomes précédents.

Ceci mis à part, on a 2 parties dans ce volume : dans la première, des vacances d'été assez classiques dans les mangas de ce type, avec donc pas mal de scènes en maillot de bain (ou sans) et des références amusantes (Mazinger : à mon sens, la parodie aurait d'ailleurs pu être plus longue, comme ça avait été le cas pour Death note). Dans la seconde (et la plus réussie), des membres de Pandra se retrouvent dans la même école que les children, suite à un coup magistral de Hyobu. Cela promet pas mal de clashs et de moments très drôles : dans ce volume, j'ai d'ailleurs déjà beaucoup ri devant la transformation de Muscle Okama.

Un point noir cependant pour l'édition : c'est super de repasser au rythme d'un tome tous les deux mois. Mais mon volume contient plusieurs pages mal imprimées avec de l'encre qui bave. J'espère que cela ne se reproduira pas.

[Cyril]

Tiens, ça fait longtemps que je n'avais pas reparlé de cette série, que je prends cependant toujours autant de plaisir à lire. On y retrouve toujours ce mélange de gags, d'aventure et d'action, avec aussi quelques évolutions : Kaoru notamment tente de devenir plus adulte et mature, même si ça n'est pas toujours gagné.

Le ton de ce volume 28 oscille entre le sérieux (voire le grave) et l'humour. Sérieux par les thèmes abordés puisqu'on a droit à deux histoires flashback (dont la seconde n'est pas achevée à la fin du tome) sur le passé des Children, avec notamment leur première rencontre, et surtout à une seconde sur le passé de Hyobu et Fujiko.

Ce sérieux ne tourne cependant pas au drame grâce à la présence de bonnes doses d'humour. Les 3 gamines sont mignonnes et touchantes, avec leur volonté de protéger ceux qu'elles aiment quitte à se sacrifier pour cela. Mais elles n'en restent pas moins des pestes et la façon de Shiho de révéler les pensées des gens est particulièrement tordante (quand elle dit à son père : "Tu aimes maman... mais tu aimerais toucher les seins de tes subordonnées" ), de même que ses "persécutions" envers Aoï.

Le flashback sur le seconde guerre mondiale (ou ses prémices pour l'instant) est encore meilleur, notamment parce qu'on sait qu'il va tourner à la tragédie. On assiste donc à la première rencontre entre Hyobu et Fujiko (et on ne peut que plaindre le premier, la seconde ayant déjà la personnalité délurée que l'on connaît) et surtout à leur intégration dans l'armée japonaise, qui n'est pas présentée sous un jour très flatteur (le lieutenant Saotome a un sourire assez inquiétant). Si les espers veulent profiter de l'armée pour être mieux acceptés, il semble très probable que c'est au contraire l'armée qui va se servir d'eux, y compris pour des actes moralement discutables (euphémisme).

Comme dans la première partie, la tension est cependant désamorcée en partie par l'humour. Celui-ci se manifeste d'abord par les changements de nom des pays (sauf pour le Japon), changements totalement transparents et indiqués dans l'excellent strip de la page 113 :

[Cyril]

Tome 39 : c'est la fin de l'arc du collège. Il a été riche en informations et en changements, avec une conclusion intense et épique. Beaucoup d'informations sur le passé de Fujiko et Hyobu, d'abord, même s'il manque encore la trahison proprement dite : on voit mieux la manière dont les espers ont été utilisés pendant la seconde guerre mondiale et les origines de la fameuse prédiction.

Pandra cesse d'être l'ennemi principal et devient finalement un allié, avec pas mal de circonvolutions au début, plus clairement ensuite, même si ça n'empêche pas les engueulades, notamment entre Koichi et Hyobu. L'ennemi est clairement Black Phantom qui cherche à manipuler Yûri (alors que les liens de celle-ci avec les children se sont renforcés) et à détruire ses opposants, ce qui offre quelques combats assez dantesques, notamment celui entre Hyobu et un Gilliam dénué de tout scrupule et prêt à tout pour atteindre son but.

Les personnages évoluent aussi de façon importante, en prenant de l'âge (Kaoru se montre parfois plus mature) ou en fonction des événements : Yuri, et plus généralement les enfants de Pandra qui, scolarisés dans le même collège que Kaoru, Aoï et Shiho, se sont rapprochées d'elles et sont devenus amies (même s'il y a toujours des chamailleries). La "réincarnation" de Hyobu dans un corps plus jeune, ainsi que la vie que cela lui a fait mener auprès des children et de Koichi, semblent aussi l'avoir adouci.

