Chroniques comics (2)

[michael]

Quand je disais bien connaître le Spidey original, je parlais des fondamentaux et pas des dernières histoires parues (qui n'ont à mon sens vraiment aucune incidence sur ce run), à savoir sa maxime "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" et sa volonté de ne pas franchir les limites de la morale (ne pas voler, (...) , et oh grand jamais, buter quelqu'un).
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Cyril]

Il y a quand même des événements qui ont des conséquences, même si ça ne gêne pas vraiment la compréhension globale du titre : Peter et Mary-Jane qui ne sont plus ensemble, le personnage de Carlie dont je ne connais pas l'histoire (c'est ça qui m'a le plus embêté dans le volume ; après, Google et Wikipedia sont mes amis mais je n'ai pas envie de me faire spoiler sur Superior), Jameson maire...
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[michael]

Ah oui, comme je suis ça régulièrement je ne me suis pas rendu compte que le scénariste a effectivement fait bien bouger les choses dans l'univers de Peter Parker.
Sans te spoiler sur Superior, il y a eu l'event (très controversé) One more day où Tante may se prend une balle a la place de son neveu. Il cherche à la sauver par tous les moyens (il va voir docteur Strange et d'autres) mais rien ne marche, en dernier recours il accepte la proposition de Mephisto de sauver sa tante et d'effacer la mémoire de tout le monde quant à son identité (il a dévoilé son visage pendant Civil War) en échange... de son mariage avec Mary Jane ! ça a bien hurlé dans les chaumières, Marvel voulait clairement se débarrasser de Mary Jane. Elle se souvient qu'il est Spider-man, mais le diable a arrangé le truc comme quoi il se serait pas pointé à leur mariage, assommé par un vilain... donc ils n'ont jamais été marié et ne veulent plus être ensemble (même si ça flirte).
Peter a eu du coup une copine, Carlie, qui l'a largué quand elle a découvert sa double identité, car il n'a fait que lui mentir... Et petit truc a savoir, elle a recueilli les derniers mots de Peter dans le corps d'Octopus mourant, il lui a dit "C'est moi Peter..." Elle n'a pas cru/compris grand chose, mais elle a du coup des soupçons quand le Spider-man "supérieur" se montre bien bourrin...
Jameson maire, c'est l'auteur qui a pensé qu'avec le déclin de la presse écrite, il valait mieux lui donner plus de pouvoir et l'ancien rédac en chef du Buggle (repris par Robertson) en a profité pour fonder une milice municipale anti-Spider-man, entre autre.
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Cyril]

Merci pour ces renseignements ; pour One more day, je connaissais (et détestais) l'idée de départ mais pas ce qui s'était passé ensuite. Et je savais aussi que Jameson était devenu maire, mais sans plus de détails. C'est surtout Carlie qui m'intéressait, notamment parce que la scène que tu décris étais préésente et que je pensais qu'elle avait un lien avec Doc Ock.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Cyril]

J'ai lu ces derniers mois les 3 volumes du Sandman (que je connaissais pas) parus chez Urban Comics. Sans surprise et comme tout le monde, j'ai beaucoup aimé. Les dessins sont assez variés et permettent de bien mettre en valeur les différentes facettes des personnages, principaux comme secondaires (au premier rang desquels le Sandman, bien sûr). L'alternance entre des arcs assez longs et d'autres plus courts permet aussi de présenter des histoires très différentes.

Parmi les premières, j'ai beaucoup apprécié La saison des brumes qui occupe l'essentiel du tome 2 et qui offre de nombreuses possibilités (j'ai moins accroché au jeu de soi et à son monde imaginaire dans le volume 3) ; et puis sa chute est particulièrement géniale (Les couchers de soleil ont de la gueule, vieux salaud.) Dans les secondes, pas mal d'histoires variées se déroulant à diverses époques et mettant en avant les différentes facettes du Rêve, avec parfois des aspects humains comme son amitié avec l'homme immortel ou son rire devant el précédent Sandman.

