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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 07/04/18 05:23 Sujet du message: |
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Du coup, le problème viendrait plutôt de la présentation : choix de la première histoire et titre présenté comme une étude sociologique alors que ça n'en est pas vraiment une.
Sinon, autres lectures :
Sur le Matsumoto, mon avis rejoint à peu près celui de Gemini. La misogynie est là bien entendu mais m'a moins dérangé que dans d'autres mangas de l'auteur, peut-être parce qu'elle est (un peu) moins explicite. En revanche, les insectes à chaque fois, c'était assez soulant et effectivement, beaucoup d'histoires étaient redondantes.
J'ai aussi profité des 48 heures de la BD pour acheter les premiers tomes de To your eternity et Tenjin (et accessoirement 3 autres BDs, parmi lesquelles je n'ai lu que Franck pour l'instant ; résumé rapide : c'est de la merde, ça ne vaut même pas 2 euros). Alors :
To your eternity : une mystérieuse sphère envoyée par on ne sait qui (Dieu ?) arrive sur Terre et, au contact de diverses expériences, va prendre forme et évoluer. C'est un excellent premier volume, qui présente des personnages touchants (le garçon de la maison notamment) et attachants et pas mal de mystères, et qui donne envie de voir comment la sphère va évoluer et de découvrir le monde dans lequel il est arrivé. Je vais probablement continuer la série.
Tenjin : dommage que, contrairement à Pika, Kana n'ait pas mis de jaquette. A part ça, le manga est sympathique bien qu'assez classique : Sakagami est un jeune garçon qui veut devenir pilote d'avion dans les forces d'autodéfense du Japon, notamment pour résoudre un mystère concernant son père. Pas très futé, il compense par un grand talent pour le pilotage. On y retrouve le groupe d'amis ainsi que le rival ainsi que la progression présents dans à peu près tous les shônens (et un brin de machisme qui n'est pas celui du manga mais de l'institution puisque la seule fille du groupe ne peut pas piloter d'avions militaires). C'est plutôt agréable à lire mais vu le thème et la note de fin de volume ("avec la collaboration du bureau du personnel aérien des forces d'autodéfense, section des relations publiques"), je crains un peu l'oeuvre de propagande. Si certains ici ont lu davantage de volumes, je serais curieux d'avoir leurs avis. |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 09/04/18 20:14 Sujet du message: Réaction |
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Cyril a écrit: | Du coup, le problème viendrait plutôt de la présentation : choix de la première histoire et titre présenté comme une étude sociologique alors que ça n'en est pas vraiment une. |
En fait, Akata ne présente pas le manga comme une étude sociologique. Et le journaliste le précise bien dans le dernier chapitre le mettant en scène. D'ailleurs, chose que j'ai apprécié, Bruno n'a pas trop survendu le titre lors de son annonce. Le soucis principal de ce manga, c'est son premier chapitre, en fait...
