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Natth Mangaversien·ne

Inscrit le : 04 Mai 2008
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Posté le : 28/10/14 13:52 Sujet du message: |
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Pour ma part, c'est surtout le cheminement artistique du personnage qui m'a plu dans cet ouvrage. Il se mélange à son évolution humaine, si bien que toute la vie du peintre semble impliquée dans son oeuvre. Les figures de Michel-Ange ou Léonard de Vinci soulignent une autre façon de comprendre l'art, sans s'arrêter à la peinture vu que l'on parle aussi de sculpture. Les postfaces sont très intéressantes pour expliquer la façon dont l'auteur a abordé le personnage historique de Raphaël.
Les différentes oeuvres, principalement des tableaux, sont bien intégrées au fil du récit, en servant de base aux réflexions des personnages. Malheureusement, elles sont souvent très sombres quand on les voit en entier. J'ignore si cela vient du manga original ou de l'édition française. Mais ce n'est pas le cas de tous les dessins. Quand elle ne reproduit qu'une petite partie d'un tableau pour illustrer un point précis, l'image est bien plus claire.
Gemini : Je n'essaie plus de commander des mangas Black Box sur Amazon, car ils sont très mal achalandés. J'ai acheté la fin d'Eitaro et Raphaël en même temps pour éviter les frais d'envoi de la boutique Black Box. |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 28/10/14 19:04 Sujet du message: |
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Natth : Le problème, c'est que depuis chez moi, Amazon est pour ainsi dire la seule option. _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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aoshi85 Mangaversien·ne
Inscrit le : 24 Nov 2004
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Posté le : 28/10/14 20:48 Sujet du message: |
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Seraphim:
J'ai trouvé ça assez moyen, creux et verbeux. J'avais l'impression de lire une adaptation manga d'un film d'animation, d'ailleurs je pense que ce serait mieux en film d'animation. A voir si je lui donne une seconde chance avec une nouvelle lecture ou si je le revends. |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 28/10/14 22:00 Sujet du message: |
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J'ai beaucoup aimé Seraphim pour ma part . J'ai aussi eu l'impression de lire un truc qui n'existe quasiment plus aujourd'hui: un manga sans fan service !!!
De mon côté, j'ai lu un manga qui fait partie de ceux que j'ai le "droit" de lire en ce moment: Nekomura-san vol 5.
Nekomura continue son petit bonhomme de chemin. J'avais l'impression de moins aimer la série sur les volumes 3 et 4 et je craignais de ressentir la même chose avec ce volume 5. L'histoire d'amour avec la mère par exemple me laisse un peu de marbre, de même que les infidélités du père. Je m'attends à voir le personnage d'Oniko en crise (enfin elle l'est déjà , mais encore plus par la suite... et puis ça m'énerve les "je ne tape jamais les filles" bon sang y'avait une baston là >_< ). Ce volume met surtout l'accent entre le privé et le public je dirais, entre ce qu'on garde et ce qu'on divulgue et c'est ce que j'ai aimé dedans je pense. Le dessin est toujours aussi charmant et c'est ce qui me fait complètement craquer! La petite bouille de Nekomura, ou encore ses oreilles baissées ^^ . Je ne résiste pas
Hâte de lire La vie de Raffaello Santi, dit Raphaël ! Mais j'imagine que ce ne sera pas avant quelques mois... _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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aoshi85 Mangaversien·ne
Inscrit le : 24 Nov 2004
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Posté le : 28/10/14 22:09 Sujet du message: |
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Il y a certes pas de fan service mais la narration est vraiment plate.
ça me fait un peu penser à Akira et Nausicaa, biens meilleurs en film d'animation qu'en bouquin. |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 28/10/14 22:11 Sujet du message: |
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Nausicaä j'ai toujours eu du mal avec le film mais je ne l'ai vu qu'une fois! J'ai adoré en le lisant par contre comme quoi. Je dois aimer ce type de narration plate car même chose pour Akira ^^ je n'avais pas du tout aimé en le voyant la toute première fois. J'ai adoré le lire en noir et blanc même si il y a beaucoup trop d'allers-retours dans la série . Depuis, j'ai pu revoir Akira le film et finalement, j'aime beaucoup aussi . _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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shun Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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Posté le : 28/10/14 22:26 Sujet du message: |
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aoshi85 a écrit: | Il y a certes pas de fan service mais la narration est vraiment plate.
