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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 17/02/24 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Ranking of King 12 : J'hésite à m'arrêter là. Ce tome 12 termine un cycle, mais compte-tenu du titre et des promesses du début, il semble surtout terminer son introduction. Il aura fallu de très nombreuses pages pour en arriver là. Les chapitres s'enchaînent très rapidement ; ils s'avèrent plaisants à lire - en grande partie grâce à son héros attachants, ses personnages secondaires, et son trait rappelant de vieux cartoons américains - mais ne donnant jamais que des indices quant à l'histoire plus vaste dans laquelle celle de Bojji devait finir par s'inscrire. Ce tome se ferme de nouveau sur des promesses, mais depuis le début, le mangaka n'a jamais vraiment réussi à assumer le titre de son manga, s'il en avait jamais eu l'intention. Compte-tenu de la fin de ce tome, ce n'est toujours pas son objectif. Et s'il lui a fallu autant de tomes pour une introduction, je n'ose imaginer le temps qu'il lui faudra pour boucler le nouvel arc dans lequel il s'engage. Je mentirai ne pas avoir pris plaisir à la lecture de ce manga, mais outre le fait que la bataille finale a pris trop de place, je ressens aussi de la frustration devant un manga qui ne fait finalement que nous donner envie de découvrir ce qui se cache derrière ce "classement des rois", mais en repoussant sans cesse le moment où il va enfin l'aborder frontalement.

Non, en fait, je pense que je vais effectivement m'arrêter là. Et peut-être même le revendre.


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herbv
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Localisation : Yvelines

Message Posté le : 18/02/24 00:15    Sujet du message: Réaction Répondre en citant

Tu as bien raison !
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 18/02/24 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Silent Möbius : Je ne reviendrai pas sur mon rapport particulier avec cette série. Ici, je ne parlerai que du manga en 12 tomes, enfin publié en France dans son intégralité après deux tentatives ratées.

L'histoire raconte la relation entre deux mondes : le notre et celui de Nemesis, sur lequel vivent les Lucifer Hawks. Suite à une expérience mêlant magie et science, une brèche a été ouverte, et des Lucifer Hawks ont commencé à envahir Tokyo. Le seul espoir de l'humanité réside dans l'AMP, une unité spéciale de police constituée de femmes aux pouvoirs surhumains.

Silent Mobius possède la particularité de beaucoup évoluer au fil des tomes, en termes de ton et de dessin. Cela s'explique en regardant les dates de la publication japonaise : la série démarre en 1989 et se termine en 1999. Elle ne compte pourtant que 12 tomes. Je n'ai pas pu trouver si la publication s'était interrompue à un moment - ce qui expliquerait qu'il ait fallu autant de temps pour si peu de volumes - ou si l'artiste avait plusieurs projets en parallèle. Toujours est-il que Silent Mobius est bien un manga des années 1980 lorsqu'il commence, et bien un manga des années 1990 lorsqu'il se termine. Dans le cas présent, cela signifie que le début est bien meilleur que ce qui suit.

Dans ses premiers tomes, Silent Mobius rappelle par son trait et son côté légèrement coquin des titres contemporains de Kenichi Sonoda et de Kôsuke Fujishima. Cela possède un charme fou et complètement désuet. Le scénario aurait quant à lui pu être celui d'une OAV de Madhouse avec son aspect cyberpunk, sa vision désenchantée d'une Tokyo polluée et paraissant plongée dans une nuit éternelle, et son ésotérisme. Le mélange de science et de magie se retrouve dans les différents aspects de la série, jusque dans ses personnages principaux. Cela fonctionne très bien. Nous trouvons parmi elles celles nées de la science - cybernétique, manipulation génétique - et celles liées à différentes formes de magie.

La série repose énormément sur ses personnages, sans doute plus que sur leur combat contre les Lucifer Hawks - du moins, jusqu'à un certain point dans le récit. Le ton particulier du manga aide à créer cette dynamique de groupe, de par l'humour parfois vachard dont les héroïnes sont capables entre elles. En même temps, nous découvrons leurs origines, leurs spécificités, et ce qui les rend indispensables au sein de l'AMP. Cela fonctionne à merveille.