Sinon, j'ai fait une bullechronique, histoire de développer un peu plus mon propos. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 09/04/18 21:33 Sujet du message: Re: Réaction |
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herbv a écrit: | En fait, Akata ne présente pas le manga comme une étude sociologique. |
Dans l'annonce de présentation du manga, il y a bien écrit :
Citation: | Aussi, il était presque logique que, à la fin de la publication de Ladyboy vs Yakuzas, l'île du désespoir, le mangaka décide d'adapter en manga l'oeuvre sociologique d'Atsuhiko Nakamura. |
Et plus loin :
Citation: | Au Japon, un quart des hommes entre trente et cinquante ans n'aurait jamais eu d'expérience sexuelle, ce qui représente donc plus de 4 millions d'individus� vierges ! Ce sont les vies de huit d'entre eux qui sont mises en scène dans ce manga sociologique. |
http://akata.fr/actus/annonce-la-virginite-passe-30-ans |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 09/04/18 21:48 Sujet du message: Réaction |
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Oui, on a lu la même chose, mais pas on ne l'a pas compris de la même manière. Pour moi, "Å?uvre sociologique" ne veut pas dire "étude sociologique". Dans le second cas, ça sous-entend une recherche d'échantillon, des protocoles d'interviews stricts et une étude selon les règles de la recherche en sociologie afin d'étudier et de comprendre une problématique de société. Par contre, nul doute que le travail du journaliste a un aspect sociologique. Disons que Bruno profite d'un flou terminologique qui ne m'a pas gêné. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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melvin Mangaversien·ne

Inscrit le : 25 Jan 2004 Localisation : Paris
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Posté le : 10/04/18 14:55 Sujet du message: |
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Aïe, j'ai eu vraiment du mal à aller au bout de ce second volume, je n'accroche pas du tout à la série... L'histoire est un mélange de comédie romantique plan plan et de traditions japonaises (avec des références sur un bestiaire Tengu et cie qui ne me parlent pas). Le tout est assez maladroit avec un dessin pas très inspiré malgré le fait qu'il ait son petit charme, les personnages ont tendance à trop se ressembler parfois. Je me mélange dans les noms en plus, pas moyen de me rappeler qui est machin ou bidule. Non, décidément pas du tout convaincu par ce titre qui pourtant offrait un peu de diversité dans la sempiternelle romance lycéenne, stop pour moi. Mes lectures shôjô fondent comme neige au soleil depuis quelques années, dommage, depuis six half je n'ai rien lu de très passionnant. _________________ "Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong |
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kent Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Jan 2003 Localisation : in ze kenthouse
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Posté le : 10/04/18 15:33 Sujet du message: |
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J'ai lu l'extrait la semaine dernière et j'ai bien aimé perso.
Je trouve ça sympa l'idée de parler spiritualité dans le suivi. Et en l'occurrence les tengu on en voit partout dans les manga _________________ Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection : |
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Tuc Mangaversien·ne
Inscrit le : 30 Juil 2006
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Posté le : 10/04/18 21:17 Sujet du message: |
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Dans la série Latitudes de Ki-Oon je veux... la série qui m'a fait pleurer dans le Ki-Oon mag ^^
Sous un Ciel Nouveau, plusieurs one-shots et une mini-série en 3 chapitres. Cette mini-série sort vraiment du lot, le premier chapitre m'avait déjà fait pleurer, le 2e m'a fait sourire, et le 3e m'a fait rire et couler une larme. C'est beau, simple, bien dessiné, après en ce moment je suis une véritable éponge donc c'est peut être une question aussi de moment
Les autres histoires sont sympathiques, toujours bien trouvés dans leur thème et toujours très agréable à lire aussi _________________ Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 11/04/18 05:07 Sujet du message: Re: Réaction |
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herbv a écrit: | Oui, on a lu la même chose, mais pas on ne l'a pas compris de la même manière. Pour moi, "Å?uvre sociologique" ne veut pas dire "étude sociologique". Dans le second cas, ça sous-entend une recherche d'échantillon, des protocoles d'interviews stricts et une étude selon les règles de la recherche en sociologie afin d'étudier et de comprendre une problématique de société. Par contre, nul doute que le travail du journaliste a un aspect sociologique. Disons que Bruno profite d'un flou terminologique qui ne m'a pas gêné. |
Tiens, du coup, je suis allé lire un chapitre un peu plus loin que le début et j'ai bien aimé l'histoire du "puceau" (qui, du coup, ne l'est pas vraiment, à moins de considérer que la virginité est un concept exclusivement hétérosexuel : aurait-il dû figurer dans l'ouvrage ?) homosexuel, bien moins caricaturale effectivement que les histoires du début. |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 11/04/18 08:14 Sujet du message: Remarque |
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En fait, il y a même un "puceau" qui fait appel aux "services" des prostituées depuis longtemps dans le chapitre consacré aux rencontres entre célibataires. En fait, le journaliste a une vision de la virginité très hétérocentré et très japonaise : pour un homme, la virginité se perd avec la femme avec qui l'on vit. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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Heiji Mangaversien·ne

Inscrit le : 06 Sept 2002 Localisation : Japon
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 13/04/18 13:50 Sujet du message: A fleur de peau 17, the end |
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Envie de lire Sous un ciel nouveau un jour (je ne sais pas quand)
Enfin la fin de A fleur de peau de George Asakura. Je me demande si d'autres ont été jusqu'au bout de cette série à l'atmosphère très particulière. Honnêtement, mes souvenirs des volumes 15 et 16 sont flous, et je ne les ai pas relus quand j'ai commencé le dernier volume.