ça me fait un peu penser à Akira et Nausicaa, biens meilleurs en film d'animation qu'en bouquin. |
houla j'ai du mal avec tes 2 exemples, nausicaa en film j'ai toujours eu beaucoup de mal a apprécié, maintenant ça passe, alors que le manga j'ai adhéré beaucoup plus facilement même si un peu fouillis. idem pour akira dont j'ai seulement apprécié le film a sa sortie en blu ray, alors que j'ai adoré le manga y'a 6-7 ans. |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 28/10/14 22:35 Sujet du message: |
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Ah, pour en revenir vite fait sur La vie de Raffaello Santi dit Raphaël, y'a que moi qui trouve la couverture ridicule? Les deux anges de chaque côté du titre (puis le héros avec la peinture en fond qui s'accordent assez mal aussi).
Ce n'est pas tous les jours mais on a le même avis sur Nausicaä et Akira  _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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aoshi85 Mangaversien·ne
Inscrit le : 24 Nov 2004
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Posté le : 28/10/14 23:53 Sujet du message: |
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Bah je pense le contraire
En fait je trouve que ces deux mangas ont beaucoup trop de cases par page (proche d'une dizaine) ce qui fait qu'on se rapproche beaucoup de la FB. Peut-être un peu trop de cases, d'idées et de textes par pages selon moi (dois-je le préciser à chaque fois ?). Et c'est un peu mon problème à ma première lecture de Seraphim avec cette manière de n'expliquer qu'avec du texte !
Une bon manga (pour moi) c'est aussi avoir une bonne narration et expliquer les choses autrement qu'avec du texte. Le style de dessin est maîtrisé mais n'exprimer pas grand chose non plus. |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 29/10/14 01:41 Sujet du message: |
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Nausicaä a clairement la particularité d'être narré comme une BD franco-belge. Les cases sont nombreuses, il y a pas mal de texte mais surtout, il y a peu (pas?), je trouve, de lignes de vitesse. J'ai trop envie de le relire d'ailleurs >_< (je les ai revendus il y a quelques années mais la bibliothèque municipale les a toujours ) _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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aoshi85 Mangaversien·ne
Inscrit le : 24 Nov 2004
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Posté le : 29/10/14 11:19 Sujet du message: |
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Ce n'est pas parce que je trouve le film d'animation meilleur que je n'aime pas Nausicaä malgré quelques défauts. Tu as donc tout mon mépris pour les avoir vendus
En passant, je rêve d'une édition française du Voyage de Shuna mais apparemment Miyazaki ne voudrait pas en vendre les droits d'exploitation. Du coup je voudrai l'acheter à Junku mais chaque fois que je suis dans le coin, j'oublie  |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 29/10/14 11:33 Sujet du message: |
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Je n'aimais pas le format ... L'édition intégrale en 2 volumes chez Viz me semble vraiment très belle . Parfois, j'ai une envie de les racheter sous cette forme (mais je me demande quelle taille et puis les omnibus c'est jamais très pratique >_< j'adore trimbaler mes manga/comics sur moi) _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 04/11/14 01:39 Sujet du message: |
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Happy End Apartment de est em (one-shot), prépublié dans Citron, sorti en anglais chez JManga sous le titre The Apartments of Calle Feliz
Des manga d'est em, Happy End Apartment est celui qui m'a toujours fait de lâ??Å?il avec Kuslar (Golondrina aussi, évidemment). La couverture m'a toujours plu, avec ses personnages divers où on trouve même des enfants. J'ignorais qu'il s'agissait d'un boys love, ayant lu divers chroniques en diagonal sans vouloir m'en souvenir . D'où une petite surprise...