La suite ne sera jamais aussi réussie, malgré une bonne dose d'action dans les derniers tomes, et le tome spécial "Klein" qui revient sur le projet ayant conduit à l'ouverture du passage vers Nemesis. Sans doute car le mangaka substitue progressivement l'humour par un aspect mélodramatique. La plupart des héroïnes ont des origines déprimantes ou des liens compliqués avec leur propre humanité, et vivront des situations éprouvantes dans le cadre de leur lutte contre les Lucifer Hawks. Et malgré leurs capacités hors-normes, l'auteur ne prendra pas toujours soin de les mettre en valeur ou d'exploiter leur potentiel. Car oui, dans l'ensemble, Silent Mobius donne l'impression d'un potentiel inexploité, qu'il s'agisse du peu d'occasions qu'ont les héroïnes de montrer leurs pouvoirs - du moins jusqu'aux derniers tomes - ou de ce charme très typé années 1980 mais rapidement abandonné par la suite.

Malgré ces défauts, je préfère retenir les qualités du titre. Ses personnages, leurs origines variées, la façon dont l'univers mélange magie et technologie, le ton des premiers tomes, et une fin finalement satisfaisante avec ce qu'il faut d'action (même si cela passe aussi par des raccourcis dans la narration). Mais je ne le recommande pas.


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Dernière édition : Gemini_ le 18/02/24 22:48; Edité 1 fois
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shun
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 18/02/24 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, si on veux la suite de la série tv, on doit prendre à partir de quel tome ? Merci
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Gemini_
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 18/02/24 20:36    Sujet du message: Répondre en citant

Cela fait super longtemps que je n'ai pas vu la série TV. Je me souviens surtout qu'elle se ferme sur une fin très ouverte, d'où une frustration puisqu'il n'y avait eu de suite. Tandis que le manga a une fin bien plus fermée. Il est possible que la série TV adapte bien toute la partie "années 1990" de Silent Möbius, avec juste cette modification au cas où une saison 2 aurait été produite. Mais je ne vais pas m'amuser à sortir mes VHS pour vérifier.
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shun
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Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 20/02/24 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Du mouvement de la terre 5 :
voilà enfin le tome qui relance le récit, après un excellent 1er tome, le souffle était un peu retombé, curieux de voir comment ça va évoluer et se terminer vu qu'il ne reste que 3 tomes.

Drcl 1:
comment reprendre un classique et mettre toutes les tendances actuelles : une fille contre les inégalités, un asiatique et un basané, manque le non genré et on a la totale. Ccl: tome 1 = grosse intro donc difficile de juger et images trop psychédéliques pour moi, j'aime le vampire plus classique

Je crois que mon fils est gay 5:
Je suis frustré car j'ai appris que la série était terminée en lisant ce tome, j'apprécie ce titre car il en fait pas trop, juste des morceaux de la vie qui fait questionner sans moralité à 2 balles
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Cyril
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Localisation : Evry

Message Posté le : 02/03/24 06:56    Sujet du message: Répondre en citant

2 mangas de Blackbox. L'un n'est pas un chef d'oeuvre mais reste divertissant, l'autre est un navet plus qu'un nanar.

V adapte la célèbre série des années 80 avec ses envahisseurs-serpents amateurs de souris, débarquant sur Terre avec de bonnes intentions proclamées et un plan moins amical. J'aimais bien regarder cette série quand j'étais enfant, sans en comprendre forcément tout le sous-texte : les scènes de dégustation, le suspens, les scènes d'action... me plaisaient. Le manga reprend fidèlement tout cela (pour autant que je m'en souvienne : je ne me rappelle pas complètement de l'intrigue mais en conserve quand même quelques souvenirs) et le sous-texte sur la seconde guerre mondiale, la résistance et la collaboration est évident - et bien mis en avant par un très bon travail éditorial ; il n'y a guère que l'interview de l'auteur de la série que j'ai trouvé inintéressante.

Le manga parvient à faire passer une ambiance oppressante, de la sympathie ou du dégoût pour les attitudes de certains personnages et aussi du suspens sur les tentatives de résistance face aux visiteurs et sur les basses manoeuvres de ceux-ci pour contrôler la population. Ca rend la lecture prenante, malgré un nombre de pages assez limité (2 volumes de moins de 150 pages chacun).