Chaque fois que j'ouvre un volume de A fleur de peau, je reste en admiration devant les dessins de George Asakura. C'est un peu l'orgie graphique, sans parler des planches dans leur ensemble, avec un découpage et une narration vraiment pas comme les autres. Mes yeux ne s'ennuient jamais, ce n'est clairement pas plan-plan. Ce tome ne fait évidemment pas exception, mais ça reste une expérience marquante. Il y a usage des tics shôjo amorcés dans les années 70, le tout profitant en plus des paysages naturels, de la végétation et surtout de l'eau.
Surtout, A fleur de peau m'aura souvent envie donné envie de baffer ses personnages. Il est (je trouve) difficile de les trouver sympathiques. Je me demande si ce n'est pas inhérent au style de Asakura d'écrire des personnages narcissiques. Si je fouille dans ma mémoire, c'était déjà le cas dans Piece of Cake. C'est donc le cas ici, mais chez des très jeunes gens (12 ans au début de la série), et cela s'amplifie avec l'adolescence. Entre narcissisme, traumatisme, malédiction, angoisses, dépression, voilà comment évoluent les personnages. En même temps, le côté peu sympathique des personnages change sur la planète shôjo, on ne suit pas l'habituelle fille simple mais super sympa comme d'habitude. On est dans le monde particulier de ces personnages, dans leur tête. Asakura nous fait partager tout ça avec beaucoup de passion. Une chose est sûre, on ne peut reprocher à Asakura d'être fade, loin de là .
Il m'a fallu du temps pour raccrocher un peu sur le volume 17 vu qu'il se passe juste après un cliffhanger du volume 16 que j'ai oublié (pas par manque d'intérêt). Le volume 17 finit très bien la série (mais se lit un peu trop vite) avec un petit peu de fantastique. Sur manga-news, une lectrice dit avoir été frustrée par la série. Je ne comprends pas très bien. Peut-être parce que cela ne se termine pas comme dans d'autres shôjo? Sans doute. Mais j'ai aimé cette fin. J'ai aussi aimé le retour avec le personnage de Kana.
La phrase de la fin est, je trouve, un peu mal formulée par contre...
"[...] qui est aussi le père biologique de son fils". dire juste qu'il s'agit du père biologique de [bidule], ça suffit, non? _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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Therru Mangaversien·ne

Inscrit le : 25 Avr 2007 Localisation : Liège
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Posté le : 05/05/18 15:32 Sujet du message: |
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Spiritual Princess :
Contrairement à melvin, j'ai beaucoup apprécié ma lecture de ces deux premiers tomes.
Maintenant, je pense que c'est clairement le genre de série et d'ambiance qui s'apprécie mieux à petites doses, quelques chapitres et puis une pause, et moins à une lecture en une fois.
C'est un titre assez "zen", au rythme plutôt lent et calme, très porté spiritualité et tranche-de-vie (tout en conservant l'aspect romance), et c'est appréciable qu'il ne s'agit pas là juste d'un gimmick mais est intégré comme un élément de la narration et de la personnalité du titre et de son héroïne à part entière. Il fait fortement penser évidemment au "Pacte des Yôkai", l'aspect très pathos et émotif en moins. Il y a de l'émotion, mais elle est plus intérieure et contemplative, moins expressive, mais avec un impact toujours efficace mine de rien.
