Vos avis sur les yaoi sortis chez nous.

[shun]

[Greg]

C'est quoi la différence fondamentale entre le Yaoi et le Boy's Love en fait?
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Salade tomate oignon?

[Gemini_]

[Flore]

En schématisant un peu plus, on peut associer yaoi à "pouillage de séries" et BL à "production originale".
Pour moi le yaoi n'est pas plus "sexe" que le Boys Love. C'est juste qu'un dôjinshi qui met en scène Hyôga et Shun qui s'aiment, c'est du yaoi, mais Kizuna, c'est du Boys Love. Même si Hyôga et Shun ne font rien de cochon.

[shun]

après avoir adorer "Under the umbrella - with you" de junko chez idp, je me suis lancé vers l'autre auteur qui attirait mon attention a savoir YAMAMOTO Kotetsuko :

- I want to say Love : très beau dessins c'est clairement le point fort de l'auteur, malheureusement l'histoire bien que sympa ne décolle jamais et vire a la moitié du tome au redit avec la 2 èm histoire du jumeaux, j'aurais préféré que l'autre jumeau soit hétéro, ça aurait donner plus de cachet

- like the beast coffret intégral 1-6 :

même contact pour les dessins mais là c'est clairement le début de la relation qui ma choqué, a aucun moment un perso ne se pose la question de la sexualité, il arrive, le vois, lui dit je t'aime et ça passe comme si de rien n'était, c'est clairement une comédie sans fond, pas du tout accroché.

[NaYung]

J'aime beaucoup Junko - quoique j'ai eu plus de mal à accrocher à Under the umbrella -. La première fois que j'ai vu un de ses mangas, je n'avais pas été tellement emballé par son style graphique ou ses intrigues. C'était mignon mais je n'y trouvais rien de spécial. Puis, j'ai commencé à vraiment m'intéresser à ce qu'elle faisait. Il y a un côté typique mais en même temps, histoire et persos sonnent justes sans trop en faire. L'humour fonctionne et le background est généralement plus recherché que les apparences ne le laissent supposer. Rien de très recherché non plus mais elle développe bien ses idées et ses persos et elle parvient à nous intéresser à eux et à nous y attacher.

Pour Yamamoto Kotetsuko, je trouve ce qu'elle fait mignon vite-fait et ça se lit facilement mais ses histoires me donnent un peu l'impression de ne jamais décoller (malgré des enjeux qui pourraient parfois générer de véritables tensions) et en fait, il m'arrive souvent de m'ennuyer en les lisant. Par ailleurs, j'ai un peu de mal avec le côté "sans fond" dont parle shun car pour certains de ces couples, la facilité avec laquelle les relations ou les sentiments se créent nuit assez à la crédibilité de l'ensemble.

[Natth]

Parallel Lines : Ce manga sera bientôt proposé par IDP, mais il est déjà accessible aux abonnés grâce au streaming. Je ne l'ai pas encore lu en entier (j'ai du mal avec leur streaming un peu trop lent, qui ne grossit pas assez les pages). Cependant, j'ai trouvé les deux premiers chapitres très prometteurs.

Déjà, le style graphique est simple, sans fioritures, même s'il peut paraître peu détaillé au niveau des décors. Il ressemble à celui de Yoneda Kou, le même naturel qui lui donne un certain réalisme. Certes, les personnages ne ressemblent pas à ce qu'ils seraient dans la réalité (ils devraient être plus détaillés pour ça), mais il n'y a rien d'excessif chez eux. Rien de trop émotif non plus, bien au contraire.

Ichiya et Jirô sont gays tous les deux, c'est clair dès le départ. De plus, il s'agit de deux artistes qui ont des ambitions qui leur tiennent à coeur. Ils n'ont pas l'intention de laisser quelque chose entraver leur future carrière, même s'il s'agit d'une éventuelle relation. Cependant, il ne faut pas non plus imaginer un amour dramatisé. Les choses se font très naturellement, sans effusions excessives. Leur vie personnelle reste importante, mais il y a aussi des moments où le boulot est essentiel, surtout pour des débutants.

Je n'ai pas fini le chapitre suivant, mais il s'agit aussi d'une relation simple et naturelle, où les deux garçons ont une vie à côté et ne se triturent pas inutilement la cervelle au sujet de leurs sentiments. Cependant, rien n'est gagné d'avance non plus.

[shun]

c'est me seul des prochains titres idp qui ma fait de l'oeil et ça confirme ma pensée.

[yakutake83]

Je me rends compte en voyant ce sujet que je n'ai toujours pas ouvert les 16 IDP (les 2 packs + le coffret Like the beast en cadeau) que j'ai récupéré à Japan Expo... et que je vais en récupérer 10 dans ma longtemps... ARGH!

