Les bandes dessinées françaises adaptées de mangas

[Cyril]

Ce qui est d'ailleurs normal : on ne peut pas avoir à la fois Lost canvas et Next dimension dans une même oeuvre.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Tuc]

Je m'intéresse tellement peu au scenario de Next Dimension que j'avais oublié que c'était la même guerre sainte que Lost Canvas et que les deux ne pouvaient donc pas coexister

Kuru a quand même poussé le vice en utilisant les mêmes noms de protagonistes pour Sasha, Alone et Tenma ; mais en changeant tous les autres. Ceci dit ça va avec l'idée de mondes alternatifs partageant des similitudes comme défendu dans dark wing
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Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique

[Cyril]

Acheté (en version collector) et lu dans la foulée. C'est un beau pavé, avec 160 pages de BD. Il a quand même fait l'objet de nettement moins de promotion que les précédentes adaptations sorties chez Kana. Ou du moins, si Kana fait le job sur les réseaux sociaux, la grande presse semble s'y être nettement moins intéressé que pour Albator, Goldorak ou Saint Seiya : je ne vois qu'un article récent et un datant de 2 semaines sur Google actu, et seulement dans la presse régionale alors que les autres albums cités avaient eu droit à des articles assez nombreux dans la presse nationale.
Pour quelle raison ? Peut-être l'habitude. Probablement aussi la moindre popularité de la série, qui, en dehors de son générique et éventuellement de ses personnages principaux et du vaisseau, a été moins marquante, comme le signalent d'ailleurs les auteurs. C'était aussi mon cas, même si j'ai revu quelques épisodes lorsque la série est sorti en VHS dans les années 90 : je n'en ai gardé que quelques très vagues souvenirs ; mais l'album m'a rappelé quelques passages, notamment la transformation d'un personnage au début et le combat contre l'empereur éternel à la fin. Je n'avais pas trouvé ces histoires bien passionnantes et le générique présent une ou deux fois à l'intérieur de chaque épisode finissait par devenir soulant.

L'album adapte la première saga de l'animé (plus que le roman), L'empereur de l'espace, rebaptisé ici empereur éternel. Mes souvenirs ne me permettent pas de voir ce qui a changé ou a été conservé dans l'intrigue, notamment pour l'identité du méchant. Ce sont surtout les personnages de Johann et de Flam qui ont connu des évolutions, et ce n'est pas un mal : sans que ça ne soit lourd, la BD revient sur les origines et le trauma initial du capitaine, qui devient ainsi moins lisse et parfait, plus humain et attachant. Quant à Johann Landore, elle n'est plus une cruche enamourée en adoration devant le capitaine mais se méfie de lui, tout en étant assez intelligente pour comprendre ses motifs et évoluer. Du côté des autres personnages, on retrouve les chamailleries entre Mala et Crag et tous me semblent conformes à ce qu'ils étaient à l'origine.
Du côté de l'histoire, la planète Dénef est en crise depuis que les humains qui y habitent (dont des prisonniers qui y ont été enfermés en masse) sont victimes d'une "rétrogradation de l'espèce" qui les transforme en des sortes de grands singes incapables de se contrôler (leur design rappelle pas mal les oozarus de Dragon ball) et serait liée à l'ancienne civilisation de Mégara, dont les héritiers cohabitent assez difficilement avec les humains.

L'album est plaisant à lire, avec ses problèmes de société (conflits raciaux, manipulations, traitement des criminels...), son intrigue et ses mystères qui se dévoilent progressivement, des relations entre les personnages réussies et qui, pour Johann et Flam, évoluent au fil de l'album, de l'action (j'apprécie particulièrement le combat final), de l'humour... La modernisation des dessins, de l'intrigue et des personnages est efficace et rend l'histoire plus intéressante sans pour autant dénaturer l'univers. L'album est donc à la hauteur de ce à quoi nous a habitués la collection.

Du côté de l'édition collector, on a droit à un beau fourreau, et, pour les bonus, à quelques croquis et dessins, à une présentation de Capitaine Flam (les romans d'Hamilton et la série) et à des interviews des 2 auteurs, expliquant leurs relations avec les oeuvres d'origine et les ayant-droit et ce qu'ils ont voulu faire.


Je ne crois pas qu'il y ait eu d'annonces pour les prochains albums de la collection (en dehors de Saint Seiya qui continue à son rythme) : pour rester dans la SF, j'aimerais bien Cobra ou Ulysse 31.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.