Kimagure Orange Road - Max et Compagnie

[taikun]

Résumé (Manga-News) : Kyosuke Kasuga vient de déménager. Avec son père et ses deux sÅ?urs, ils démarrent une nouvelle vie discrète. En effet, ces trois adolescents cachent un secret : ils sont télépathes et télékynésistes et personne ne doit lâ??apprendre. Mais à lâ??heure de la rentrée, Kyosuke a dâ??autres soucis en tête, il vient de tomber amoureux de Madoka Ayukawa, une jeune lycéenne rebelle, envoûtante mais terriblement capricieuse !

Après des années d'attente suite à la fermeture de la branche manga de J'ai Lu, KOR nous revient enfin en France chez Tonkam.

Je connaissais son adaptation animé : Max et Compagnie en français, que j'aimai beaucoup mais à l'époque, je n'avais pù me mettre au manga. C'est chose faite grâce à Tonkam. D'entrée de jeu on est plongé dans l'histoire qui est d'une subtilité rare. Les personnages sont déjà très attachants et les situations nombreuses et différentes. Au niveau du dessin, peu de choses à repprocher, le titre date de 84 mais n'a pas vraiment vieilli. Le style graphique de l'oeuvre est très frais, poétique et on sent une belle sensibilité tout au long de la lecture. La palme d'or revient à Madoka qui est tout ce qu'on peux rêver comme personnage féminin : belle, classe, avec du caractère et un énorme charisme.

Vous l'aurez compris, j'ai aimé Kimagure Orange Road et je remercie Tonkam de l'avoir ressorti chez nous !
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[Cyril]

J'ai relu les deux premiers volumes. Effectivement, le manga a très bien vieilli au niveau des personnages : même Hikaru ne donne pas (encore ?) l'impression d'être trop pot de colle et voir l'évolution de la personnalité de Madoka est très intéressant. Et j'ai beaucoup ri durant la lecture de ces deux tomes (surtout le deuxième).

Je serais plus critique envers les dessins, notamment pour Madoka (Hikaru passe bien mieux) : ses cheveux qui dépassent sont parfois très moches. Mais bon, difficile de passer (en France en tout cas) après Akemi Takada.

[Manuka]

Cheveux qui dépassent ? Tu peux expliciter ?

L'image que tu montres, je ne sais pas si tu la considères moche ou non. Elle est certes un peu vieillotte mais la Madoka y est quand même dans toute sa splendeur.
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Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©

[Cyril]

Ca, c'est du Takeda, que je trouve superbe.

Matsumoto, c'est plus ça :



(par cheveux qui dépassent, j'entends les 2-3 qui débordent à gauche et à droite).

C'est nettement moins beau, voire carrément moche par moments. Mais en fait, et ça m'a marqué en relisant les tomes, les dessins sont vraiment de qualité variable et, si je trouve Madoka limite moche sur certains, sur d'autres, elle est très réussie sans atteindre évidemment le niveau de Takeda. Et, contrairement à Kurumada, Matsumoto a le mérite d'essayer de s'améliorer, de changer de style au fil des volumes.

[namtrac]

Bah, c'est sûr que le trait de l'auteur est encore maladroit mais on a vu pire pour un débutant, et côté narration, c'est étonnamment bien fichu par contre. Ca se lit bien, et j'aime beaucoup le trait et les décors simples, épurés, de même que le rythme plutôt lent, c'est super reposant. Ca change des séries récentes avec trames à gogo, chevelures ultra détaillées et multitudes de détails épuisants pour les yeux (et qui n'ont par ailleurs que leur dessin pour elles la plupart du temps...).
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"Sometimes in our lives, we all have pain, we all have sorrow
But if we are wise, we know that there's always tomorrow"
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http://www.freerice.com/index.php

[Aniki]

Curiosité : qu'a dessiné Matsumoto entre la fin d'Orange Road et aujourd'hui ?

[Muriel]

Il a travaillé mais pas de grandes séries.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Izumi_Matsumoto

[taikun]

Un troisième volume qui tient toute ses promesses et bien plus encore. C'est quand on lit des titres comme ca que certains autres du même style, plus récents passent vraiment pour du menu fretin. Tout est d'une fluidité brillante et le personnage de Madoka est tout bonnement un régal. Même Hikaru qui pourrai passer pour la niaise de service est attachante.

Vraiment à croire que le manga c'était mieux avant pour certains genres
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[Nick_Holmes]

[Aniki]

Marrant, j'avais fortement accroché aux 2 premiers tomes à l'époque de leur réédition Tonkam, avant de laisser dormir la série.

Aujourd'hui, j'ai les 6 premiers en stock, je décide de m'y remettre depuis zéro et... le bouquin me tombe des mains. Comment ai-je fait pour passer outre tous ces clichés (en devenir?), cette atmosphère affolante de pudibonderie et les grosses maladresses de dessin qui ne permettent pas toujours de cerner les attitudes et expressions de visage que cherche à donner l'auteur aux personnages ?