Sinon en bons yaoi que j'ai lu récemment :

- Bad Teacher, que je trouve excellentissime (peu de scènes de sexe, et c'est pas plus mal ^^ , énormément d'humour, tout est coté relationnel... j'adore!!!)
- Love Stage (on retrouve un peu le même esprit déjanté, et pas encore de scène de sexe ^^)
- Sweet Desire, petit one-shot bien sympa sans grande prétention (production 100% Asuka, n'existe pas au japon)
- j'ai enfin rattrapé mon retard sur Chocolat * Noisette, et j'attends le tome 8 avec impatience!!!
- tome 6 de My demon and me... un bon tome, les évènements se précipitent pour les personnages... vivement le dénouement
- Super Lovers est chouette, mais assez classique quand même... (bon, un immense Brother Complex dans cette série, avec un écart d'âge assez important... mais ils sont trop mignons ^^)

En fait, je me rends compte que, ces derniers temps, je préfère les yaoi peu portés sur le sexe (j'crois savoir d'où ça vient! LOOOOL)! Genre Tendre Voyou 10, j'ai eu du mal, Kimi ga koi ni oboreru aussi (même si c'est du Takanaga), et je ne parlerai pas de Darling! Restent Electric Delusion et Fleur et sens que j'ai lu récemment, que j'ai bien aimé mais sans plus!

[Taliesin]

Cela fait peut-être un an voire plus que j'entends partout du bien sur un yaoi de Toko Kawai: In the walnut. De Toko Kawai, je n'avais lu que Cut, qui, bien que très plaisant par rapport à d'autres yaoi, n'était pas transcendant. C'est aussi pourquoi je me suis demandé si la réputation de In the walnut n'était pas un peu gonflée, mais rien à faire, les blogs continuaient d'en parler, que l'auteur de l'article soit de sexe masculin ou féminin. Puis une amie, plutôt fine bouche, a fini par écrire un texte très convaincant. N'ayant pas osé tenter l'achat, je ne l'emprunte que maintenant...

In the walnut est le nom d'une galerie d'art appartenant à Tanizaki, un mec souvent mal rasé, mal coiffé et avec une cigarette au bec. En vérité, évidemment, ce mec est super beau quand il s'apprête un minimum, il a même fait du mannequinat fut un temps. Cela ne se voit pas mais il n'a que 24 ans, et est en couple avec un jeune homme du même âge, Nakai, plutôt naïf, qui rêve de devenir cadreur de films. Milieu artistique à fond, donc, mais pour une fois, cela ne constitue pas seulement un décor. Ceux qui aiment la peinture seront donc aux anges, car les intrigues prennent complètement corps dans les tableaux.

Ainsi, on apprend pas mal de choses sur la peinture, et sont abordés dans le volume 1 le vol d'un tableau, Paul Klee et ses anges, puis les teintes de couleur permettant de repérer un vrai ou une copie, puis les enchères. C'est donc très intéressant. Mais au-delà de cela, le couple est homosexuel, on ne voit pas ou vraiment très peu de scènes de cÅ?ur et jalousie comme on les croise habituellement dans les yaoi, peu de baise ou très rapidement aussi. Bref, l'histoire ne tourne clairement pas autour des deux tourtereaux (qui sont adultes et responsables et ne font pas des chichi pour rien ce qui est un plus) mais vraiment autour des tableaux.

La narration est très fluide, le manga est donc extrêmement prenant et on se surprend à tourner très vite les pages. L'émotion n'es pas feinte et parvient à sortir très naturellement, c'est un récit maîtrisé et la relation homosexuelle est incluse dans l'histoire, et pas le contraire. Je n'ai pas eu le sentiment que Kawai a dû broder autour d'un couple, le manga aurait pu très bien porter sur un duo d'amis, ou un couple hétérosexuel. J'aime bien lorsque c'est fait ainsi, lorsque l'histoire n'est pas juste un prétexte, un décor, pour voir les deux garçons dans des poses olé olé. Seule la fin du volume, et ses histoires bonus, narrant la rencontre entre Tanizaki et Nakai, sont plus dans le boys love habituel.

