Dernières lectures

[shun]

Tokyo ghoul re 01 :

alors là je suis vraiment dégoutté :/ le fait que le centre de l'histoire se passe du côté des "gentil" me décois énormement, j'ai l'impression d'être trahis par l'auteur, on suivait depuis le début les mechants et ça changeait et là boum on repart sur des bases "semi positive" avec la fin du tome.
la série est devenue "comique" et le charisme est passé a zero ...

[Bobo]

[shun]

Les enfants de la baleine 1 :

lecture agréable, proche de l'univers de nausicaa, univers recherché, planche chargée mais pas confuse contraire a ce dernier, le début de ce premier tome est excellent, on est dans la continuité d'un mushishi ou ancient magus bride avec la découverte d'un monde fascinant.
le dernier chapitre par contre est une énorme déception, la guerre arrive déjà et les ennemis sont ridicule, on dirait des "clowns", alors que jusqu'ici tout l'univers était réfléchi, là on tombe dans le ridicule, ca casse le côté dramatique du moment. j'ai commandé le tome 2 pour voir l'évolution

edit tome 2 : l'évolution est intéressante sur le plan psychologique, je tenterais la suite

[shun]

[Spawn]

Ajin 4 ; Un volume qui met l'attaque terroriste de Sato en route. Et c'est plutot du genre explosif. Un nouveau personnage entre en scene, il croise rapidement la route du hero qui a tout de l'anti hero, c'est meme plutot un gros connard. Mais ce trait de sa personnalité n'est mis autant en evidence que depuis Le volume précédent. C'est tellement mis sur le tapis maintenant (contrairement au 2 premiers volumes) que j'ai presque l'impression que l'auteur a volontaire a changé de cape en cours de recit se disant que finalement avoir un hero egoiste et connard etait plus interessant. A noter la totale disparition de son meilleur pote.

Globalement ca se lit bien, mais ce n'est toujours pas un indispensable. Toujours du mal a voir d'ou vient cette reputation si flatteuse. Maintenant, comme pour Montage, j'irai jusqu'au bout pour voir ou on va nous amener mais sauf explosion narrative ca sera revendu des la conclusion.


Inu Yashiki 3 : putain c'est comme Gantz, ca se lit en 5 minutes chrono. Incroyable. C'est toujours dans le style de l'auteur, beau mais avec des personnages qui manquent de vie. Si les 2 premiers volumes m'avaient vraiment emballé celui ci est un cran en dessous. Cette histoire de Yakuza qui croise cette pauvre fille lamba et decide que maintenant elle lui appartient. Un poil tiré par les cheveux, ca manque de mise en scene et de nuance pour rendre une telle histoire credible. Deja pourquoi le couple reste dans leur appartement ? Tu fonces au commissariat, faut pas deconner, elle peut meme indiquer aux flics le lien de la sequestration ou ils pourront retrouver l'adn du Yakusa vu tout le sang qu'il a perdu....
Maintenant ca reste toujours cool de voir le papi rentrer en scene et defoncer la gueule de tout le monde. Ce manga c'est une sorte de defouloir sur les atrocités qui nous entourent. On se dit tout le temps "vas y papi defoncent leur la gueule a ces connards". Efficace.
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Le Go est sans fin.
on ne peut qu'y avancer pas à pas, recherchant la lumiere.
Le labyrinthe du go me tient pour toujours.
Je n'ai pas encore atteint le coup divin...

[Natth]

Nankin - la cité en flammes :

[Taliesin]

Dernièrement, j'ai lu Yako & Poko de Etsuko Misuzawa, plus connue pour Mes petits plats faciles by Hana.



L'histoire se déroule dans un univers futuriste où les choix technologiques ne se sont pas portés sur les télécommunications et l'internet, mais plutôt sur la robotique. Ainsi, les robots aident les êtres humains et font partie intégrante du décor. Les robots sont dotés d'une apparence animale très mignonne, et peuvent être réglés sur 3 modes différents (sans possibilité de retour arrière): bon à rien, brouillon, optimisé. Nous suivons Yako, une mangaka et son robot assistant Poko (en mode brouillon), dans leur quotidien. Un fil rouge se constitue autour des stylos Yukko, reliques du passés, et dont la couleur est un souvenir ("le toit de la maison du garçon dont j'étais amoureuse au collège" par exemple).

