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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 07/05/23 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

Slice of Life : Nouvelle série - en 3 tomes, venant de se terminer - par l'auteur de Barakamon. Cette-dernière racontait le quotidien d'un citadin installé sur une petite île paumée, sous la forme d'un choc des civilisations. Ici, rien à voir ou presque : nous suivons le quotidien d'un mangaka en milieu de carrière vivant sur une petite île paumée, laquelle va servir de base au premier titre à succès de sa carrière.

Autant Barakamon n'était pas forcément autobiographique, autant là, cela commence à paraître un peu trop gros pour n'être qu'une coïncidence... Et je me fais un peu de souci pour le mangaka : si sa seule option après Barakamon consistait à exploiter le filon sous une autre forme, que reste-t-il à écrire après l'histoire d'un mangaka écrivant un simili Barakamon en se basant sur son propre quotidien ?

Slice of Life ne bénéficie pas des personnages extravagants de la précédente série de l'auteur - il y a quelques cas intéressants, mais en nombre limité - ni du décalage entre entre le héros et son environnement, puisqu'il vivait déjà là. Si décalage il y a, cela provient plus de son métier atypique. C'est peut-être là la force du titre : présenter un mangaka installé, mais qui n'a jamais vraiment rencontré le succès ; et non un adolescent cherchant à être publié, et qui percera dès son premier manga professionnel. Le personnage est crédible et cela change d'autres titres mettant en scène des auteurs de manga. Pour lui, c'est un métier, même si cela a pu être une passion en tant que lecteur.

Avec son concept - ce mangaka alternant travaille, recherche pour remplir ses pages à partir de la vie quotidienne d'une île paumée, et interactions avec les autres habitants - la série aurait pu continuer longtemps. Mais elle s'arrête relativement rapidement. Faute de succès, ou plutôt faute d'inspiration ? En tout cas, cela évite à l'artiste de tourner en rond.
C'est assez charmant, j'ai pris du plaisir à lire l'ensemble, même si j'apprécie que le mangaka laisse progressivement disparaître les pages tirées du manga écrit par son héros (si vous me suivez), qui n'apportaient pas grand chose.
Seulement, soyons clair : à moins de vouloir se plonger dans le quotidien d'un mangaka professionnel, mieux vaut commencer par lire Barakamon. Ne serait-ce que pour son humour. Slice of Life constitue un bon bonus, et je pense que quiconque a apprécié le premier pourrait aussi trouver son compte dans le second. Mais Barakamon reste un cran au-dessus, et la comparaison entre les deux est inévitable.


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- Et si je n'ai pas aimé ?
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shun
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Message Posté le : 07/05/23 19:09    Sujet du message: Répondre en citant

Du mouvement de la terre 2 : après un 1er tome coup de coeur, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier les nouveaux personnages sans compter 2 3 facilités scénaristiques qui ont plombés la lecture. Heureusement l'arrivée de frère Badeni relève le tout, à voir le t3
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Tuc
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 10/05/23 09:05    Sujet du message: Répondre en citant

shun a écrit:
Du mouvement de la terre 2 : après un 1er tome coup de coeur, j'ai eu beaucoup de mal à apprécier les nouveaux personnages sans compter 2 3 facilités scénaristiques qui ont plombés la lecture. Heureusement l'arrivée de frère Badeni relève le tout, à voir le t3


j'ai beaucoup aimé ce tome 2. La fin du tome 1 laissait comprendre qu'il ne fallait pas trop s'attacher aux personnages car le sujet allait être le combat contre l'obscurantisme, et je trouve que ça marche bien. Se rappeler que certains sont morts (et meurent encore) juste pour donner une opinion aussi juste soit elle est toujours intéressant. Le fil conducteur de l'histoire est celui de la vérité
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shun
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Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 16/05/23 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

Ocean rush : l'auteur c'est beaucoup amélioré depuis "goodnight i love you", la lecture est beaucoup plus fluide, même si par moment l'ordre des cases n'est pas l'idéal pour faire comprendre la scène.
Pour l'histoire en elle même c'était sympa, la comparaison avec l'excellent "métamorphose" lui désert pour l'instant car je ne ressent pas encore l'alchimie entre les personnages.
Mais le sujet me plaît et je vais découvrir le tome 2 avec plaisir.