C'est souvent assez glauque (la convention sur les tueurs en série) sans cependant être désespéré, pas mal d'histoires finissant (relativement) bien et le Sandman aidant les personnages du comics. L'humour est aussi très présent, notamment avec le côté décalé de certains personnages (Caïn et Abel par exemple) ou situations.

C'est parfois aussi un peu confus, mais plus rarement que je ne le craignais : en général, le but de Gaiman, s'il n'est pas clair au début, apparaît au fil de l'histoire et on comprend ce qu'il voulait dire. Et il y a les gros dossiers présents en fin de volume qui apportent aussi pas mal d'éclaircissements - je regrette quand même que, dans le tome 3, il n'y ait rien sur Le théâtre de minuit parce que, même si là aussi certains éléments deviennent plus clairs vers la fin, j'ai toujours du mal.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Taliesin]

Le théâtre de minuit? Songe d'une nuit d'été? J'ai lu Sandman en anglais et à l'époque non plus je n'avais pas trop compris ce passage, et c'est un peu pareil à chaque apparition Shakespearienne, peut-être un bagage culturel qui nous manque. J'ai eu l'impression en achetant le Companion (qui est dispatché dans l'édition d'Urban) d'un mieux mais je n'ai plus de souvenirs maintenant.

Le jeu de soi est effectivement l'album que les lecteurs ont le moins aimé. Dans le Companion, Neil Gaiman explique aussi qu'il a eu ce retour. J'ai adoré cet arc. Il disait qu'en revanche, les lectrices ont adhéré, et qu'il a pensé ce chapitre pour un public féminin. A l'époque, aux Etats-Unis, Sandman possédait un lectorat féminin conséquent (je crois qu'on était presque à du 50-50, rarement vu en comics à l'époque).
_________________
Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Cyril]

C'est inspiré d'une pièce de Sheakespeare, Le théâtre de minuit ? Du coup, ça m'aiderait certainement de lire la pièce (Le songe d'une nuit d'été, je l'ai déjà lu et en plus, je suis habitué aux références avec la série animée Gargoyles).
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[michael]

Transmetropolitan 2

Si j'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Spider Jérusalem, cette ambiance déjantée, ces répliques nerveuses et inspirées, je dois dire que je reste tout de même sur ma faim en comparaison avec le premier volume. Là où nous avions une présentation riche et pleine de sens de plusieurs éléments d'un univers futuriste fou et si proche du notre, tout l'album se concentre uniquement sur l'élection présidentielle et j'avoue avoir trouvé parfois ça un peu long.
En tous les cas j'ai beaucoup moins apprécié cette lecture, qui reste globalement d'un bon niveau.



Spider-man 14

Du Superior Venom au programme, mais pas forcément pour notre plus grand plaisir !
Il y a évidemment plusieurs bonnes idées et quelques bons moments, le symbiote exacerbe encore les travers de ce Spidey/Otto (dans des scènes qui ont des similitudes avec le dispensable Spider-Man 3 de Sam Raimi) mais cela est trop entrecoupé de séquences Bouffon vert et sa clique puis il y a de quoi rester sceptique quand on voit ce "Superior Venom" tenir en respect tous les Avengers réunis. Dan Slott est auteur du script mais pas des dialogues, je trouve que ça se ressent... même le truc qui prépare gentiment le retour de Peter ne nous fait rien ressentir.
Superior Spider-man Team-up ce mois-ci avec Namor, plutôt bien illustré mais anecdotique.
Scarlet Spider et son Kaine me gonfle passablement... C'est juste chiant.
Les Superior Foes of Spider-man qui n'en portent que le nom sont moins bien écrit que d'habitude.
Bref, la revue est passable ce mois-ci (les autres ont l'air encore en moins bon état... La dynamique Marvel Now est déjà retombée).