C'est à peu près tout. Comme sur Mes petits plats faciles by Hana, les dessins de Misuzawa jouent la carte du mignon avec des adultes à l'air enfantin, petits et innocents (Iwaoka est aussi sur ce registre de représentation). Là, son trait fin laisse place à un trait bien gras. Le tout est très joli en tout cas. La nostalgie est très présente dans ce titre, les personnages sont mignons mais l'ambiance est teintée d'une pointe de tristesse. On voit par exemple très rarement Yako sourire, elle est la plupart du temps inexpressive et ses souvenirs ne sont pas toujours très joyeux non plus. Poko fait tout pour plaire à sa maîtresse, qui est un peu comme une maman pour lui, il est d'ailleurs très touchant. Les attentions sont toujours là, d'un côté comme de l'autre, comme l'histoire de la lettre de fan que j'aime beaucoup . Bref, ça m'a beaucoup plu!



Sinon, j'ai aussi continué Kaze Hikaru avec le volume 2. J'essaie d'en acheter de temps en temps, lorsque j'en croise à très bas prix (enfin je paie les frais de port quoi). La question de la vengeance est au centre du volume et je ne m'attendais pas à la voir réglée dés ce moment vu la longueur de la série: 38 volumes encore en cours! Ce que j'en retiens, c'est que Taeko Watanabe réussit bien sa narration et son dessin, c'est très facile à lire et très joli, et on ne s'ennuie absolument pas. Il y a beaucoup de charme dans cette série où on suit la vie quotidienne des Loups de Mibu. Ceci dit, j'entends des avis à plus de 20 volumes disant qu'il n'y a pas d'avancée de l'histoire, que ce soit au niveau historique ou la fameuse romance de l'héroïne avec Okita Soji . Bref, elle brode bien... Je trouve les couvertures américaines vraiment laides .



Lu aussi Unlucky Young Men et j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Je ne suis donc pas aussi enthousiaste que d'autres, mais cela vient sans doute de mon inculture complète sur les années 60 au Japon. Je ne dis pas non plus que c'est difficile à lire: on se porte facilement lors de la lecture, mais je ne me suis jamais passionnée pour l'histoire ni les personnages. Et surtout les personnages, souvent complètement blasés, surtout la petite Yoko et le lycéen fils de flic d'ailleurs, qui font continuellement la gueule. De même la grande Yoko, je ne comprends pas non plus sa présence et son développement dans l'histoire, à part servir de ... déversoir? Je trouve ce personnage clairement gâché. Bref, une Å?uvre qui m'a bien laissée de marbre (je revends d'ailleurs mon volume pour 10â?¬...). Le dessin m'a troublée, surtout les personnages féminins et j'ai fini par trouver: le design des personnages m'évoque beaucoup ceux d'Urasawa!


(et sinon, encore une annonce de sortie josei avec un mot de la famille mariage chez Kazé . On adore Petit Comic dans ce pays. Je lui préfère le Flowers...)
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[kent]

Je viens de lire One Punch man T1 en à peu près 18min... Je n'ai pas compris l'engouement sur ce manga avec ce seul tome en tous les cas. on a aucun intérêt a priori à suivre un gars blasé et surpuissant et de ce que je comprends l'intérêt ou le fil rouge début tome 5... Va falloir continuer le matraquage publicitaire sur le titre pendant qq mois du coup.
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[EdenA]

Vs Earth 1 à 3 : Aimant bien tester de nouvelles choses, j'ai tenté cette série. N'y allons pas par 4 chemin : c'est mauvais. Le seul truc un peu original, ce soit-disant parti-pris écolo vanté dans la comm' de Kurokawa ne tient pas 5 mns à la lecture, on est sur du shonen de base sans saveur : les monstres vs les mecs avec des pouvoirs / technologie de pointe.
L'idée que les humains combattent leur terre nourricière est abordée en 1 double page, pas plus (sur 3 tomes tout de même !) et on revient gentiment à de la baston.
Intérêt : zéro. Ca confirme encore plus ma rupture avec la majeure partie de la ligne éditoriale de Kurokawa, ce qui est bien dommage...


Space Brothers 13 : � contrario, agréablement surpris par ce tome. C'est frais, vivifiant, avec un peu de pathos mais sans trop en faire et des avancées niveau scénario. Pour une fois, ça se traine moins que d'habitude. Dosage parfait sur ce tome, la série s'améliore de plus en plus. Je suis sous le charme, un vrai plaisir de lire un tome comme cela.