Blue spring ride 1 à 8 :

1er titre pour moi de Io Sakisaka, excellente surprise sur les 1er tomes,
J'aime beaucoup le trio avec murao et makita et la bande qui se crée.
pas de mièvrerie, pas de tête à claque, les réactions des personnages sont moins nunuches et même si l'autrice rajoute des éléments pour ralentir la relation, rien ne traîne sauf depuis l'arrivée de Yui ou là commence le jeu de la stagnation voir même du retour en arrière sans raison. La où l'autrice aurait pu approfondir Ko c'est tout l'inverse qui se produit.
J'ai les autres tôles donc je vais lire car j'aime bien les personnages mais j'espérais une évolution plus profonde de leur relation comme par ex dans kare kano
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 16/05/23 22:57    Sujet du message: Répondre en citant

Ocean Rush T1 : Il s'agit de mon premier manga de cette autrice, donc je ne pourrai pas juger par rapport à ses précédents travaux. Par contre, la comparaison avec BL Métamorphose - logique compte-tenu de ses thématiques communes autour de la passion, de la vieillesse, et d'une amitié inter-générationnelle - se fait au détriment d'Ocean Rush, moins accrocheur. Il faut dire que les deux séries ne jouent pas exactement sur le même registre, BL Métamorphose misant plus sur son charme et le lien entre les deux héroïnes, là où celle d'Ocean Rush apparaît avant tout comme une curiosité pour Kai. A la décharge du titre, j'y suis allé en refusant sciemment de m'impliquer émotionnellement dans l'histoire ; et si j'avais eu plus de détails sur le synopsis (je ne m'étais que très sommairement renseigné), je n'aurais sans doute pas commencé la série. Toutefois, cette entrée en matière m'a suffisamment convaincu pour que je teste la suite. Cette histoire de sexagénaire reprenant ses études par passion pour le cinéma, cela me parle.
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 30/05/23 08:58    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Slice of Life : Nouvelle série - en 3 tomes, venant de se terminer - par l'auteur de Barakamon. Cette-dernière racontait le quotidien d'un citadin installé sur une petite île paumée, sous la forme d'un choc des civilisations. Ici, rien à voir ou presque : nous suivons le quotidien d'un mangaka en milieu de carrière vivant sur une petite île paumée, laquelle va servir de base au premier titre à succès de sa carrière.

Autant Barakamon n'était pas forcément autobiographique, autant là, cela commence à paraître un peu trop gros pour n'être qu'une coïncidence... Et je me fais un peu de souci pour le mangaka : si sa seule option après Barakamon consistait à exploiter le filon sous une autre forme, que reste-t-il à écrire après l'histoire d'un mangaka écrivant un simili Barakamon en se basant sur son propre quotidien ?

Slice of Life ne bénéficie pas des personnages extravagants de la précédente série de l'auteur - il y a quelques cas intéressants, mais en nombre limité - ni du décalage entre entre le héros et son environnement, puisqu'il vivait déjà là. Si décalage il y a, cela provient plus de son métier atypique. C'est peut-être là la force du titre : présenter un mangaka installé, mais qui n'a jamais vraiment rencontré le succès ; et non un adolescent cherchant à être publié, et qui percera dès son premier manga professionnel. Le personnage est crédible et cela change d'autres titres mettant en scène des auteurs de manga. Pour lui, c'est un métier, même si cela a pu être une passion en tant que lecteur.

Avec son concept - ce mangaka alternant travaille, recherche pour remplir ses pages à partir de la vie quotidienne d'une île paumée, et interactions avec les autres habitants - la série aurait pu continuer longtemps. Mais elle s'arrête relativement rapidement. Faute de succès, ou plutôt faute d'inspiration ? En tout cas, cela évite à l'artiste de tourner en rond.
C'est assez charmant, j'ai pris du plaisir à lire l'ensemble, même si j'apprécie que le mangaka laisse progressivement disparaître les pages tirées du manga écrit par son héros (si vous me suivez), qui n'apportaient pas grand chose.
Seulement, soyons clair : à moins de vouloir se plonger dans le quotidien d'un mangaka professionnel, mieux vaut commencer par lire Barakamon. Ne serait-ce que pour son humour. Slice of Life constitue un bon bonus, et je pense que quiconque a apprécié le premier pourrait aussi trouver son compte dans le second. Mais Barakamon reste un cran au-dessus, et la comparaison entre les deux est inévitable.