Uncanny Avengers 3

Numéro mitigé en ce qui me concerne.
Les deux très attendus épisodes de Uncanny Avengers déçoivent un peu, le souffle épique se fait moins ressentir, la faute principalement aux graphismes de McNiven. S'il est certes difficile de passer après Acuña, l'artiste est tout de même bien moins appliqué qu'il a déjà pu l'être sur ses magnifiques planches de Civil War ou Old man Logan. Mais Remender utilise aussi quelques raccourcis scénaristiques qui laissent sceptique.
Mighty Avengers conserve les mêmes qualités et défauts : quelques bons moments, un ensemble trop bavard, des caractérisations de personnages pas forcément très réussies... Plutôt moyen en somme.
Avengers Arena s'achève avec ce numéro. Si la conclusion me semble un peu rapide et pas forcément à la hauteur du niveau général de la série, cela reste un bon moment. Un mot touchant de Hopeless nous apprend que le scénariste ne croyait pas vraiment lui-même au concept survival de la série et que c'est finalement le travail dont il est le plus satisfait... Merci à ces deux auteurs !



Deadpool 6

J'avoue que j'ai pris le risque d'acheter ce numéro après avoir cédé faiblement à la couverture et un rapide feuilletage...
Deadpool est un "héros" qui peut être très drôle, parfois touchant, souvent insupportable... On évite là la dernière option.
Une première histoire met en scène le mercenaire dans les années 70, puis à notre époque, qui tient absolument à s'incruster dans l'équipe des Héros à louer. Luke Cage et ses réactions extrêmes face au personnage qu'il ne supporte pas provoquent souvent le sourire.
Les choses vraiment sérieuses commencent avec le troisième épisode de la revue qui ouvre l'arc Le bon, la brute et le truand. Cette fois-ci pas de délire ou d'humour à la limite du lourd. Les auteurs ont réussi à rendre avec force la dimension dramatique du personnage car ses répliques tordues nous font oublier qu'il est issu du même programme de création de supers soldats que Wolverine où il a subi les pires tortures avant de se faire jeter comme un déchet.
Deadpool a appris qu'il est suivi et régulièrement endormi pour pour que des organes lui soit prélevé. Il cherche alors de l'aide chez les héros de sa connaissance qui ont un rapport avec le Département K, Wolverine et Captain America, qui évidemment, vu le peu d'estime qu'il suscite, l'envoient bouler. Sa solitude ne pourrait être plus désespérante (il dort dans des appartement où ont eu lieu des meurtres, seuls refuges accessibles), surtout lorsqu'il doit faire face au pire.
Dessins exceptionnels pour cet excellent épisode d'introduction.



Deadpool 7

Deadpool est captif d'un centre militaire en Corée du Nord où l'on se sert de ses organes pour fabriquer des soldats aux pouvoirs mutants et l'heure n'est franchement pas à la rigolade.
Pas de fun ni de combats cool au programme. Ce récit est dur, grave, violent ; certaines scènes sur la fin de la revue m'ont glacé les sangs. Captain America et Wolverine, conviés de force à la fête, sont extrêmement bien utilisés mais c'est bien Deadpool qui est au centre de cette intrigue. Mon regard sur lui, qui avait déjà évolué avec Uncanny X-Force, ne sera plus le même.
Ce numéro de la revue Deadpool est une très grosse surprise pour ma part, avec une histoire bien ficelé et écrite par Duggan et Posehn, et vraiment magnifiquement illustrée par Shalvey.
Que dire si ce n'est que je vous recommande vivement ma meilleure lecture comics de cet été.
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

@Cyril: Je ne sais pas. C'est peut-être un quiproquo de ma part alors .

@michael: J'ai moins aimé l'élection aussi dans Transmetropolitan mais j'aime cette série malgré tout. Il y a quelque chose qui me plaît dedans, peut-être l'ambiance ou les dessins, puis son côté crado. Le volume 1 était génial, surtout les ressuscités . La fin de la série est chouette aussi mais il y a clairement un petit creux dans mes lointains souvenirs .