Happy End Apartment est un recueil d'histoires courtes liées les unes aux autres et se passant dans un même immeuble. Celui-ci se trouve sur Calle Feliz, soit la rue du bonheur. Luca tente de devenir écrivain mais ne parvient jamais à écrire d'histoires se finissant bien. Sa vie n'est pas non plus des plus drôles, son petit ami l'ayant plus ou moins viré de chez lui pour accueillir son nouveau mec. C'est ainsi qu'il se trouve à chercher un appartement pour tomber sur Calle Feliz et y habiter. C'est en observant ses voisins qu'il tente d'écrire des histoires plus joyeuses.
Quelque part, c'est une sorte d'Immeuble d'en face par est em, en plus... gay! Car oui, je trouvais surprenant de voir tous les voisins homosexuels, comme par hasard, dans cet immeuble, jusqu'à ce que j'ouvre un peu mes yeux pour voir Citron au sommaire du livre . Quelle grande naïve je fais... je me marrais même car lors d'une histoire, un mec va à Paris loger dans l'appartement d'un pote situé dans le quartier du Marais .
Les histoires sont les suivantes: un couple en crise où l'un travaille dans la mode et l'autre ne veut plus s'habiller ni sortir depuis trois ans. Il y a aussi une histoire avec un mec qui ne parvient pas à faire son choix entre des frères jumeaux . Une autre s'intéresse à un vieux fabricant de marionnette qui parvient à redonner la parole à un jeune voisin en plein mutisme. Il y a aussi cette histoire plus légère avec des voisins très bruyants. Et évidemment, l'histoire de fond, entre Luca et le propriétaire de l'immeuble.
Les histoires sont toutes vraiment chouettes. Le dessin d'est em est un délice pour les yeux, même si les décors sont quasiment inexistants! Je dois avouer que ses hommes sont sûrement les plus sexy (les petits torses) que j'ai pu voir dans un manga, et elle en profite bien lors d'une petite remise au point de ce couple tous deux tout nus (mais non on ne voit pas le bas ). Il n'y a pas de scènes de sexe dans ce boys love (juste ce gros fan service de torses nus).
Les histoires sont superbement écrites, avec cette narration, ce découpage dont est em est capable. Le tout est simple, plutôt joyeux (ce que je trouve rare chez elle, d'après les 4 one-shot que j'ai lus d'elle) et tellement attachant. Je suis fan de ce type qui ne parvient pas à choisir entre les jumeaux . J'ai été étonnée de voir que Happy End Apartment a pu sortir aux Etats-Unis (même si numériquement) justement lors de cette histoire de vieux où on a une relation à la limite de l'illégalité (alors que Kodomo no taion de Fumi Yoshinaga est resté inédit).
Les personnages de Luca et son proprio sont les plus développés, et c'est avec beaucoup de tact qu'est em dévoile le tout .
est em et Fumi Yoshinaga sont toutes deux très douées pour les tranches de vie, chacune de leur manière .
Kansha Shirazu no Otoko (感謝知らずの男) (titre traduit par An ungrateful man par Matt Thorn), one-shot de Moto Hagio, prépublié dans Flowers en 1991-1992.
Moto Hagio a eu sa période danse fin des années 80 à début des années 90. C'est le seul one-shot que j'ai lu d'elle dans ces années. Il s'agit d'un spin off de The Road to Rome où on retrouve le coloc du héros en personnage principal. Il s'appelle Olivier, un danseur très prometteur.
On suit donc Olivier à travers plusieurs histoires courtes se suivant mais ayant chacune une conclusion. La première s'intéresse à un Olivier ayant du mal à trouver le sommeil. Il décide de quitter son appartement pour un autre plus calme, mais son colocataire et sa petite amie sont plein de gentillesse tout en étant envahissants. La seconde histoire, plus courte, parle d'un Olivier ayant du mal à danser en duo avec une jeune fille venue du Japon, tout aussi douée que lui. Enfin, la dernière et plus longue histoire s'étale sur plusieurs années où on voit Olivier grandir et évoluer en compagnie d'un ami dont la passion est la photo.