J'avais sans doute la série animée en tête, pendant que je lisais les bouquins. Maintenant que je l'ai oubliée, ça me semble moins glorieux.

Comme quoi, l'effet nostalgie...

[Sever]

La réédition de Kimagure orange road / Max & cie s'est terminé récemment chez Tonkam.

Cette série (manga & anime) m'a laissé un très bon souvenir.

Détenteur de la précédente édition de J'ai lu, je me demandais si c'était intéressant d'acheter cette nouvelle édition ?

[Franswa]

Rien que pour la moitié des couvertures originelles qui ont été remplacées par des dessins dégueulasses, je ne cherche même pas à lire l'édition Tonkam.
Niveau traduction, j'ai eu aucun écho de la nouvelle mais la version de J'ai Lu m'a toujours satisfaite.

[Cyril]

Fin de ma fournée d'achats et de lectures Blackbox (vu ce qui est annoncé, il n'y en aura pas d'autres avant un bon moment) :



Si Izumi Matsumoto est surtout connu pour Kimagure orange road, il a aussi fait quelques histoires plus courtes. Après son décès, Blackbox a donc proposé Graffiti, un recueil d'histoires courtes de ses premières années (avec des commentaires de l'auteur à la suite de chacune d'entre elles), et Sesame street, une série en 3 tomes de style tranche de vie/comédie romantique.

Graffiti a assez peu d'intérêt. Ca démarre pourtant plutôt bien avec Heart of saturday night une histoire un peu rocambolesque mais rigolote se déroulant dans le Shangaï du début du vingtième siècle. Le côté mafieux fantasmé est intéressant et, si le héros est un peu neuneu, la fille est badass et classe. Le côté exotique des lieux et de l'époque donne aussi un certain cachet à cette histoire.
Les comédies romantiques lycéennes sont en revanche assez quelconques et manquent d'originalité. Matsumoto dit, à la fin d'une d'entre elles, qu'il s'est inspiré d'Adachi et... ça n'était pas la peine de le dire, ça se voit : Je t'offre mon coeur est un copié-collé de la première partie de Touch. Les dernières histoires sont souvent trop courtes, relèvent du n'importe quoi ou/et sont assez moches. Bref, un volume pas totalement dénué d'intérêt mais quand même plutôt décevant, notamment parce que la première histoire avait laissé espérer mieux.


Sesame street a été dessiné après KOR, à la fin des années 80. Tout n'est pas parfait, il manque notamment une vraie fin qui apporte une conclusion aux différentes intrigues et aux évolutions des personnages, quelques thèmes ne sont pas fouillés alors que le début le laissait penser (le sort du frère du héros). Et les personnages, notamment le protagoniste principal, ronin pas très doué pour les études, autour duquel tournent quelques jolies filles, ne sont pas forcément très originaux.

Mais ça reste secondaire, la série sachant rendre ces protagonistes attachants et ayant un humour qui fait mouche. On se concentre sur une petite boutique de primeurs d'une rue commerçante de Tokyo, doublée d'un appartement dans lequel habite la famille Fujiya : le père, veuf, un peu libidineux ; le fils, Keiki ; la grand-mère ; Karin, une lycéenne à laquelle la famille loue une chambre ; et Chitose, la belle-fille dont le mari, frère de Keiki, a disparu lors d'un accident d'avion. S'ajoutent à ces protagonistes principaux quelques personnages secondaires, plus ou moins récurrents.

L'histoire se concentre surtout sur Keiki, ses relations amoureuses et ses espoirs, que ce soit pour ses études, le commerce dont son père souhaite qu'il le reprenne, ses loisirs musicaux et, bien entendu, ses relations amoureuses. Sur ces dernières, on a un peu l'impression que Matsumoto ne sait pas bien où aller. On n'est pas dans KOR, où il était évident que Kyosuke aimait Madoka et qu'Hikaru était un pod de colle. Ici, selon les épisodes, on a l'impression qu'il craque sur sa belle-soeur (même si c'est progressivement laissé de côté), sur Karin ou sur des filles développées le temps de quelques chapitres. Dans le lot, c'est surtout avec Karin (il y a de nombreux chapitres très réussis sur le soutien qu'ils s'apportent... et sur leurs disputes) et avec Choco, une jeune fille riche qui veut s'émanciper de sa famille et joue dans un groupe de rock, que les relations sont les plus intéressantes, sans toutefois qu'elles n'aboutissent définitivement. Les autres personnages principaux ont aussi droit à quelques développements et chapitres dédiés.

L'humour est également très présent et efficace, que ce soit lors des disputes (fréquentes) entre les personnages ou lorsqu'ils se trouvent dans des situations embarrassantes ou surréagissent (l'épisode du troisième volume avec la grand-mère en maillot de bain ). Au final, la série est donc très réussie, même si je regrette qu'elle n'ait pas de véritable conclusion.