[OTOGI MATSURI]

[cosmos]

Il est super doué dans son domaine, ce jeu en particulier, mais c'est tout ce qu'on voit de lui. J'ai bien aimé le fait qu'il ne réalise même pas que ce soit une bombe à retardement qu'il ait entre les mains la 1ère fois (alors que pourtant, un compte à rebours façon 10... 9... 8... 7... sur une bombe, y a pas 50 interprétations possibles). Et qu'il se rende compte de son manque de discernement après. �a faisait un peu comme regarder une jeu télévisé où un candidat a l'air de bloquer sur une question pourtant évidente, on a envie de lui dire "raaaah, mais c'est évident !" sauf que le fait d'être de l'autre côté de la caméra change beaucoup de choses

De même, à la fin il s'en sort juste grâce à sa chance. Si un autre participant ne l'avait pas précédé, il aurait sauté sur la bombe et game over. Pour le moment je trouve qu'il fait surtout montre d'une bonne capacité d'analyse après coup : il joue un peu le rôle du commentateur, qui permet au lecteur de mieux comprendre les enjeux d'une situation ou pourquoi tel personnage a été vachement finaud sur ce coup-là. Mais sinon il est comme les autres, en train de trouver ses marques dans le jeu grandeur nature.

Le trait froid c'est ma réplique !! Plus sérieusement, entre 2 comics moches des années 90 que j'emprunte en ce moment à la bibliothèque (le super combo bleu flash/jaune canari/rouge tomate/vert pomme de la palette des couleurs des coloristes de l'époque aura un jour raison de mes yeux), j'apprécie des dessins jolis
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[cosmos]

Après, 5 tomes parus, plutôt déçu par BTOOM! Autant les scènes d'action sont impeccables, autant la psychologie de certains personnages laisse cruellement à désirer. Dans ce jeu de survie, l'entraide peut vite virer à la trahison dès que les inconvénients à rester ensemble dépassent légèrement les avantages, et l'auteur rend très bien cette tension, qui fait que les joueurs ont bien du mal à ne pas se méfier de tous les autres, même ceux qui se prétendent sincèrement leurs amis.

Par contre, le personnage de Himiko est une sorte de gros WTF?! sur pattes (en plus d'être le principal générateur de fan service de la série). Lycéenne traumatisée par les hommes suite à quelques expériences sordides avant et après son arrivée sur l'île, elle possède cette capacité hallucinante de faire surgir des personnages clichés autour d'elle, tout en en devenant un elle aussi. C'est d'autant plus dommage que dans Otogi Matsuri, les relations amicales ou amoureuses entre les personnages étaient assez finement rendues, chose qu'on n'attendait pas spécialement dans un titre très orienté action.

Le dessin a aussi perdu la douceur qu'il avait dans lâ??Å?uvre précédente du mangaka, dans BTOOOM! il se fait plus froid et anguleux, exagérant parfois encore plus le côté psychopathe déjà pas très fin à la base de certains antagonistes. Adieu aussi l'exotisme des démons qui envahissaient Miyakono (ok, dans le contexte, c'est normal - tout ça pour dire que rien ne témoigne de l'imagination graphique de l'auteur).

Avec le talent qu'on avait vu à lâ??Å?uvre dans Otogi Matsuri, on était sincèrement en droit d'attendre plus de Junya Inoue. Même si certains passages nous font comprendre que ce jeu cruel n'est finalement qu'une version un peu extrapolée de certaines émissions de télé-réalité, les quelques bonnes idées de ce style souffrent de la cohabitation avec des personnages complètement ratés.
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[sushikouli]

[shun]

[sushikouli]

Et c'est quoi la "politique actuelle" de doki-doki ? (éditeur que tu n'as jamais vraiment aimé...)
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[shun]

bah si je l'ai aimé la première année avec otogi justement ou encore le cortège des 100 démons, depuis c'est série z a gogo avec de temps en temps des titres qui qui sortent du lots mais non prévu éditorialement comme tels, juste le "hasard" dû a l'éditeur d'origine
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[sushikouli]

Mouaich... Avec un directeur éditorial qui parle japonais, je doute sincèrement que leurs choix soient dus au hasard.

Cette année, ils ont sortis 6 nouveautés, dont un spin-off. J'en ai acheté 2, 2 autres je ne suis pas la cible, et les deux derniers, j'attends des avis sur l'avancée des titres. Je trouve que c'est plutôt une bonne moyenne.

Et au moins ils n'inondent pas le marché avec 20 sorties par mois.
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