J'apprécie aussi beaucoup l'héroïne, dont le déchirement entre ce qu'elle voudrait, pourrait et devrait devenir dans son avenir est très bien rendu et mis en scène, très empathique. Son déchirement est très bien exprimé, de nouveau sans émotion exagérée, et ce qui le rend d'autant plus facile pour moi à ressentir ses questionnements et ses hésitations.
J'apprécie aussi la romance, ce qui est plutôt rare pour être souligné. Déjà le fait que l'émotion soit moins exacerbée dans les dessins permet une narration et un déroulement plus réaliste et plus posé, avec des réactions tout à fait crédibles de la part des deux tourtereaux, notamment dans leurs sentiments de départ. Pas d'amour transi, pas de grandes déclarations et d'amour impossible, juste deux jeunes qui essaient de nouer une relation avec leur maturité d'ado. J'ai déjà quelques idées de la façon dont ça va évoluer, mais rien n'est moins sûr, et j'ai vraiment envie de lire la suite.
Bref, ce n'est certainement pas un titre indispensable pour tout le monde, mais c'est tout à fait le genre d'ambiance dont je suis friande, et qui est plutôt rare dans les titres actuels. Ca va méchamment se planter à coup sûr par contre d'un point de vue vente, surtout vu l'aspect spirituel (qui n'intéresse pas grand monde dans le lectorat si ce n'est pas accompagné de renard à neuf queues et de ninjas qui n'en sont pas vraiment), donc ne traînez pas trop si vous comptez tenter le coup je pense.^^ |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 05/05/18 22:21 Sujet du message: |
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A force de multiplier les publications autour de Go Nagai, sans pour autant vouloir se lancer dans des Å?uvres trop longues même si emblématiques de l'auteur (comme Violence Jack), Black Box nous propose désormais des titres obscurs et inattendus. D'où cet Utamaro, manga en un tome dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, et beaucoup plus récent que ses séries les plus célèbres puisque datant de 2010.
Une fois n'est pas coutume, l'auteur nous plonge dans le Japon du XVIIIème siècle, plus exactement à Yoshiwara, le quartier des plaisirs d'Edo.
A première vue, il s'agit d'une histoire tournant autour de Kitagawa Utamaro, un fameux peintre d'ukiyo-e spécialisé dans les représentations de jolies femmes. Mais à première vue seulement, puisqu'il s'agit aussi d'une relecture du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. En effet, c'est ici sa rencontre avec Guren, une courtisane de haut rang, qui pousse Utamaro à se lancer dans l'art du bijin-ga, la peinture de jolies femmes. Ebloui par son modèle, l'artiste fait don de son Å?uvre à Guren, qui conserve jalousement ce témoignage de sa beauté. Mais elle va s'apercevoir que ce dessin semble refléter son âme, et que son comportement va progressivement donner à son portrait des allures monstrueuses. A tel point qu'elle pense n'avoir qu'un seul recours pour briser cette malédiction : tuer Utamaro.
Le scénario est bien pensé, dans la mesure où il mêle sans problème la réalité historique avec l'histoire d'Oscar Wilde, sans que celle-ci ne paraisse jamais déplacée dans ce nouveau contexte. Utamaro et Guren se révèlent être des personnages plus complexe qu'il n'y parait, et nous en apprendrons au passage plus sur les quartiers des plaisirs de l'époque. Fait rare, Black Box propose des clés de compréhension pour resituer certains protagonistes et le contexte de l'époque.
Le trait de l'auteur semble s'être améliorer depuis Cutie Honey et ses problèmes de proportion, tandis que son sujet lui permet de laisser libre court à sa folie concernant les quelques scènes érotiques, fortement inspirées du travail de Hokusai, et surtout sur les représentations toujours plus démoniaques de Guren.