Olivier est un personnage torturé qui aime la solitude. Ce one-shot m'a rappelé la série Mesh par son côté européen un peu exotique (en France?) et son héros assez peu bavard. Enfin, le background du personnage n'est pas des plus heureux: il ne s'entend pas avec ses parents qui n'ont pas l'air d'accepter son choix de carrière (le ballet) mais a une affection infinie pour son frère, atteint de troubles psychologiques et vivant dans un hôpital psychiatrique. Le tout n'est donc pas vraiment rose, même si la première histoire avec les coloc envahissants finit d'une manière assez cocasse . L'atmosphère est quelque peu empreinte de kitsch, sûrement le côté ballet, Europe, bouclettes, mais aussi le style même de Moto Hagio. La seconde histoire avec le duo de ballet et les doutes d'Olivier est clairement la plus faible.
La dernière est plus profonde et s'oriente vers une ambiance proche de l'histoire Marié, ten years later de l'anthologie de Matt Thorn. On trouve le classique de deux amis passionnés, chacun dans leur domaine, et qui font des choix, avec deux destins bien différents. L'histoire est bien racontée et j'ai trouvé le tout très attachant. j'ai fini par avoir plus de sympathie pour Olivier que je n'arrivais pas du tout à aimer au début. Ceci dit, il y a un côté légèrement agaçant avec le personnage de la fille mannequin très belle et prétentieuse qui sème le trouble dans une amitié entre deux jeunes hommes. Ce récit sonne en tout cas très années 80, avec les affres de la vie et la réussite. _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 16/11/14 21:01 Sujet du message: |
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Je continue à lire quelques titres en chinois.
Kuslar (クシュラル) d'est em, prépublié dans OnBlue, BL (en chinois: 被囚禁的鸟 )
Ca fait longtemps que je bave sur ce recueils d'histoires se déroulant en Turquie. Surtout à la pensée de beaux costumes turques traditionnels dessinés par est em... En fait, ce one-shot est sorti en 2012 à Taïwan chez Tong Li et j'ai fini par me le procurer cette année, car je n'étais pas du tout au courant! Selon l'éditeur, est em se prénommait différemment: Mightor avait inventé un nom en chinois (愛思雁), Tong Li avait laissé le nom de la mangaka tel quel, en hiragana (えすとえむ) ! Génial...
Deux histoires se déroulent dans une Turquie du passé, avec donc de jolis costumes. La première se passe dans un palais avec un prince héritier qui n'a pas l'air de s'intéresser aux femmes. La seconde parle surtout de liberté et met en scène un danseur et un militaire. Les autres histoires se passent dans la Turquie d'aujourd'hui, l'une ayant pour héros un lycéen qui fait la connaissance d'un prostitué. Les deux dernières histoires se suivent, avec deux jeunes hommes voisins s'étant toujours connus et solidaires devant des drames familiaux assez violents.
Le recueil se compose donc de plusieurs histoires toutes se passant en Turquie. Le dessin d'est em est cette fois très détaillé, beaucoup plus par exemple que dans Happy End Apartment, les décors sont ainsi très présents et les planches sont magnifiques... De même les planches montrant des costumes traditionnels turques, avec de superbes sarouelles. Côté graphismes, on est gâtés comme souvent avec est em, mais encore plus dans Kuslar...
Le ton est assez dramatique et très romantique dans ce recueil. Si les graphismes font clairement saliver, je dois avouer que les histoires m'ont peut-être un poil moins plu que d'habitude chez est em, même si je la trouve bien plus inspirée que dans Age Called Blue. Il manque peut-être un je ne sais quoi dans ces histoires, une ambiance propre à est em, peut-être que c'est un peu "trop" romantique-dramatique? Pourtant, le dépaysement est là et aurait pu agir. Il y a de très belles relations, très fortes, comme celle des deux voisins, sans doute la plus réussie du recueil. Celle avec le danseur possède pas mal de lyrisme, mais je n'ai pas été suffisamment touchée. C'est sans doute là que le recueil est moins bon.
Yagate, Ao ni naru (やがて、藍になる) d'est em. Titre chinois: 藍染師之戀.