[shun]

des avis pour "are you alice" ?

merci

[Flore]

J'ai commencé Kakukaku Shikajika de Higashimura Akiko, sur son parcours de mangaka. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus délirant vu les quelques strips sur sa vie lus dans Kurage Hime/Princess Jellyfish mais la série est tout de même délicieuse. J'adore le côté méga sûre d'elle qu'elle donne à son elle-lycéenne, qui vit très clairement sur un petit nuage. L'humour est donc là, mais je dirais que ça manque légèrement de construction, qu'on s'arrête peut-être des fois trop longtemps par-ci par-là... curieuse de la suite, en tout cas !

[muse]

Je partage cette dernière lecture car je sais que le forum possède des actifs d'un certain âge comme moi ( en âge d'avoir des enfants plus ou moins grands ).Et c'est pas mal d'avoir des Å?uvres comme cela très simple et qui parfois supplante des messages didactiques. Ou si vous avez dans votre entourage , des jeunes souffrant ou ayant souffert de ce trouble... ou pour les enseignants ou tous métiers en rapport avec l'enfance et l'adolescence...

SANS ALLER A L'ECOLE, JE SUIS DEVENU MANGAKA

La phobie scolaire ou le refus scolaire anxieux ne se définit pas comme un manque dâ??intérêt pour lâ??école mais comme des « jeunes , qui pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à lâ??école et résistent avec des réactions dâ??anxiété très vives ou dâ??angoisses si on les force à y aller » Dr Ajuriaguerra-1974 . Le phénomène nâ??est donc pas nouveau mais , même sâ??il nâ??existe pas de chiffres officiels, il semblerait quâ??il soit en nette augmentation. Selon certaines études, 1 à 5% des enfants scolarisés dans les pays occidentaux souffrent de cette phobie.
Syoichi Tanazono, mangaka, a eu la riche idée de partager son expérience à travers son art.
CP, une gifle malvenue délivrée par son institutrice marque le jeune Masatomo alors âgé de 7 ans. Peu à peu des maux de tête importants apparaissent et un homme noir effrayant peuple ses rêves. Une angoisse imperceptible sâ??installe et croît doucement en lui . Retourner à lâ??école devient bientôt un obstacle infranchissable.

Tanazono nous livre avec simplicité et franchise tout un pan de souffrance et dâ??incompréhensions. Tout est présent : de la somatisation incontrôlée de lâ??angoisse au manque dâ??estime de soi qui sâ??accentue avec le temps. De la volonté farouche de vouloir être/faire comme les autres à lâ??incapacité physique/psychique dâ??accéder à ce désir. De la difficulté à sâ??inscrire dans une norme, dans des codes sociétaux parfois durs car lâ??école est un lieu de vie et parfois le reflet de la rude réalité de notre société ( moquerie, écrasement des plus faibles, jalousie, intolérance , ignorance de lâ??autre exctâ?¦.) au refus de la différence.
Peu importe lâ??origine du trouble , lâ??auteur revient dâ??ailleurs très peu sur le probable élément déclencheur ( je ne dis pas quâ??il nâ??est pas important, je pense juste que ce nâ??est pas le propos de lâ??auteur). Ce qui est important, câ??est le cheminement de lâ??enfant, sa souffrance, ses doutes , ses espoirs â?¦ car tout nâ??est pas noir dans cette histoire. Non , au contraire, ce one shot est surtout un beau message dâ??espoir à ces jeunes en souffrance. Lâ??enfant a toujours été soutenu par ses parents. Il a reçu de lâ??aide de certains de ses camarades, dâ??intervenants extérieurs . Aide plus ou moins efficace mais qui a permis à lâ??enfant dâ??avancer, de ne pas sâ??isoler complétement, de ne pas sombrer dans la dépression. Cette expérience pénible, douloureuse a aussi permis de forger lâ??adulte quâ??il est aujourdâ??hui. « tous ces jours où je nâ??arrivais pas à aller à lâ??écoleâ?¦ me sont aujourdâ??hui très précieux ».
Ce nâ??est pas non plus banaliser la problématique ni amenuiser la souffrance ressentie que de reconnaître le message dâ??espoir de ce récit. Lâ??impuissance des adultes, de la science (ici science psychologique) est palpable parfois évidente. Masatomo sâ??est pourtant construit avec eux et sans eux . Sa phobie scolaire lui a peut-être permis de devenir mangaka aujourdâ??hui. Elle lui a donné la volonté farouche et son côté combatif dont il fera preuve pour accéder à son rêve ( comme il sâ??est battu pendant des années , parfois à lâ??épuisement, pour devenir « normal »). Il aurait pu sâ??en passer, je vous lâ??accorde. Serait-il mangaka aujourdâ??hui ? Peut-être que oui, peut-être pas .
Soyons clair, le but de ce message nâ??est pas de minimiser le problème de la phobie scolaire ni ses conséquences parfois dramatique pouvant aller jusquâ??au suicide. Les causes sont diverses : dâ??ordre environnemental (violence ,difficultés dâ??adaptation, trouble de lâ??apprentissage â?¦) ou plus individuelles ( angoisse séparation, phobie sociale exctâ?¦ ) ou parfois un imbroglio des deux .
Le phénomène a besoin dâ??être connu, reconnu par les parents, les enseignants. La prévention est de mise si tant est quâ??on puisse prévenir ce genre de chose . Lâ??espoir est aussi à véhiculer.
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https://lespetiteslecturesdevirginie.wordpress.com/