J'ai bien aimé la série, même si le concept est assez proche de Barakamon pour le décalage entre le héros et les autres personnages, même si l'origine du décalage n'est pas le même, mais je trouve ça un peu trop proche de Barakamon pour vraiment accrocher, du coup je suis content que ça ne dure pas trop. En fait ça m'a donné l'impression d'une première série de l'auteur avant de faire Barakamon, alors que c'est bien l'inverse

Mon moment préféré aura été la séance de dédicace, c'était drolissime et le décalage y était poussé à son paroxysme
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 23/06/23 22:27    Sujet du message: Répondre en citant

Burn the House down T1 : Nouvelle série chez Akata. Femme de ménage, Anzu se fait engager par la famille Mitarai avec un but précis en tête : se venger de celle qui a détruit sa famille. Un synopsis intriguant et plutôt détonnant par rapport à la majorité des shôjo manga se déroulant dans le Japon contemporain et publiés en France. La mangaka doit penser que son histoire de vengeance ne suffit pas, alors elle rajoute rapidement une histoire mélodramatique - à base de pertes de mémoire - pour justifier encore un peu plus les actions de l'héroïne. Chez Akata, on aime bien les drames et les maladies incurables Mort de rire

Les deux premiers chapitres m'ont un peu inquiété, car semblant mettre en place un schéma récurrent avec un objet (volé à sa mère) à retrouver à chaque fois. Ce n'est heureusement pas le cas, et l'autrice va commencer à développer d'autres personnages. Le titre semble reposer sur le principe des "petits secrets honteux" que cache chaque famille, mais avec ici une mère de famille qui a beaucoup à perdre si les siens - bien plus graves - venaient à s'ébruiter. Cette dimension domestique est à la fois dommage - comme si cela manquait d'ambition, au point qu'il faille rajouter l'aspect mélodramatique susmentionné pour rajouter des enjeux - mais en même temps, c'est assez original.

La série est terminée au Japon en 8 tomes, et cette entame a su attiser ma curiosité.


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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 24/06/23 08:16    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

Ce titre a attiré mon attention, il n'est pas impossible que je tente au moins les premiers tomes.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 01/07/23 16:04    Sujet du message: Répondre en citant



Platinium end était un peu un décalque de Death note. Show-Ha Shoten en est aussi un mais pour Bakuman cette fois-ci : on y retrouve en effet un duo de lycéens différents et complémentaires qui veulent devenir humoristes, dont l'un a le béguin pour une amie d'enfance. On a aussi une jeune fille expansive et rigolote qui encourage le duo. Ce sont des personnages plutôt réussis, drôles et attachants et leurs premiers dilemmes et difficultés sont assez intéressants à suivre.

Mais... il y a un gros mais pour un manga sur l'humour. Ce n'est pas drôle. Ou pour être plus précis, le manga en lui-même comporte ce qu'il faut de moments amusants. Mais les sketchs eux-mêmes, basés sur le classique duo comique de l'idiot et du rationnel, ne le sont pas. Je ne sais pas si c'est le décalage culturel ou la traduction (qui ne m'a pas gêné pour le reste du manga : j'opterais donc plutôt pour le second critère) mais je n'ai que rarement souri et jamais ri aux gags du duo, ou même des autres humoristes. Le "Non, monsieur", principal gag du premier sketch, m'a laissé complètement indifférent. C'est assez gênant pour un manga axé sur l'humour : pour reprendre la comparaison avec Bakuman, les idées de manga (des héros comme de leurs rivaux) semblaient intéressantes et donnaient envie de les lire. Ce n'est pas le cas ici, je ne pense donc pas aller plus loin.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 01/07/23 21:37    Sujet du message: Répondre en citant



Kengan Omega T1 à T4 : Comme à son habitude, Meian nous balance d'un coup les quatre premiers tomes de la série. Mais celle-ci étant encore en cours au Japon, nous risquons de rapidement tomber en panne faute de volumes à sortir.