Enfin, et surtout, la fameuse prédiction semble enfin, dans ce dernier tome, ne pas être inéluctable. Ce qui ne signifie pas que la paix soit gagnée, loin de là. Mais la thématique de la page blanche est bien utilisée, je trouve, et donne lieu à une vision plutôt optimiste, même si la menace de Black phantom est toujours présente.

(seul petit défaut du volume : à part sur le rabat de la couverture, il n'y a pas les habituels comics strips)

[sushikouli]

Alors que le tome 61 vient de sortir (courage Cyril !), l'auteur et l'éditeur annoncent qu'il ne reste que 5 chapitres.
https://natalie.mu/comic/news/431716

Après Conan et Gintama, troisième série fleuve pour Kana ^^
_________________
Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Cyril]

Cool, je trouvais que ça trainait un peu trop en longueur. Au rythme de Kana, on n'en a donc plus que pour 3 ans environ.

[Cyril]

Juste au moment où je râlais sur le côté assez lassant de l'arc actuel de la série, le volume du mois me fait mentir en offrant un bouleversement complet de la situation .

Black phantom parvient en effet à convaincre les gouvernements mondiaux d'appliquer une politique anti-esper. Mention spéciale au gouvernement des Etats-Unis du Comérique, il n'y a pas qu'Obata (dans Platinium end ou dans Death note) qui ait des sentiments mitigés pour un certain président...

Du coup, on se retrouve avec les mentors des générations précédentes (que ce soit Hyobu, Tsuboomi ou Minamoto) neutralisés et les children qui doivent prendre des décisions importantes et le leadership des espers persécutés et manipulés. Ce qui a 2 intérêts :
- d'une part créer une ambiance beaucoup plus tendue, très proche de certains arcs des x-men, y compris dans le traitement des futurs possibles. Alors qu'on croyait que le futur présenté n'était plus une menace depuis la fin de l'arc du collège, celui-ci réapparaît comme une possibilité lorsque les children (au premier rang desquelles Kaoru) prennent la tête de Pandra et adoptent les surnoms que leur avait donnés Hyobu (reine de la destruction...)/
- d'autre part créer des situations inédites : les héroïnes ne vont plus à l'école (primaire, collège ou lycée) de façon régulière mais évoluent dans la clandestinité et montent des opérations illégales. Du coup, l'ennui disparaît et ça me donne très envie de voir comment la situation va évoluer dans cette dernière partie du manga.

[Cyril]

Après ce tome 56, il restera 7 tomes, ce qui nous amènera au tome 63 qui devrait paraître en octobre 2023. On entre en effet dans la dernière ligne droite du manga. Les espers et alliés de ceux-ci contrôlés par Gilliam ont été libérés, à l'exception (et ce n'est pas négligeable) de Minamoto. Sans être contrôlé directement, celui-ci a en effet vu ses craintes concernant le futur être exacerbées et, pour l'éviter, a décidé de créer une nouvelle organisation, les Wizard, en s'appuyant sur Dorothy, une clone particulièrement puissante créée par Gilliam et dotée de pouvoirs de synthèse lui permettant de rivaliser avec les children.

Le nom de l'héroïne et son pouvoir lié à la paille sont des références au magicien d'Oz (que je n'ai jamais lu ; tout au plus ai-je vu quelques épisodes du vieux dessin animé de Toho). Même sans les comprendre, ces volumes restent très réussis, notamment à cause des réactions furibardes des children face à la "trahison" de Minamoto, accusé de préférer une toute jeune fille par rapport aux children maintenant adolescentes. L'humour est efficace mais le scénario l'est aussi, amenant davantage à s'interroger sur la vision du futur dans laquelle Minamoto tue Kaoru et sur les événements qui ont amené à leur confrontation (est-ce vraiment Kaoru qui est passé dans le mauvais camp ? Ou bien Minamoto ?). Et la fin du volume nous offre une confrontation entre les deux camps riche en action et très prenante. L'intérêt a donc bien été relancé depuis le tome 49 et se maintient à un haut niveau. J'espère que cela durera jusqu'au tome 63.