Côté personnages, le duo fonctionne bien, même si très stéréotypé. On a d'un côté monsieur clope au bec, mal coiffé, mais qui gère bien, calme, posé. Puis l'autre, plus jeunot, plus naïf, qui ne connaît pas grand chose à la peinture et qui aimerait filmer le beau gosse (car il est hyper photogénique ). Bref, il est mignon. Mais surtout, ce duo fonctionne comme Hiromasa et Seimei de Onmyôji dans la mesure où Nakai ne connaît rien à la peinture. Il est clairement à la place du lecteur ou de la lectrice, et permet donc d'en savoir plus, d'obtenir des explications sur les procédés et les magouilles qui peuvent avoir lieu dans les galeries d'art. Côté dessins, ce n'est pas super joli mais le tout reste agréable quand même car pas trop "lisse" ("animable"), même un peu rugueux.

Bref, je ne suis pas déçue du tout et j'aimerais bien lire la suite. Mais elle ne se trouve pas chez moi pour le moment . Je me demande même si je ne me ferai pas la série moi-même un jour. J'ai eu tort de ne pas faire l'essai... et d'avoir eu peur de l'étiquette boys love (pourtant, je suis la première à avoir su qu'avec des auteures telles que est em ou basso, on peut avoir autre chose... mais le dessin est ici plus traditionnel).
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[herbv]

Il va falloir que je te l'emprunte. J'aimais bien les mangas de Toko Kawai (bon, pas au point des les acheter) et je n'ai jamais récupéré ce titre, ayant fait une petite overdose de yaoi au point de tout balancer dans un carton et le refiler à Aaapoum Bapoum pour son rayon yaoi.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[yakutake83]

Une bonne petite série, "terminée" en 3 tomes (je mets des guillemets, car l'auteure pourrait facilement faire d'autres tomes si l'envie lui venait, tant il y a encore à raconter)!

A noter que l'aspect yaoi de ce titre est vraiment minime, les deux héros vivent simplement ensemble,et leur relation amoureuse est vraiment un élément de décor et en aucun cas le point culminant de l'histoire!

[Taliesin]

Je viens de terminer la série. Mon volume préféré est sans conteste le volume 2, qui continue sur la lancée du volume 1, et sans les bonus de fin d'ailleurs. Il ne se passe quasiment rien sur le plan relationnel. Dans cette série, comme le montrent les couvertures, c'est vraiment Tanizaki le héros. Finalement, il n'y a pas cette relation Seimei-Hiromasa comme je le disais dans le volume 1, car Nakai est clairement un sous-fifre de Tanizaki. Il est là pour mettre le héros en valeur, il fait beaucoup plus jeune, moins mature, moins intelligent (plus cruche?), alors que Tanizaki se montre, pour le même âge, en adulte posé, ayant la tête froide, et ne faisant pas sa midinette (avec sa clope au bec), bref il a la mega classe. Nakai peut donc être légèrement agaçant. Mais le volume se lit toujours aussi facilement, c'est fluide, le tout tourne autour de tableaux, de faux, et on se surprend à se passionner pour le domaine artistique même sans rien y connaître. Pour moi, In the walnut est clairement un manga grand public et très réussi.

Le volume 3, dernier de la série, change un peu. La jeunesse de Tanizaki est abordée lors d'un très bel épisode. Le dessin s'affine, devient bien plus lisse (alors qu'il était rugueux), avec un Tanizaki beau, même quand il est négligé. Ca ressemble à un trait plus actuel du boys love je trouve, et j'aime moins. Les histoires sont moins bien racontées, je les ai trouvées plus longues et avec un certain pathos jusque là épargné dans les volumes précédents. Il y a quelque chose qui se perd, peut-être de la fraîcheur. Et puis Kawai fait apparaître un autre beau gosse, qui fait du business avec Tanizaki, un peu sorti de nulle part. Mais comme il est beau, hein ...

C'est donc avec un grand plaisir que j'ai lu cette série, malgré un volume 3 un poil en-deçà. Je me demande si c'est terminé, ou bien si c'est en cours, mais de manière lente. Un boys love qui m'aura donc surprise par sa quasi-absence de développement dans la relation entre Nakai et Tanizaki, ce que j'ai beaucoup aimé. Ce fut le contraire pour d'autres fans de boys love, au vu des commentaires dans manga-news
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Taliesin]

Je ne m'y connais pas sur le sujet, mais cet article (en anglais) est très intéressant. Il traite de cette "nouvelle vague" boys love, plus adulte, avec un dessin moins stéréotypé. Des auteures du style de est em, basso, Asumiko Nakamura.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Natth]

Je trouve aussi que cet article est très instructif. Il confirme ce que je vois se développer depuis quelques années, mais de façon encore trop réduite au Japon et quasi-inexistante en France. En tout cas, c'est un très bon présage pour l'avenir ^^

Mais il ne faut pas désespérer, surtout quand on voit que Crazy Affair (de Nakamura Asumiko) sort en janvier.