Comme le nom l'indique, il s'agit de la suite de Kengan Ashura. Et même si cette-dernière me suffisait en l'état, il restait quelques secrets à dissiper. Enfin, il ne faut pas se leurrer : si j'attendais cette seconde série, c'est uniquement pour avoir ma dose de combattants délirants et de baston. L'histoire de fond, je n'en avais pas grand chose à faire...

Deux ans se sont écoulés depuis la fin du tournoi, et nous découvrons deux nouveaux personnages - deux combattants aux niveaux et aux motivations bien différents, mais proches par la force des choses - et ce sont à travers eux que nous allons être confrontés aux nouveaux combats Kengan, à une nouvelle histoire, à de nouveaux combattants, mais aussi - surtout - aux anciens.

C'était malheureusement une fatalité. Les anciens personnages sont toujours là, et en seulement deux ans, nous imaginons bien que tous n'ont pas abandonné les combats. Les revoir dans ce contexte possède un côté fan-service ; surtout au début, ou leur apparition - si elle reste logique dans ce contexte - paraît parfois forcée.
L'effet de surprise comptait parmi les principales qualités de Kengan Ashura, et cet effet provenait en bonne partie des protagonistes. Forcément, si nous les connaissons déjà, cela fonctionne moins bien. Les deux nouveaux héros ne sont pas antipathiques, mais pas aussi hauts-en-couleur que les erreurs de la nature qui ont participé au tournoi. Bien sûr, la série ne manque pas de nouvelles têtes, mais peu que nous ayons vu combattre à ce stade.

Pour l'instant, si les combats et les entraînements sont toujours là, il s'agit encore de poser les enjeux et de décrire les nouveaux héros. C'est toujours un plaisir à suivre, mais pas aussi exaltant que le tournoi principal de Kengan Ashura. Heureusement, un autre se profile, et j'ai hâte !

PS : N'espérez pas commencer la série par Kengan Omega, cela n'aurait aucun sens.
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 14/07/23 18:07    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Burn the House down T1 : Nouvelle série chez Akata. Femme de ménage, Anzu se fait engager par la famille Mitarai avec un but précis en tête : se venger de celle qui a détruit sa famille. Un synopsis intriguant et plutôt détonnant par rapport à la majorité des shôjo manga se déroulant dans le Japon contemporain et publiés en France. La mangaka doit penser que son histoire de vengeance ne suffit pas, alors elle rajoute rapidement une histoire mélodramatique - à base de pertes de mémoire - pour justifier encore un peu plus les actions de l'héroïne. Chez Akata, on aime bien les drames et les maladies incurables Mort de rire

Les deux premiers chapitres m'ont un peu inquiété, car semblant mettre en place un schéma récurrent avec un objet (volé à sa mère) à retrouver à chaque fois. Ce n'est heureusement pas le cas, et l'autrice va commencer à développer d'autres personnages. Le titre semble reposer sur le principe des "petits secrets honteux" que cache chaque famille, mais avec ici une mère de famille qui a beaucoup à perdre si les siens - bien plus graves - venaient à s'ébruiter. Cette dimension domestique est à la fois dommage - comme si cela manquait d'ambition, au point qu'il faille rajouter l'aspect mélodramatique susmentionné pour rajouter des enjeux - mais en même temps, c'est assez original.

La série est terminée au Japon en 8 tomes, et cette entame a su attiser ma curiosité.


Je me suis laissé tenter par cette série, qui au départ avec la femme sur la couverture fait très shojo, mais en y regardant de plus près, entre les flammes, le titre, montre autre chose.
J'aime beaucoup l'âme côté thriller bien fait pour le moment, 8 tomes annoncés et vue l'intrigue de départ c'est assez logique et cohérent, une belle trouvaille, à côté de laquelle je serais sûrement passé si tu n'en avais pas parlé

Pour show ha shoten, si c'est le même dessinateur que bakuman et platinum end, ce n'est pas le même scénariste non ?
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Cyril
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Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 14/07/23 19:55    Sujet du message: Répondre en citant

Non. Mais il y a quand même beaucoup de points communs.
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Ze Pequeno
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Message Posté le : 14/07/23 21:28    Sujet du message: Répondre en citant

Hasard du calendrier, je viens de tomber sur une série sur Netflix qui s’appelle Famille en flamme et qui doit être l’adaptation de burn thé house down

