[COQ DE COMBAT]

[kent]

O_o!! ça reprend bien du coup!
Pas mal cette couv!
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[kent]

Il est vraiment dommage que l'éditeur Delcourt ait eu à reprendre les couvs, du coup si on veut une belle collec, va falloir se retaper tout l'achat..
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[chris936]

Tu devrais plutôt les remercier d'offrir cette possibilité, non ? Au Japon, ils ont pas eu le choix : ils ont été obligés de subir le changement de couv' à partir du tome 20.
Estime-toi heureux de pouvoir racheter les 19 premiers "pour avoir une belle collec", si c'est si important pour toi.

Perso, c'est une initiative que je soutiens. Idem pour la série. Du coup, je compte bien me refaire les 19 premiers volumes dans la nouvelle édition, et c'est vraiment pas dans un souci d'homogénéité dans la bibliothèque.

[kent]

Bien évidemment j'aurai préféré avoir le même design pour pas avoir à les racheter mais je respecte le travail de Delcourt de tout nous reproposer avec les nouvelles couv qui sont d'ailleurs plus jolies.
Je tiens quand même à confesser mon envie de voler les couvs du 1et et 2éme tomes à la fnac ce midi...arf
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[taikun]

J'ai moi aussi acheté les premiers volumes et le tome 20. Je m'etais arrêté au tome 12 donc il va falloir que je rattrape mon retard quand la réimpression aura rattrapé tout ca. Par contre, encore un coup de gueule envers Delcourt. Si les couvertures sont belles et classieuses, elles sont encore bien fragiles et à peine on feuillette un tome que les bordures sont abîmées et laisse un aspect de déchirure blanche. Décidemment, Delcourt et la solidité des couvertures, ca fais 2.
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[EdenA]

Je ne sais pas pour Coq de combat, dont les couvs ont l'air d'être dans un style papier "recyclé" (dans son aspect brun, etc), mais pour ses autres formats où ça péchait clairement, Akata a enfin changé de fabrication. Donc tous ses nouveaux tomes ne souffrent plus des défauts des anciens. Il était temps, après toutes ces années, mais ça fait plaisir .

[Cyril]

La série fait partie de celles que j’avais en stock depuis longtemps sans l’avoir lue (du moins intégralement : de mémoire, je m’étais arrêté aux premiers combats du tournoi Banryu-Kaï vs Team Toma). L'ayant complétée, c’est désormais chose faire, en recommençant du début pour bien me rappeler de tout. Ca n’a pas été trop long, les tomes se lisant très vite, surtout vers la fin (10 mn parfois : je crois que c’est un record).


Le manga est intéressant sur pas mal de points : son anti-héros, parr-marricide, violeur, assassin, tricheur… a tout pour susciter l’antipathie et la suscite le plus souvent. Sa description des différentes techniques de combat et ses dessins lors des affrontements sont spectaculaires (à propos des dessins, je préfère assez largement les couvertures marrons de la seconde partie du manga : elles lui donnent un cachet spécifique). Les problèmes de société qu’il décrit (violence exacerbée, pression sociale, sport-spectacle…) sont réels et expliquent en partie, à défaut de la justifier (mais on peut se demander si les auteurs ne veulent vraiment pas la justifier), la violence de Ryo Narushima. Des personnages comme Sugawara ou Tôma, plus droits, ou Tiokichi, l’ami de Ryo, prêt à pas mal de sacrifices pour lui, sont parfois attachants.


A côté, il y a quand même des problèmes sur la cohérence du manga : j’avais déjà critiqué le passage en Chine et il dénote effectivement beaucoup par rapport au reste, et ne sera d’ailleurs guère réutilisé par la suite. De façon générale, le scénario ne semble pas vraiment maîtrisé sur le long terme, avec des passages aux conséquences insuffisamment développées : la partie en Chine par exemple ; mais aussi le passé de Narushima qui est décrit comme terrible (en dehors même du double meurtre) mais dont le seul autre élément qui nous est décrit est le fait qu’il était un gaucher contrarié (ce qui aboutit à un retournement de situation lors du combat contre Sugawara mais n’est plus exploité ensuite) ; la relation de Seiki avec son père est aussi difficilement compréhensible : on ne nous explique pas vraiment en quoi ce dernier est malsain au point que cela pousse sa fille à le fuir. Les fins d’arc (celui de Toma par exemple) sont souvent bâclées.


Certains passages sont bizarres, comme (toujours) la partie en Chine avec son histoire de chi qui fait penser au courant dans One piece ou encore le dernier arc avec les deux frères complètement tarés et, pour l’un d’entre eux, abusivement fort ; certains passages rêvés-imaginés par les personnages alors que, parfois, un combat est en cours font se demander ce qu’ils (ou ce que les auteurs) ont fumé.... Je me suis aussi demandé pourquoi l’aîné des deux frères en rajoute encore sur la noirceur de Narushima alors que, dans ce dernier arc, celui-ci se montre plutôt sympathique – ce qui aurait pu être vu comme une conséquence de sa confrontation avec Tôma, si cela avait été un peu plus creusé et si le scénario ne nous avait pas montré que l’ex-danseur angélique avait échoué et avait au contraire été contaminé par la noirceur de Narushima.


La « morale » de l’oeuvre laisse aussi perplexe – et les postfaces de Dominique Véret dans les premiers tomes n’aident pas. La violence extrême de Narushima, le non-respect des règles… semblent parfois justifiés par la violence et l’hypocrisie de la société et préférables à une vie plus policée considérée comme un affaiblissement par rapport aux règles plus traditionnelles (le nationalisme japonais). C’est particulièrement vrai avec Kurokawa, le personnage du maître de Narushima qui est plus ou moins censé être un sage et qui est un ancien proche du célèbre écrivain Mishima.


Un manga qui n’est pas dénué de qualités, notamment graphiques, mais qui laisse quand même dubitatif à pas mal de moments, en raison d’assez grosses faiblesses narratives et d’une morale (pas toujours explicite) assez douteuse.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Gemini_]

[EdenA]

Dominique Véret, c'était quand même un cas...Je me souviens d'une préface de Mon vieux que j'avais trouvé particulièrement border (une histoire de nécessité de revenir à des homme nécessairement viril et fort pour leur famille, à l'opposé du mâle efféminé que la société tend à produire, bla bla bla). Je pense qu'un bon paquet de ses préfaces ont mal, très mal vieilli et doivent sentir le vieux mâle rance machiste aujourd'hui

[Cyril]

Elles avaient déjà très mal vieilli au moment de leur sortie.

C'est marrant parce que chez Akata, à la même époque, il y avait aussi des titres comme Fruits Basket ou Otomen, qui n'avaient pas précisément la même philosophie.
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