Utamaro possède une véritable noirceur et un certain érotisme, mais reste toutefois éloigné des Å?uvres les plus impressionnantes du mangaka en la matière. Cela reste largement plus dérangeant que la moyenne, mais pas pour du Go Nagai. Si j'ai pris plaisir à le lire, plus que ce à quoi je m'attendais, il ne s'agit pas non plus d'un de ses titres les plus mémorables, même si je retiendrai un contexte historique dans lequel nous n'avons pas l'habitude de le voir évoluer, du moins en France. Je recommande la série aux lecteurs habitués de l'auteur, mais pas forcément pour le découvrir malgré sa courte durée. _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 08/05/18 12:44 Sujet du message: |
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Eclats d'âme 1 : le titre ne m'a pas convaincu. Pourtant, j'ai trouvé l'idée de cette maison et de son hôte originale, les personnages crédibles dans leurs doutes et leurs réactions et plutôt attachants.
Mais à côté, il y a un aspect "démonstratif" que je trouve trop forcé, contrairement au Mari de mon frère. Dans le manga de Tagame, j'avais l'impression que les personnages étaient premiers et que le point de vue de l'auteur ne passait qu'incidemment à travers eux, parce qu'on apprenait à les comprendre, à les apprécier et à les aimer. Dans Eclats d'âme, j'ai l'impression (ça reste donc subjectif) que les idées de l'auteur viennent en premier et que les personnages en sont le véhicule. DU coup, ça m'empêche d'apprécier les personnages et l'histoire pour eux-mêmes. |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 26/05/18 06:19 Sujet du message: |
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Eclats d'âme 2 : j'ai davantage aimé ce deuxième volume, qui m'a semblé moins vouloir imposer des idées. Au contraire, on y voit des personnages très différents et ce qui semble bon à l'un ne l'est pas forcément pour l'autre, même si le premier a de bonnes intentions. Je suis curieux de voir quelles conséquences les événements de ce volume auront pour le héros.
Le secret de l'ange 1 : un très bon shojo, axé sur une histoire de meurtre dont l'héroïne recherche le responsable avec le frère de la femme assassiné. Certes, Asashi est une lycéenne et il y a un aspect "triangle amoureux", ses amies soulignant d'ailleurs le côté beau gosse du frère. Mais il est loin d'être au coeur de l'oeuvre, bien plus centrée sur l'enquête autour de la mort de la professeur et sur les secrets des uns et des autres, et notamment de "l'ange" qui serait l'assassin, ce qui laisse sceptique, vu sa personnalité. J'aime bien l'ambiance, plus douce que glauque pour l'instant, malgré le sujet. Et la couverture est très belle.
Last pretender 1 : dans un monde de science-fiction, un tournoi est organisé pour déterminer qui sera l'épouse du futur roi. Pour ééviter le sort qu'a connu son père, le prince Kris choisit de se cloner lui-même pour fabriquer sa future femme, Kalki. Laquelle, sitôt réveillée, déclare ne pas vouloir l'épouser mais le tuer.
Le flyer contenant le premier chapitre ne m'avait pas convaincu, notamment parce que je ne voyais pas bien le rapport entre le synopsis et ce qui s'y passait. En fait, c'était l'histoire du père de Kris et ce passé explique les choix que va faire ce dernier. Et la suite du volume (je n'ai pas encore lu le 2) se révèle excellente. En le lisant, j'ai beaucoup pensé à Togashi : à cause des relations malsaines entre certains personnages, notamment le héros et sa mère qui rappellent la famille Zoldik, des plans tordus mis en oeuvre et de la profonde débilité de certaines idées, semblable à celle qu'on trouve dans Level E. L'aventure comporte déjà son lot de scènes d'action et d'humour tordu très réussies et les relations entre le trio de personnages principaux (et entre Kris et ses parents, avec de très bons strips entre les chapitres) fonctionnent très bien. |
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