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nathalie b Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Sept 2006
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Posté le : 18/09/07 11:36 Sujet du message: |
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Aïe Seizon life, je trouve ça pas terrible, moi non plus!!
Non, quand je parle de Kawaguchi, c'est de ses oeuvres en tant que scénariste (et dessinateur, bien sûr), à savoir Zipang ou Spirit of the sun (Eagle est interrompu, malheureusement). Je te les conseille, si tu ne les as pas lues. Ca pose le même genre de questions que Survivant - Spirit parle d'ailleurs d'un Japon détruit - dans le même contexte "aventure". |
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Marie Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Oct 2002 Localisation : Belgique
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Posté le : 18/09/07 16:02 Sujet du message: |
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nathalie b a écrit: | Bref, c'est passionnant ! lisez-le !!! |
Oui, oui. Je plussoie. Il m'a bien fallu deux tomes pour accrocher réellement, mais maintenant Survivant est une des séries que je suis avec le plus d'impatience (avec Zipang ^^) |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 18/09/07 19:57 Sujet du message: |
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Tiens, nathalie b., tu es adaptatrice de la série ?
Et bien merci pour cet excellent travail (enfin, déjà je paye les albums, donc ça devrait suffir mais...), cette série est une des sorties que j'attends le plus parmis les séries que je suis, et avec une adaptation foireuse, le plaisir à suivre la chose serait moindre
Sinon j'ai aussi adoré Dragon Head, mais les ambiances, le rythme, le traitement, enfin à peu près tout diffère... ne reste en commum que l'univers apocalyptique. _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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kynoo Mangaversien·ne

Inscrit le : 16 Jan 2004
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Posté le : 18/09/07 20:19 Sujet du message: |
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Un avis un peu dissonnant par rapport à ce chorus de louanges : Survivant commence à me lasser, principalement à cause de la répétitivité des situations de rencontre avec des survivants humains.
Saitô semble incapable de créer autre chose ques des brutes épaisses, avides et frustes par contraste avec le "bon sauvage" Satoru. |
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Corti Mangaversien·ne

Inscrit le : 31 Mai 2006 Localisation : Sous la pluie... C'est pas dur de trouver où.
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Posté le : 18/09/07 23:01 Sujet du message: |
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Euh... Si j'ai suivi, Survivant est en format bunko ? _________________ (ou pas ?)
"That Others May Live" -- Rescue Wings |
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Baboo Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Avr 2003 Localisation : Devant mon écran
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nathalie b Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Sept 2006
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Posté le : 19/09/07 09:31 Sujet du message: |
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Merci Michael, c'est sympa. Spécial dédicace à la traductrice, qui est très forte.
Peut-être Saito abuse-t-il effectivement des "méchants": mais du bon côté, il y a tout de même le papy suicidaire, William et� mais chut ! Sans doute est-ce nécessaire pour faire avancer l'aventure de son héros. Sinon, on peut imaginer que Satoru n'aurait plus envie de continuer à crapahuter à travers le Japon, du moins serait-il moins pressé de retrouver sa famille� Il y a aussi un peu du clivage "enfance/adolescence"= pureté, et "adultes"=calcul, égoïsme, qu'on retrouve également dans les classiques de la littérature jeunesse occidentale (cf Oliver Twist, etc). Ca permet de valoriser le jeune héros, coeur de cible de l'oeuvre, et c'est également une forme de morale, de vision du monde, qui lui est délivrée. |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 19/09/07 13:18 Sujet du message: |
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Le héros est certes "pur" et vecteur de valeurs morales, mais je ne trouve pas qu'il soit uniquement confronté à des gros "méchants", loin de là .
(SPOIL sur la parution française (jusqu'au vol.5 donc))
Dans les trois premiers tomes, il y a la fille, chiante mais pas spécialement vicieuse, (même si on entreperçoit que l'humanité est partie bien en latte, massacre dans les villes, etc), puis dans le 4, on a un psycho mais aussi le papy, et dans le 5, les deux marines ne sont pas des anges, mais ce ne sont en rien des salauds, ils sont ambivalents, "humains" dans de telles situations... (le maigre est faible, violent et égoiste, mais seulement quand ça lui prend, le gros ne parle pas jap et fait un peu peur, mais il semble de confiance, même si légèrement fanatisé par sa mission).
Bref, pas de lassitude pour ma part, bien au contraire  _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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kynoo Mangaversien·ne