Je précise, j’ai vu les images de la série et ça m’a fait penser au résumé de gemini, je n’ai pas regardé la série, ni lu le manga, donc je ne sais pas ce que ça vaut

https://www.netflix.com/fr/title/81511743?s=i&trkid=0&vlang=fr&clip=81689358[url][url][/url]
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Gemini_
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Message Posté le : 15/07/23 18:45    Sujet du message: Répondre en citant

Though I Am an Inept Villainess T1 & T2 : Parmi les cinq apprenties de la cour, Reirin éblouit par sa grâce et ses talents ; à tel point que personne ne doute qu'elle deviendra la prochaine impératrice. Tout le contraire de Keigetsu, fille sans charme ni éducation, abusant de sa position dominante et jalousant Reirin. Grâce à un sortilège de Keigetsu, elles échangent leurs places, laissant Reirin dans le rôle de la fille méchante et détestée.

Dit comme cela, l'histoire serait celle d'une pauvre princesse victime d'une injustice, et qui va s'en sortir car elle est gentille et pure. Oh, gentille et pure, Reirin l'est certainement... mais en même temps, elle va vraiment prendre son pied ! Car prendre la place de Keigetsu, c'est avoir plus de liberté, et surtout, un corps en bien meilleur santé, dont elle compte bien profiter (mais sans en abuser non plus... elle ne fait que l'emprunter à sa propriétaire légitime).

Reirin est trop parfaite. Intelligente, compatissante, travailleuse,... cela devrait la rendre insupportable, mais cela fonctionne étrangement. Déjà, car si ce n'est pas forcément évident au premier abord, nous nous trouvons dans une comédie. Avec des intrigues de cour, mais une comédie malgré tout. Et il s'avère assez plaisant de voir Reirin - dans le rôle de Keigetsu - se faire une place au sein du palais. Ensuite, car elle possède une personnalité assez étrange et exubérante, trouvant un plaisir infini dans de petits détails du quotidien. Sa progression et sa façon de rendre à ses tortionnaires la monnaie de leur pièce procure une véritable satisfaction. L'univers de Chine médiévale à la limite de la fantaisie marche aussi à merveille.

Par contre, si vous ne supportez pas les héroïnes trop parfaites pour être honnêtes, passez votre chemin Mort de rire


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clash
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Localisation : Genève

Message Posté le : 16/08/23 22:49    Sujet du message: Répondre en citant

Boy's Abyss t.1-5:

Je suis tombé sur cette série par hasard car le tome 5 vient de sortir et ma FNAC l'a mis en avant en compagnie du tome 1.

Assorti d'un bandeau "pour public averti" (qui s'explique à mon avis surtout par les nombreuses références au suicide - abordé de manière romanesque - plutôt que par les quelques scènes de sexe ici et là), Boy's Abyss de Ryo Minenami, dont c'est la 1ère série traduite en français (chez Kana), raconte la vie d'un jeune homme en fin de lycée dans une petite ville de province bien "dans son jus". Vie familiale difficile oblige (famille monoparentale, aïeule sénile et frère hikikomori à la maison), il décide de renoncer à continuer ses études au stade universitaire, et même, en fait, de renoncer à toute perspective de vie agréable, se résolvant à vivoter ad aeternam dans son trou paumé en travaillant le plus vite possible pour aider sa mère. Jusqu'au jour où une idol débarque par hasard dans la ville...

A partir de ce pitch très convenu de "garçon insignifiant qui se retrouve soudain et sans véritable explication en couple avec une bombe", Boy's Abyss se transforme, ma foi, en une histoire assez passionnante dans une atmosphère faite de brimades scolaires, de petite pègre locale, de malédiction de ville provinciale qu'on n'arrive plus à quitter malgré ses efforts, le tout garni d'une galerie de personnages un peu paumés et attachants, dont les errances sont bien mises en scène.

L'auteur fait ensuite apparaître dans le récit de nouveau personnages qui, de prime abord, nous apparaissent sympathiques, un peu largués et pas sans défauts, mais luttant pour améliorer leur quotidien. Mais volume après volume, les défauts se transforment en véritables psychoses... D'attachants et humains, certains personnages en deviennent franchement inquiétants, au mieux malveillants, au pire machiavéliques, en tout cas fortement névrosés!

