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shun Mangaversien·ne
Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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Posté le : 17/02/05 23:39 Sujet du message: Re: Réaction |
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herbv a écrit: | Et le dernier chapitre, s'il est pas mal car il surprend assez et explique pas mal de choses (encore que...), démontre pour moi l'incapacité pour l'auteur d'intégrer cette signification au cours du récit pour intriguer le lecteur, l'intéresser tout au long de sa lecture. Si c'est volontaire, c'est totalement loupé car du coup, on s'emmerde plutôt fermement les 2/3 de l'oeuvre dans son ensemble. |
pour ma part c'est un choix de l'auteur justement, pourquoi utilisé le schéma classic ? soit celui de clamp avec l'intrigue, ici il c'est tourné vers "6 èm sens"
avec l'effet de surprise.
aussi non pour ma part la représentation des questions était franchement très original et bien faites, j'ai tout simplement adoré, là ou d'autres manga me soule avec leur bonne moral. _________________ Groupe facebook de vente manga en Belgique :
https://www.facebook.com/groups/1024308591038526/ |
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Anko Mangaversien·ne
Inscrit le : 27 Mai 2004 Localisation : entourée de montagnes...
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Posté le : 18/02/05 00:35 Sujet du message: |
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La fin de ce deuxième volume m'a laissée plus que perplexe. Autant la série était sur ma liste d'achat à la fin du premier, autant cet achat est maintenant remis en question...
Aborder le problème de la stupidité/folie humaine à travers une déesse est une façon originale d'aborder le problème, mais la question en elle-même est traitée de façon beaucoup beaucoup trop classique. Oui, la guerre c'est mal et les humains sont naturellement enclin aux mauvais sentiments, c'est limite du rabâchage. Et la violence naturelle humaine est présentée d'une façon beaucoup trop grossière !
Quant au retournement final... apporte-t-il réellement quelque chose à l'histoire ? Il répond certe à deux ou trois questions anecdotiques introduites de façon pas très subtiles dans le récit (le coup de l'amnésie notamment), et ça sent l'auteur qui voulait utiliser un effet et qui a jetté son dévolu sur une technique qui commence à devenir trop courante. Un twist final apporte rarement du génie à l'histoire si elle a été mal traitée tout du long...
Plus encore, je n'ai pas ressenti le petit plus, le frisson qui transforme la lecture en un vrai moment de plaisir Ce deuxième volume est donc une déception... |
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herbv Modérateur
Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 18/02/05 00:49 Sujet du message: Oui |
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Anko a écrit: | Quant au retournement final... apporte-t-il réellement quelque chose à l'histoire ? |
Pour moi, il est en trop. Il aurait fallu distiller le doute au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue et laisser le lecteur dans l'incertitude, dans l'interprétation personnelle par l'allégorie de l'avant dernier chapitre. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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Danath Mangaversien·ne
Inscrit le : 01 Oct 2004 Localisation : Strasbourg ... enfin presque !
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Posté le : 18/02/05 11:25 Sujet du message: |
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Extrème. C'est le premier mot qui me vient à la suite de la lecture des deux tomes de la Musique de Marie.
C'est mitigé que j'ai refermé le deuxième tome. D'un côté, la lecture ne m'a pas été particulièrement désagréable, d'un autre, le message, auquel je n'adhère pas, est amené avec une subtilité éléphantesque.
Attention spoils.
Il est difficile de rentrer dans l'univers et de s'identifier aux personnages. Graphiquement, ya de l'idée mais l'extrèmisme des sentiments de Phiphy pour Kai, de Kai pour Marie ou même l'idyllisme du monde rend l'histoire assez vaine dans le premier tome. Le début du tome 2 reprend la routine du tome 1 jusqu'à ce que, avec un passage d'une extrème à l'autre, la technologie marche parfaitement et les Hommes se battent entre eux. Et puis on nous donne l'explication. De mémoire, deux petits indices seulement pouvaient nous mettre sur la voie (quand le père de Phiphy lui parle de Kai et à Tadde avec les religieux). Du fait, la révélation des multiples rebondissements m'a tout de suite fait imaginer l'auteur, jubilant devant ses planches en s'adressant mentalement à son lecteur "Ahah ! et celle-là ? tu t'y attendais pas à celle-là , hein ?".
Blague à part, il y a ensuite la thématique, assez peu originale, du choix pour l'élu/messie. Mais a-t'il vraiment le choix ? Premièrement on lui a "implanté" l'amour pour la déesse (et l'une des deux options entraine la disparition de celle-ci) et d'autre part, alors qu'il manifeste une préférence pour une option, il voit (ou on lui assène la vision) des futurs possibles (ou peut-être des passés ?), eux aussi extrèmistes (cà d sans aucune nuance) et évidemment non engageants qui lui font changer d'avis.
Il reste le message de technologie qui pervertit les moeurs, de l'incapacité des Hommes à s'auto-gérer et d'où la nécessité d'une instance morale supérieure. Le tout est assez pessimiste, sans espoir et régressif. Un "Oh, le monde c'était mieux avant !" avec l'accent de Cabrel (d'ailleurs ça doit être pour ça que la déesse s'appelle Marie ... je ).
La Musique de Marie n'est pas particulièrement désagréable à lire, je me répète, mais il faut adhérer à l'univers (utopique mais sans saveur), au message (douteux selon moi) et à la lourdeur avec laquelle il sont présenté.
Bon ... Tout ça pour dire que je suis d'accord avec Herbv et Laotzi ... _________________ Montrez-moi un secteur où tout fonctionne à merveille et je vous montrerai quelqu'un qui cherche à couvrir les bavures. Les vrais navires tanguent.
Soeur Bellonda, Bene Gesserit |
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