Inscrit le : 16 Jan 2004
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Posté le : 19/09/07 17:30 Sujet du message: |
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Hou ben la fille, gros dossier !
Comme faire-valoir elle se pose là , parce qu'à part être faible (physiquement, émotionnellement, intellectuellement et psychologiquement) et offrir quelques frissons au héros (observons deux papillons ©Desproges) elle ne sert pas à grand chose si ce n'est resocialiser notre héros et lui donner le déclic.
Saitô nous sert le bon vieux schéma du paléolithique : l'homme chasse et la femme ramasse des baies et tisse des paniers (même si son truc à elle, dans l'absolu, c'est plutôt la poterie).
Ceci dit, ç'aurait pu être pire : il aurait pu nous servir sa version du Lagon Bleu
Heureusement qu'elle y passe avant que Satoru la mette en cloque
Ceci dit, ces tomes restent pour moi les plus agréables à lire (jusqu'à présent) : le titre de la série prend tout son sens et le personnage de Satoru, ni plus ni moins doué que la moyenne, est bien utilisé.
Il n'a a priori pas beaucoup de chances de s'en tirer, mais sa jeunesse et sa volonté de survivre [auxquelles viennent s'ajouter quelques ficelles scénaristiques] le mettront sur la bonne voie.
Les petits encarts "didactiques" sont vraiment sympa et enrichissent le propos malgré leur côté un peu naïf.
Les choses se gâtent à partir du moment où Saitô fait intervenir d'autres personnages... parce que ce ne sont pas des personnages qu'il construit, juste des archétypes qu'il utilise sans leur donner une réelle épaisseur : la fille, le gentil papy, la brute avide, les militaires en mission secrète...
Il nous manque encore le môme, la femme dangereuse, le politicien/businessman dont la cupidité est à l'origine de toute cette merde, le meilleur ami qui meurt, le scientifique (j'espère ardemment ne pas les rencontrer )
On bifurque aussi complètement : Satoru ne cherche plus uniquement à assurer sa survie mais s'est fixé pour but de retrouver sa famille.
Dès lors, on passe de Robinson Crusoé à un road-movie dans un monde post-apocalyptique que je ne trouve, pour le moment, pas très passionnant à cause des éléments cités ci-dessus. Et non, je n'ai pas aimé 28 days later ni Ravage de Barjavel.
Mais j'ai beau dire, je lirai la série en entier parce que ces choses qui me gênent et qui sont présentes dans Golgo 13 ne m'empêchent pas d'apprécier la manière qu'a Saitô de développer ses histoires. |
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nathalie b Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Sept 2006
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Posté le : 19/09/07 19:41 Sujet du message: |
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Citation: | Comme faire-valoir elle se pose là , parce qu'à part être faible (physiquement, émotionnellement, intellectuellement et psychologiquement) et offrir quelques frissons au héros |
Hélas, je suis entièrement d'accord avec toi� Akiko est une gourde de première, et j'avoue que j'apprécie beaucoup le passage où Satoru lui fout une baffe�
Citation: | l'homme chasse et la femme ramasse des baies et tisse des paniers (même si son truc à elle, dans l'absolu, c'est plutôt la poterie). |
Et encore, même en ça elle est nulle. Une vraie� cruche, donc.
Voilà qui relance le débat sur la mysoginie de Saito (cf post sur Golgo 13, oeuvre dans laquelle sa vision des femmes, basique mais néanmoins pas toujours dévalorisante, m'a bien moins gênée que l'irrécupérable Akiko).
Sinon, pour les archétypes dont tu parles, Kynoo, je crois que ça fait partie du genre (un peu comme dans les séries US). Comme William et Robert, les Américains à gros nez !!! La limite est effectivement que Saito a une vision finalement très utilitaire de ses personnages, du coup, pas le temps ou l'envie de les développer. Néanmoins, j'aime bien Robert, justement parce qu'il est un peu plus nuancé et complexe.
Et dans le volume 7, Satoru croise de nouveau du monde� donc 2 personnages très touchants. |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 09/10/07 23:29 Sujet du message: |
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Bon, je suis un tantinet moins emballé par ce tome 6... Je trouve d'une part que les choses se répètent...
spoil a écrit: | En gros toux ceux qu'il croise crèvent... Ca aurait été à mon sens bien plus original que Robert se fasse la malle et qu'on entende plus parler de lui... |
Et puis tout ce qui tourne autour du chien m'a plutôt gonflé (l'histoire bidon du collier)... même si c'est pas mal foutu, le ptit clebs a un design à la Walt Disney qui me revient pas (et puis c'est plutôt mielleux quand même...)
Quant au pseudo rebondissement final (SPOIL.......... la tornade a deux balles), on y croit franchement moyen...
J'ai vraiment été emballé par les volumes précedents, j'espère que c'est une passe à vide et que le truc saura se renouveller. _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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