Je n'en dirais pas autant de The power instinct, qui est l'adaptation d'un jeu vidéo (ce que j'ignorais).

La couverture ne me laissait guère l'espoir d'une histoire subtile, et ça n'est pas pour ça que je l'avais acheté. Mais j'aurais aimé avoir des personnages plus charismatiques, ce qui n'est guère le cas car il faut aller vite, ce qui implique de battre les méchants rapidement et de laisser de côté certains personnages secondaires. Le seul que j'ai vraiment apprécié est le clone de Dolph Lundgren, qui fait aussi bourrin que le boxeur de Rocky IV. C'est maigre.
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Gemini_
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Message Posté le : 18/04/24 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

Jimbôchô Sisters T1 : Je ne possède pas forcément une appétence particulière pour le travail de Kei Toume. Son trait me plaît, j'ai apprécié ses quelques manga que j'ai pu lire - ce qui, paradoxalement, exclut ses deux titres les plus célèbres - mais je suis loin de la considérer comme une de mes autrices favorites. Ce qui m'a attiré vers cette série en particulier, c'est la libraire des héroïnes. D'autant que celle-ci se situe dans le quartier des bouquinistes de Tokyo.

Plus exactement, nous suivons le quotidien de trois sœurs. A la disparition de leur grand-père, celui-ci leur lègue sa librairie de Jimbôchô, tout en souhaitant qu'elle lui survive. C'est ainsi qu'elles vont s'installer bon gré mal gré dans la maison attenante et s'occuper du magasin.
L'aînée travaille comme journaliste dans un magazine spécialisé dans l'architecture, et si elle est d'accord pour donner un coup de main, elle ne compte pas changer de métier. D'autant plus que son salaire leur permet de rester à flots, là où la librairie s'avère rapidement déficitaire.
Lectrice avide, peu à l'aise dans le monde de l'entreprise, la cadette ne rechigne pas à quitter son emploi pour gérer la librairie à plein temps. Mais il s'agit d'un métier pour lequel elle ne dispose d'aucune formation, aucune compétence particulière. Il lui faudra non seulement apprendre, mais aussi trouver sa voie en tant que libraire, qui ne ressemble pas nécessaire à celle de ses prédécesseurs.
Enfin, la benjamine est encore au lycée, esprit libre et visiblement brillant, mais appréciant peu l'autorité. Heureusement, nous ne pouvons pas dire que ses sœurs lui mettent spécialement la pression.

S'il devait y avoir un personnage principal, ce serait la cadette, puisqu'elle s'occupe de l'élément central du récit. A travers elle, nous allons découvrir le petit univers du livre d'occasion au Japon, des centrales d'achat aux marchés locaux, dans un contexte d'évolution des habitudes de lecture et de spécialisation des boutiques (Jimbôchô accueille même une librairie dédiée aux shôjo manga... mais elle n'apparaît pas ici). Les affaires ne vont pas fort.
Elle se trouve aussi au cœur de ce qui s'apparente à une véritable intrigue, puisque leur aïeul a visiblement amassé de nombreux ouvrages rares, dont certains intéresseraient des individus pas toujours scrupuleux.

Cette histoire de sororité où chacune mène sa vie de son côté rappelle un peu Kamakura Diary, d'autant que leur âge respectif et leurs caractères permettent de multiplier les sujets abordés. La différence se trouvant dans la présence de cette librairie, qui ne sert pas que de prétexte puisque l'autrice raconte réellement le fonctionnement de ce marché du livre d'occasion. Cela ne m'étonnerait pas qu'il s'agisse d'un sujet intéressant Kei Toume, et qu'elle prenne un vrai plaisir à croquer ces étagères remplies de livres dans cette boutique issue d'une époque révolue.
Cela donne un charme rétro à la série, d'autant plus quand elles décident de ressortir la fourgonnette du grand-père : un vieux modèle Citroën.

Je m'interroge quand à l'évolution des intrigues (amoureuses) propres à chaque héroïne, mais si j'accroche bien à leurs personnalités respectives, ce sont vraiment le cadre - cette vieille maison, la librairie, ce "château" rempli de livres - et l'ambiance qui m'ont transporté lors de ma lecture. Que voulez-vous ? J'adore les livres, et si je ne me vois pas libraire - trop de manutention, trop compliqué - je me vois très bien au milieu de montages de bouquins. Dans ces conditions, la nouvelle série de Kei Toume ne pouvait que me parler.