D'après Manga Sanctuary la série compte déjà 12 tomes au Japon est n'est pas terminée. C'est un peu ma crainte: l'histoire n'étant pas simple et se complexifiant un petit peu en cours de route, j'ai peur que l'auteur délaie sa série et qu'elle se perdre en route plutôt que de proposer une vraie évolution et une fin (un destin) pour les personnages principaux du départ. Est-ce que par hasard quelqu'un suit la parution japonaise?

Bride Stories t.14

Je constate avec plaisir que le topic Bride Stories est l'un des derniers actifs sur Mangaverse... J'ai notamment lu les derniers avis positifs sur ce tome. Bon, j'avoue que je ne les partage pas vraiment. Comme déjà dit depuis un moment sur le topic dédié, j'ai adoré la série au départ, mais je n'y retrouve que moyennement mon compte depuis quelques tomes. On sent que l'auteure se fiche un peu de présenter une trame générale suivie et de faire avancer son histoire pour, au contraire, se focaliser à chaque tome sur un élément thématique bien précis (ici, les chevaux). J'imagine bien que parmi une trentaine de lectures mensuelles, lire un tome de Bride Stories dans le tas puisse procurer une agréable fraicheur passagère, mais pour quelqu'un qui lit assez peu comme moi en ce moment, 150 pages décrivant une course de chevaux, c'est plutôt de l'ennui.

La fin du tome est un peu différente et présente de nouveaux couples, mais on a un peu une impression de déjà vu. La relation Amir-Karluk, centrale dans le 1er tome, n'avance pas. Mais comme le rappelle habilement l'auteure, 1 an s'est écoulé seulement depuis le tome 1. Il n'y donc pas de raison qu'elle soit foncièrement différente...

Je pense que si je n'avais pas acheté la collection, j'aurais probablement arrêté ma lecture, mais comme je ne garde pas de série inachevée et que je n'ai pas l'intention de liquider les premiers tomes, que je trouve excellents, je continue.

Holyland t.1 et 2 (Vega)

Je suis assez peu client des mangas de sport, encore moins de sports de combat, et pourtant je me suis laissé tenter par Holyland (en partie parce qu'il cache longtemps son jeu). Il raconte l'histoire d'un jeune lycéen maigrichon qui se met un jour à étaler la racaille qu'il rencontre ici et là dans Toyko. Ce pitch n'a rien d'inédit, mais le manga prend le parti d'une histoire réaliste, ce qui donne un mélange intéressant. Le premier tome met la boxe au second plan pour se concentrer sur le personnage principal et son entourage. C'est en fait un piège, car le tome 2, lui, est nettement plus centré sur la boxe et sa technique. Ca n'en reste pas moins agréable, mais on verra où ça mène... En parallèle, je poursuis ma lecture à petite dose d'Ashita no Joe, que je trouve excellent.

Say Hello to BlackJack
:

Chose trop rare à mon goût par manque de temps, je suis en train de relire l'une des séries qui fait partie de mon top-10 tout genre et époque confondus. Et j'adore autant qu'avant. Vraiment, cette série est un chef d'oeuvre. Elle n'a d'ailleurs quasiment pas pris une ride, car plus que sur la technique médicale en tant que telle, le manga se concentre sur les grands dilemmes médicaux qui, en l'espace de 20 ans, n'ont pas vraiment changé. Qui soigner? A quel coût? Pourquoi prolonger la vie? Comment faire avec des moyens limités? Y'a-t-il un juste milieu entre l'acharnement thérapeutique et un fatalisme assorti de laisser-aller? Cancers, trisomie 21, démence, le manga aborde les réalités médicales les plus terrifiantes aussi frontalement qu'un bus lancé à contresens sur l'autoroute. On lui a reproché l'hyper-émotivité de son héros. Elle transpire jusque dans le dessin, qui n'hésite pas à déformer les visages. Mais dans un univers où la misère humaine est exacerbée à ce point, comment condamner un tel choix? Toujours une claque!

Le manga ressort en ce moment chez naBan (sous le titre "Give my regards to BlackJack"). Si vous l'avez raté, foncez!
_________________
Les gens mettent beaucoup de temps à changer, mais le temps, lui, passe inexorablement...


Dernière édition : clash le 16/08/23 23:40; Edité 1 fois
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