[kent]

One Punch man T2: a priori le tout démarre vraiment au tome 4 de ce qu j'ai pu lire. Le tome 2 est la même chose que le tome 1, ennui total pour ma part sauf peut-être un sourire.

Kekkaishi T1 à 3: je redonne visiblement ses chances à cette série un peu tard vu l'annonce de Pika mais bon. Pour le moment les 3ers tomes me laissent autant de marbre que les premiers épisodes de l'anime. Bref, j'attends un gros mystère, quelque chose d'important mais ce n'est pas le cas pour le moment. Cependant, a contrario de One Punch man, l'ambiance est agréable, le tout reste plutôt cohérent et on apprend à apprécier l'univers développé. il manque simplement un fil rouge pour rendre le tout addictif.

Jojo Diamond is Unbreakable t1 à 8: la série était parti pour avoir un intérêt très fort vis à vis de la saison précédente avec l'apparition de l'arc et de la flêche. Ces objets donnaient un sens à l'apparition des stands et un mystère alléchant à élucider (quel est l'origine de ces artefacts?) Ceci se perd quelque peu avec des histoires sans grand intérêt depuis 3 tomes comme dans Stardust. Le tome 8 relance l'idée d'un grand badass mais j'attends de voir comment l'histoire sera développé évidemment. Pour l'instant, Rohan ne m'a pas vraiment intéressé en soi, j'ai du mal avec sa psychologie et ai la mauvaise impression sur cette saison que tout petit méchant devient un compagnon d'arme.

Jojo Steel Ball Run T1 à 20: Depuis la moitié de cette saison, j'ai bcp de mal avec les perspectives. Tu crois qu'un personnage est à tel endroit lors d'un combat, mais deux cases après, l'auteur te fait comprendre que ta vision était erronée et qu'il est beaucoup plus prêt par exemple que ce que tu avais lu, c'est très déstabilisant et cela rend la lecture peu fluide. Bref, bien dommage. Souci encore plus important lorsqu'on voit le niveau de dessin auquel l'auteur est arrivé. C'est ....esthétique, maîtrisé, ..beau ! Par contre, gros point positif c'est que malgré qq persos/combats inutiles, la saison ne souffre d'aucun temps mort et est très bien menée. J'attends de voir la fin de cette saison avec impatience.
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[Taliesin]

A fleur de peau #14 de George Asakura

J'ai craqué. Je pense qu'à force de ne voir AUCUNE femme (même pas personnage féminin) ou presque dans Au bord de l'eau, j'ai fini par avoir eu envie de faire une pause et lire A fleur de peau. A l'origine je n'aurais pas dû le lire aujourd'hui vu que je viens de l'acheter, mais il faut dire que j'hésite toujours à continuer ou non cette série (décision plus facile à prendre si je le lis rapidement).