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Cyril
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Localisation : Evry

Message Posté le : 22/04/24 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ta critique : sans elle, je serais passé à côté du manga. J'ai lu le premier chapitre et j'ai bien aimé : pas d'achat à court terme cependant, j'attends la Japan expo pour voir s'il y aura des goodies sympas.

Un point amusant à remarquer, c'est qu'on a pas mal de mangas qui voient 3 soeurs d'âges et de personnalités différents vivre ensemble, s'entraider et se chamailler. Et souvent, la mère est morte et le père absent ou/et inconscient (voire un connard) : tu as cité Kamakura diary mais on a aussi Valse à 3 soeurs et March comes in like a lion ; sans parler de l'ancêtre Cat's eye (bon, là, le père a une bonne excuse pour être absent).
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Cyril
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Message Posté le : 09/05/24 13:22    Sujet du message: Répondre en citant

En selle, Sakamichi : un personnage plutôt effacé, aux capacités hors normes et qui ne connaît pas spécialement le vélo (en tant que sport professionnel ; il pratique régulièrement pour se déplacer), un ami-rival qui lui, est un champion, des supporters pour expliquer les règles aux lecteurs néophytes, un love-interest... On peut difficilement faire plus classique que ce premier volume. Ca n'est pas forcément une mauvaise chose. Les dessins ne sont pas phénoménaux mais il n'y a pas de raison pour qu'ils ne s'améliorent pas au fil du temps ; l'humour est efficace. Je n'ai cependant pas plus accroché que cela : un schéma déjà vu x fois, un sport qui ne m'attire pas spécialement et 89 tomes au Japon (série en cours). Ca sera sans moi mais, pour les amateurs de cyclisme et de mangas sportifs, je pense que ça peut faire le job.
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Gemini_
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Message Posté le : 11/05/24 13:13    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril >> J'avais commencé l'anime mais sans aller au bout. Cela fait parti des séries où les compétitions durent un temps infini... Si le manga est à l'avenant, il sera possible de sauter des tomes entiers sans que la course en cours ne soit terminée.
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Cyril
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Message Posté le : 10/06/24 04:35    Sujet du message: Répondre en citant



Le tome 7 est partagé en 2 parties. La première est originale : elle concerne Marigado, un roman très bien écrit mais dont les idées, jamais clairement affirmées, peuvent contribuer à créer la haine entre les différents peuples. Les bibliothécaires s'interrogent alors sur le fait de le censurer ou pas. J'ai bien aimé ce début de tome, avec les nombreuses questions posées sur les effets des livres, sur les objectifs des auteurs, sur qui la légitimité de juger, sur la nécessité et la difficulté d'un contrôle, sur le recul des lecteurs... Des questions qui se posent aussi dans le monde réel et qui, comme dans le manga, n'ont pas de réponse simple.
J'ai aussi trouvé que Marigado faisait aussi beaucoup penser à une sorte de One piece maléfique : comme Luffy, auquel il ressemble physiquement, le héros éponyme du roman veut être le plus libre possible ; mais contrairement à lui, cette liberté se manifeste par un massacre sans scrupules de tous ceux qui lui déplaisent.
De même, One piece et Marigado mettent en scène de façon transparente des peuples réels avec des noms fictifs : dans One piece, les habitants des îles parcourues ont fréquemment des coutumes et un caractère proches de ceux de tel ou tel pays réel (Dressrosa-Espagne, Wa-Japon, Alabasta-Egypte...). Marigado fait la même chose mais en représentant chaque ethnie de façon haineuse.

J'ai moins de choses à dire sur la deuxième partie du volume, qui revient sur les différents personnages et intrigues du manga... que j'ai un peu de mal à me rappeler, compte tenu du rythme de parution. Il est compréhensible, compte tenu de la beauté des dessins ; on ne peut pas avoir un tome de cette qualité graphique tous les 2-3 mois. Mais c'est quand même frustrant.
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Message Posté le : 15/06/24 09:21    Sujet du message: Répondre en citant

L'amour est au menu T1 : Nomoto aime cuisiner (et partager sur les réseaux sociaux des photos de ses créations), mais limitée par son petit appétit, elle ne peut pas donner vie à toutes ses créations comme elle le voudrait. Un soir, après avoir trop préparé à manger, elle propose à sa voisine Kasuga - insatiable - de se joindre à elle. C'est le début d'une relation entre une femme qui aime cuisiner et une femme qui aime manger.