De mon côté, j'ai lu Sweet Tooth volume 1: Out of the woods de Jeff Lemire. Un peu comme michael, je ne trouve pas ce titre exceptionnel. Ceci dit, je me demande quand même ce qui a pu arriver aux humains dans cet univers. Voir Lemire en couleur change pas mal, surtout après avoir lu le merveilleux et bien plus posé Essex County. Le recueil est rapide à lire car les planches sont très grosses et il y a peu de texte. Ca reste intriguant à mes yeux et j'ai envie de connaître la suite. Le tout se base aussi pas mal sur cette relation entre le big guy et Gus (ou Sweet Tooth). Comme le héros qui a toujours vécu loin de tout, on est perdu et on ne sait pas grand chose de ce monde. J'aurais vraiment aimé réussir à acheter les volumes 3 4 5 d'occasion mais ils n'y étaient plus quand je suis retournée à la librairie. Surtout qu'avec l'euro fort, ça me faisait entre 4 et 5� le TPB.


The Unwritten volume 2: Inside Man

Tommy Taylor se trouve en bien mauvaise posture en Suisse où il est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Il est alors transféré dans une prison en attendant d'être extradé dans un autre pays, où les détenus parlent français. C'est l'occasion d'une petite percée dans l'univers carcéral. Volume souvent durement critiqué en français, c'est en partie à cause de lui que j'ai tant hésité à commencer The Unwritten, en plus du dessin fade au possible de Peter Gross. Je crois que je m'attendais à tellement de nullité que j'ai trouvé le volume super bien. Le passage en prison n'apporte pas tant, mais l'autre moitié, où on se retrouve projeté en pleine Allemagne nazie et où on voit comment les histoires peuvent être déformées m'a beaucoup plu. J'ai vraiment hâte de lire la suite! (ça m'apprendra à écrire si tard, je n'arrive plus trop à me souvenir de tout)
_________________
Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[michael]

Spider-man 15

Les pompiers sont des gens biens ! C'est le message que voulaient nous faire passer les auteurs de l'épisode tie-in à Inhumanity. Graphiquement très plaisant, on y voit les conséquences de l'event Infinity sur New York qui s'en prend plein la tronche, comme tous les deux mois, et ce qui peut arriver quand une arme alien tombe entre des mains peu soucieuses du bien d'autrui... Plutôt sympatoch...
Dans le malheureusement unique épisode de Superior, des Bouffons, des Avengers et du Peter Parker au programme... Comment dire ? C'est plaisant mais c'est lent... vivement que ça avance !
Dans Superior Team-up, Daredevil et Punisher se joignent à la fête. Comme d'hab c'est joli mais ça ne vole pas bien haut.
Superior foes est la bouffée d'air frais du mag', pour ne pas changer non plus.
Et pour finir sur une bonne nouvelle : nous lisons le dernier épisode du très irrégulier et peu palpitant Scarlet Spider dans ce numéro !
Mieux que le mois dernier, mais toujours un peu frustrant en somme...


X-men 15 : Le procès de Jean Grey (1/6)

Les Uncanny sont de retour au sommaire après trois mois de passage à vide de la revue et en plus de cela il y a un cross-over avec les Gardiens de la galaxie dans All-new... Je tente donc à nouveau.
Uncanny revient lié à Inhumanity... Les tie-in sont souvent un peu faiblard, là c'est honorable sans être transcendant (surtout graphiquement).
All-new fait du bien aux yeux, Immonen est toujours aussi bon, mais Bendis prend son temps par contre... Plutôt bon, grâce aux dessins.
Amazing me laisse perplexe : c'est vraiment Aaron qui a écrit ce truc ?? Là les dessins, aussi agréables qu'ils soient, ne peuvent rien faire pour remonter le niveau tant c'est ridicule et mal écrit.
Cable & X-force souffre des présences du relou et inintéressant Stryfe et du pas crédible pour deux sous Bishop. La série n'a jamais vraiment décollé, vivement qu'elle se termine.
Difficile de me prononcer sur A + X puisque je débarque sur cet épisode conclusif mais ça m'a semblé très moyen et je pense surtout qu'une confrontation Cyclops / Captain America mérite autre chose qu'un traitement humoristique...
Numéro de transition vers, je l'espère, un meilleur niveau le mois prochain.