Je me répète sur ce sujet, mais côté narration graphique, George Asakura déchire. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait replonger dans la série, alors arrêtée l'an dernier: en feuilletant le volume 14 par curiosité, j'ai fini avec à la caisse. Le dessin est foisonnant, sensuel et les trouvailles graphiques directement héritées des années 70 sont bel et bien présentes. Le moment où Natsume ouvre les yeux pour voir Kô, l'éclatement des cases, le tout avec un dessin bien à elle, Asakura est graphiquement très très talentueuse. Il est difficile de ne pas céder, surtout face à une narration graphique devenue bien sage dans les shôjo d'aujourd'hui... graphiquement l'intérieur des personnages ressort clairement.

Au niveau de l'histoire, je m'attendais à pire. Il faut dire que le résumé d'accroche du volume est ce qui m'a fait arrêté l'achat de la série. Les histoires de chantage, surtout venant de Kô, c'était sans moi. J'ai horreur de cet effet scénaristique dans les shôjo, je dois le dire. D'ailleurs, ce qui se passe dans ce volume est carrément étrange, mais peut se comprendre vu ce qui se passe dans la tête des personnages d'Asakura, qui sont assez hors-norme dans le genre. Je m'attendais vraiment à pire et la fin du volume fera pas mal de dégâts aux plus romantiques d'entre nous. Pour ma part, il y a surtout beaucoup de curiosité, et comme je l'ai dit, d'amour graphique dans ce titre-là. Sans parler de l'ambiance tout à fait particulière mais très immersive... Bref, je suis intriguée. Et je me suis encore fait piéger .
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[Taliesin]

Je n'ai aucune volonté. Encore une fois, j'ai cédé devant A fleur de peau, au lieu de continuer à lire Au bord de l'eau. L'achat était quand même prévu, car mieux vaut se procurer ce qui est directement disponible en rayon!

Le volume 14 a suscité bien des réactions côté avis des lecteurs sur le gros site manga-news (pas de chronique de l'équipe par contre... et ce titre le mérite clairement) . Alors que je pensais détester ce qui s'y passe, j'ai été absorbée lors de ma lecture. Et puis il permet aussi de voir à quel point les traumatismes sont encore là, du côté de Natsume comme du côté de Kô. Le volume 15 se recentre sur �ji et Kô, nos deux cousins qui se considèrent comme des frères. Sauf que tout ne se passe pas comme �ji le voudrait. Décidément, Kô suscite bien des convoitises, je me souviens encore du petit Otomo tout jaloux de voir que Kô s'occupait plus de Natsume que de lui bien que la tournure de ceci est ici plus dramatique.

Je dois dire que le volume précédent offrait des moments plus saisissants à mes yeux, même si le tout se finit avec une sorte de cliffhanger. Après, il faut dire que le personnage de Kô ne me touche pas plus que cela. Natsume est un peu plus en retrait, et on revoit un peu Kana, un personnage que j'ai beaucoup de mal à comprendre depuis qu'elle est au collège. C'est une fille complètement dingue à mes yeux, à fond dans son trip, et je ne cesse d'être curieuse de savoir comment elle va tourner. D'ailleurs, je suis curieuse, intriguée de voir comment toute cette histoire va se terminer, mais il va falloir patienter vu les annonces de Delcourt. Il ne reste pourtant que deux petits volumes, j'espère en voir un cette année...

Le petit suspense de fin de volume ne me fait pas plus d'effet que cela finalement. J'ai relu des volumes antérieurs dans le plus grand désordre et je ne me souvenais pas d'un Kô bien plus sympathique lorsqu'il était petit. Il y a quelque chose de vraiment bien fichu dans cette série, sur l'éloignement entre les individus au fur et à mesure qu'ils grandissent. Je trouve assez naze l'accroche de fin de volume du genre "un amour impossible"

Les personnages de A fleur de peau sont tellement étranges au final, qu'il est difficile de s'identifier. C'est peut-être ce que j'apprécie finalement dans ce titre. De ce côté, je trouve qu'il s'approche pas mal de Princesse Kaguya, même si on a moins l'effet "poulailler" notamment sur la partie collège. Autre titre qui me passionne, c'est Wandering Son, qui débute lui aussi à la fin de l'école primaire, pour suivre les personnages dans leur adolescence. Bien sûr le ton est très différent et l'ambiance aussi, mais cette période de fin d'enfance est particulièrement intéressante et bien traitée dans les deux titres . Comme par hasard, on n'a aucune nouvelle de Wandering Son 9 cette année, et Matt Thorn a l'air de dire que ça ne se vend pas du tout ;__; (marre).
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