J'attendais ce manga avec impatience, d'abord son annonce puis la sortie de ce premier tome. Le synopsis me paraissait prometteur, et les retours excellents. Entre temps, j'ai regardé les deux saisons de son excellente adaptation en drama. Les deux versions sont évidemment très proches, mais du fait du jeu des actrices, je pense avoir une légère préférence pour les personnalités des deux héroïnes dans le manga. Kasuga y est à la fois plus bourrue et plus expressive, et Nomoto montre plus clairement et rapidement un attachement envers son amie allant plus loin que leur rapport respectif à la nourriture.

Car oui, comme le titre VF et la publication par Akata en plein mois des Fiertés l'indiquent subtilement, il s'agit d'une romance, même si la question romantique est finalement peu présente. Ou, du moins, le lectorat est invité à considérer que ce qui commence de manière innocente - Nomoto allant chercher Kasuga pour lui proposer de partager un excédent de repas - cache en réalité des sentiments plus profonds chez Nomoto, dont elle va progressivement prendre conscience tout en profitant pleinement de leurs instants de partage.

Dans ce premier tome, elles vont aussi bien cuisiner ensemble que l'une pour l'autre, et faire une sortie au bord de la mer pour acheter des ingrédients à prix cassé. Tout tourne essentiellement autour de la nourriture, mais devenant amies au fil des pages, elles s'entraident aussi en cas de besoin.
Les chapitres sont courts, chacun s'articulant autour d'un plat ou d'un événement en particulier.

Première constatation : ne lisez jamais ce manga l'estomac vide ou après un repas trop léger. Les pages débordent de nourriture, et cela donne affreusement faim. Pour l'instant, il ne s'agit jamais de plats compliqués, plutôt des recettes simples mais horriblement appétissantes. C'est une torture.
Deuxième constatation : c'est mignon comme tout. La relation entre les deux héroïnes fonctionnent à merveille, malgré leurs différences, car elles tiennent l'une à l'autre, et passer du temps ensemble leur permet aussi d'apprécier leur quotidien avec plus de plaisir. Nous suivons surtout Nomoto, et nous sentons que le contact avec Kasuga compte de plus en plus pour elle. Quant à cette dernière, les quelques indices qu'elle laisse filtrer supposent qu'il en va de même pour elle.

Il s'agissait d'un des titres que j'attendais le plus cette année, et il ne me déçoit pas. C'est attendrissant, réconfortant, cela fait du bien au moral et les deux héroïnes sont excellentes. Maintenant, il me tarde de lire la suite. Mais qu'est-ce que ça donne faim !!!


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Tuc
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Message Posté le : 15/06/24 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:


Le tome 7 est partagé en 2 parties. La première est originale : elle concerne Marigado, un roman très bien écrit mais dont les idées, jamais clairement affirmées, peuvent contribuer à créer la haine entre les différents peuples. Les bibliothécaires s'interrogent alors sur le fait de le censurer ou pas. J'ai bien aimé ce début de tome, avec les nombreuses questions posées sur les effets des livres, sur les objectifs des auteurs, sur qui la légitimité de juger, sur la nécessité et la difficulté d'un contrôle, sur le recul des lecteurs... Des questions qui se posent aussi dans le monde réel et qui, comme dans le manga, n'ont pas de réponse simple.
J'ai aussi trouvé que Marigado faisait aussi beaucoup penser à une sorte de One piece maléfique : comme Luffy, auquel il ressemble physiquement, le héros éponyme du roman veut être le plus libre possible ; mais contrairement à lui, cette liberté se manifeste par un massacre sans scrupules de tous ceux qui lui déplaisent.
De même, One piece et Marigado mettent en scène de façon transparente des peuples réels avec des noms fictifs : dans One piece, les habitants des îles parcourues ont fréquemment des coutumes et un caractère proches de ceux de tel ou tel pays réel (Dressrosa-Espagne, Wa-Japon, Alabasta-Egypte...). Marigado fait la même chose mais en représentant chaque ethnie de façon haineuse.