Iron man 15 : Le procès de Jean Grey (2/6)

Respirez profondemment. Visualisez une forêt paisible traversée par un ruisseau au courant apaisant... Maintenant essayons de relativiser. Un épisode quelconque est vendu sous forme de reliure souple de 20 pages et coûte entre 4 et 5 dollars aux US...
Donc avoir uniquement deux épisodes sur cinq de plutôt bons dans une revue française est toujours une bonne affaire par rapport à la VO !
Bon, j'aurai essayé... Sérieusement, l'épisode de Iron man lié à Inhumanity est mal fichu et les deux autres du truc Hypervelocity sont illisibles. Je veux dire, vraiment illisibles : je me suis acharné quelques minutes et j'en ai eu mal au crâne. C'est certainement la première fois que je saute des pages lors d'une première lecture.
Une fois cette expérience traumatisante passée, vous pouvez apprécier les séries restantes qui paraissent géniales en comparaison. Plusieurs dialogues des Gardiens font mouche, notamment entre Rocket et Stark, et j'ai l'impression que le changement de scénariste a fait du bien à Nova.
Niveau minable et excellent, donc moyen.
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[michael]

Je continue mon journal de lecteur comics en solitaire (mais je ne sais pas combien de temps ça va durer, de moins en moins envie de lire du super-collant et je reprends pas mal de lecture manga).


Deadpool 8

Le dernier épisode de la sage Le bon, la brute et le truand tient ses promesses et clôt avec les mêmes qualités cette histoire forte et dure du mercenaire à la grande bouche.
La suite continue des intrigues qui ont eu lieu avant, reprenant des personnages qui à priori sont en place depuis le numéro du magazine. Il y a complot au sein du Shield, Deadpool devient une cible et c'est très bien fait, dans une ambiance plus détendue. Ce nouveau récit est tout de même moins marquant, surtout si l'on prend un peu le train en marche, mais donne envie de lire la suite...
Il faudra attendre la mi-novembre pour le prochain numéro !


Spider-man universe 11

Hum... On a beau être plutôt fan d'un personnage, ça trouve vite ses limites si on ne nous présente rien de bien convaincant.
Que Venom affronte Toxin dans une opposition très peu intéressante entre gros monstres et au final hyper classique, c'est déjà peu enthousiasmant, mais quand dans la deuxième partie de la revue la qualité graphique baisse et le récit devient vain et ridicule (Le symbiote qui prend possession d'une voiture ! C'est idiot mais en plus tellement laid et risible mis en image !), on se dit qu'il faut clairement arrêter les frais.
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

Vive les manga

Et les comics non super-collants sinon?

Pour ma part, j'ai repris la série régulière de Books of Magic avec John Ney Rieber au scénario. Je dois dire que j'accroche beaucoup à cette histoire, qui a une ambiance Vertigo fantasy des années 90 comme j'aime (assez proche de Sandman donc). Je trouve le personnage de Timothy Hunter très attachant, alors que je ne suis d'ordinaire pas fan d'ado. Tim est tiraillé entre sa vie d'ado qu'il voudrait mener normalement, et les diverses interventions provenant du monde des Faeries qui viennent l'importuner. C'est aussi sombre et les intrigues parfois bizarres, en tout cas je trouve ça très chouette!
_________________
Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Cyril]

[Sever]

POWERGIRL t.2
Scénario: Palmiotti Jimmy
Dessin: Conner Amanda

Je viens de finir ce 2ème tome que j'ai lu avec grand plaisir : des personnages attachants, des punch-lines et des situations marrantes. Du fun intelligent sans prises de têtes.
Je conseille fortement.

[Cyril]

Je confirme que Power Girl est très bon (hélas, les auteurs changent après ce deuxième volume) : bien dessiné, sexy sans être racoleur ou graveleux, avec de l'action et beaucoup d'humour (Vartox). Et Power Girl est un personnage très réussi, que ce soit en femme normale (malgré ses deux atouts hors norme ) chef d'entreprise ou en super-héroïne.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.