Voilà un one-shot qui ne m'intéressait pas. Mais peu importe, c'est est em. En fait, j'avais lu qu'il s'agissait d'une histoire de frères, et c'est le genre de truc qui ne me fait clairement pas envie, surtout combiné au mot BL. Je savais que ce one-shot avait été traduit en chinois chez un tout petit éditeur taïwanais (je ne sais toujours pas s'il s'agit d'un éditeur officiel à vrai dire ), et comme je l'ai vu disponible lors d'une commande de manga d'occasion taïwanaise, je l'ai finalement inclus. Car à l'origine, je voulais surtout acheter Happy End Apartment et Kuslar, je me fichais de ce one-shot ou de Sono Otoko, Amatô ni Tsuki.
est em se penche sur une histoire d'amour touchante entre deux frères adoptifs. Taisei est le fils d'un teinturier de tissus de kimono spécialisé dans l'indigo, un métier très traditionnel. Alors qu'il a environ 10 ans, son père adopte Kota, un garçon du même âge, pour le succéder. Alors que Taisei travaille en ville comme employé de bureau, il revient chez son père pour apprendre le métier de teinturier.
Au final, j'ai largement préféré ce one-shot à Kuslar! Yagate, Ao ni naru raconte l'histoire des deux frères sur une longue durée, on n'a pas là un recueil d'histoires courtes. Je crois avoir un faible pour est em lorsqu'elle s'intéresse à un métier manuel (j'aimerais beaucoup lire Ippo d'ailleurs). Mais surtout, cette histoire de frère n'est PAS un de ces clichés yaoi. Non, on n'est pas du tout là . Tout au long de l'histoire, on ne verra que peu de scènes de sexe. est em s'intéresse avant tout à cette relation profonde et difficile entre ces deux hommes qui ont du mal à vivre une histoire d'amour car ils sont "frères". En plus de cela, le passé familial de Kota semble plus compliqué qu'on ne le croit. Les personnages sont touchants et très humains. Le dessin est toujours un plaisir pour les yeux, la narration et le découpage d'est em... Ah... A la fin de ce recueil se trouve une histoire courte se déroulant dans une piscine entre un adolescent complexé et le gardien du lycée . Puis une autre, entre deux frères qui mangent ensemble lors d'un hiver très frisquet ^^ .
Il ne me reste plus qu'un seul est em non lu: Sono Otoko, Amatô ni Tsuki, sous-titré en français et se déroulant à Paris pour parler de chocolat ... snif .
Natsukashi hana no omoide (Souvenirs de fleurs) de Ichiko Ima
Ce recueil d'histoires courtes fait partie d'une volonté d'acquérir tous les manga de Ichiko Ima traduits en chinois . Celui-ci étant aujourd'hui épuisé, j'ai dû l'acheter d'occasion comme quelques autres. Ce recueil est composé de très anciennes histoires de Ichiko Ima, des débuts de sa carrière. Certaines sont tirées de ses dôjinshi, on retrouve aussi My Beautiful Green Palace, sa première histoire professionnelle dans le Comic Image puis les premières histoires issues du Nemuki, où on trouve Le cortège des cent démons.
J'ai surtout acheté ce one-shot attirée par la couverture qui indiquait donc des récits fantasy costumés comme j'adore chez Ima (Suna no ue no rakuen m'évoquait un peu les manga SF de Moto Hagio ^^ ). J'étais loin d'imaginer qu'il recelait d'histoires courtes des débuts de la mangaka. Comme toujours avec Ima, j'ai été enchantée, que ce soit ses histoires de fantômes du Nemuki mêlant souvent des souvenirs d'enfance flous (ce qu'on retrouve parfois dans Le cortège des cent démons) ou la vie dans des résidences étudiantes. La couverture reprend en réalité une seule histoire, mais on en retrouve deux autres costumées. Il y a évidemment des histoires BL mais à la mode d'Ima, soit avec souvent de l'humour et surtout de la vie quotidienne, d'une grande banalité/ennui pour certain-e-s, d'un grand intérêt pour d'autres.