J'ai moins de choses à dire sur la deuxième partie du volume, qui revient sur les différents personnages et intrigues du manga... que j'ai un peu de mal à me rappeler, compte tenu du rythme de parution. Il est compréhensible, compte tenu de la beauté des dessins ; on ne peut pas avoir un tome de cette qualité graphique tous les 2-3 mois. Mais c'est quand même frustrant.

Cette série reste une de mes pépites quand le tome annuel arrive, tel Bride Stories. C'est vrai que c'est parfois difficile de se rappeler de tout, surtout que l'univers est vaste et contient beaucoup de subtilités, mais l'auteur réussit toujours à trouver un personnage "naïf" qui nécessite qu'on lui rappelle les choses

Sinon, je voulais parler d'une autre série

L'habitant de l'infini, 1 à 4 (édition double)

Je me suis laissé tenté par cette série dont je voyais les tomes depuis quelques temps en librairie et qui me faisait de l'oeil, que l'éditeur (Casterman) définit comme "la série de samouraï ultime", et comme j'aime les séries de samouraï pourquoi pas

Et je dois dire que je suis plutôt déçu.
Sur les dessins d'une part, j'ai en permanence l'impression d'être sur des crayonnés pas fini tellement le trait est léger, l'action est souvent brouillonne aussi et en dehors de l'attaque finale généralement sur une belle double page, je n'y comprends pas grand chose
Sur l'histoire ensuite, l'idée est de suivre un samourai qui a commis de nombreux crimes, qui obtient l'immortalité et doit se racheter en tuant autant de pourris qu'il a tué de personnes biens pour enfin mourir. Et en fait le principe du héros immortel tue beaucoup l'intrigue des combats... même si rapidement on croise un autre samouraï immortel qui... meurt, lui, alors qu'il l'a obtenu de la même façon que le héros, et on ne comprends pas vraiment comment il meurt. Pendant le combat il est dit qu'on peut tuer un immortel... Comment ? Pourquoi ? Pourquoi faire un héros immortel s'il peut mourir ? Bref des éléments sont posés et pas vraiment réutilisé en fait
Et encore faut-il qu'il se passe quelque chose, l'action étant extrêmement lente. En 4 tomes doubles il doit y avoir 3 combats marquant, et encore, plutôt 2

Il n'en reste pas moins une série superbement documentée, et des dessins jolis même si l'auteur n'appuie pas beaucoup sur son crayon, et un duo héros-fille à sauver qui fonctionne bien et qui évolue dans le temps
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Cyril
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Message Posté le : 06/07/24 09:18    Sujet du message: Répondre en citant

Little hands : un personnage principal plutôt solitaire, fils d'un grand champion et petit qui veut devenir un grand handballeur et faire gagner le club qu'il va intégrer au lycée ; ledit club est peu connu mais est constitué de fortes têtes et d'un entraîneur un peu hors norme (en bien comme en mal ; le vieux maître obsédé sexuel, c'est un classique mais je ne crois pas qu'on l'ait eu en sport) ; un ami-rival plus fort (mais avec un complexe) qui apparaît dans la dernière partie du volume ; un défi stupide que le héros ne peut pas vraiment gagner mais qui va lui permettre de montrer son talent ; une équipe rivale que le héros va avoir pour objectif de battre...

Tout autant qu'En selle, Sakamichi, on a affaire à un manga de sport ultra-classique : le héros petit dans un sport (le handball) où il vaut mieux être grand, on a déjà vu ça dans Kuroko's basket, Prince of tennis, Eyeshield 21... Le futur tournoi régional qui s'annonce avec pour objectif d'aller en national aussi. Le côté otaku de Mikage, le personnage principal, existe aussi d'ailleurs chez Sakamichi. Mais j'ai apprécié ce premier volume (j'ai lâché Sakamichi au début du second, après l'avoir testé sans véritable motivation) : je trouve l'humour assez efficace, les dessins plutôt jolis et puis, contrairement au cyclisme, le handball est un sport que j'apprécie, ce qui me donne envie de lui laisser sa chance, mais le manga ne fait que 3 tomes, ce qui est un peu (beaucoup) court.
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