Dés ses débuts, on retrouve déjà une mangaka très talentueuse, ayant déjà son propre univers caractérisé par une grande douceur, des histoires lentes et avec une narration qui n'arrange rien vu qu'il y a beaucoup de cases par planche! Ima ne fait clairement pas mangaka des années 90, loin de là , on a l'impression d'une vieille . Sûrement le fait d'avoir travaillé comme assistante pour des shôjo mangaka des années 70, ou son amour pour Moto Hagio. Toutes les histoires de ce recueil m'ont beaucoup plu, que ce soit ses histoires pro ou ses dôjinshi. D'ailleurs, ses histoires costumées sont toujours aussi belle, et la toute dernière (celle faisant la couverture) se passe en fait dans le même univers que Suna no ue no rakuen (paradis sur le sable). Ima aime bien les résidences universitaires où se côtoient des étudiants tous mâles. En fait, elle a elle-même vécu en résidence et on y sent beaucoup de souvenirs dans ses histoires . Dommage que mon exemplaire soit si jaune et scotché de partout et donc... moche .
Itsutsu no hako no monogatari (Cinq histoires de boîtes) de Ichiko Ima
Encore un autre recueil d'histoires courtes de Ichiko Ima reprenant d'autres histoires de ses débuts, mais plutôt BL. Au départ, j'ai pensé qu'il s'agissait d'histoires fantastiques! J'aurais dû me douter vu que c'était le même tout petit éditeur taïwanais introuvable sur des gros sites de ventes en ligne, le même éditeur que les basso -__- . Le titre faisait tellement fantômes et yôkai
Des histoires toujours dans cette même ambiance dont Ima a le secret. Mais je trouve ce recueil moins réussi que le précédent, peut-être parce qu'il est moins diversifié. Ceci dit, les BL de Ima me parlent beaucoup, car le sexe est très peu présent et qu'elle s'intéresse avant tout à la relation entre les protagonistes. Le recueil débute par les 5 fameuses histoires mettant chacune en scène une boîte. Certaines sont super mignonnes (celle de l'étudiant et du club de jeux de société ^^). L'une m'a moins plu, celle de lâ??ascenseur avec les deux employés de bureau et une boîte à secret convoité par les uns et les autres dans l'entreprise pour mettre un nouveau directeur à la tête, une intrigue beaucoup trop tarabiscotée à laquelle je n'ai jamais trop cru (et à laquelle je n'ai peut-être pas compris grand chose ). Aux aveux de Ima, elle dit ne jamais avoir bossé en entreprise . La postface en manga comme Ima a l'habitude est très drôle. Elle y explique qu'il s'agit donc de ses débuts professionnels et qu'elle a aujourd'hui très honte de ses histoires, remerciant lecteurs et lectrices pour cet achat mais leur priant de creuser un trou pour enterrer son one-shot. Je suis désolée de ne pas obéir, d'une part parce que j'ai pris beaucoup de plaisir lors de cette lecture, mais surtout parce que je me suis donnée beaucoup de mal pour me procurer l'exemplaire . Cette histoire de trou et de jardin est décidément une obsession chez Ima, on retrouve ce même topo dans Natsukashi hana no omoide.
Shikôtei Ansatsu de Natsuki Sumeragi
Ce one-shot de Natsuki Sumeragi fait partie des quelques uns n'ayant pas été traduits en France. Il m'a toujours fait de lâ??Å?il. En fait, il s'agit d'une adaptation manga du film de Chen Kaige L'empereur et l'assassin se déroulant en Chine lors de la période des Royaumes Combattants (même période que Hero de Zhang Yimou), avant que la Chine ne soit unifiée en un seul pays avec l'Empire Qin. L'histoire met en scène Ying Zheng, futur premier empereur de Chine et Roi du pays de Qin, et un complot visant à l'assassiner, mené par sa bien-aimée (du pays de Zhao) en complice avec le Roi du pays de Yan. On y trouve aussi un assassin réputé, Jing Ke, qui a décidé de cesser de tuer.
Je ne cache pas ma déception devant ce one-shot. Déjà , j'aurais dû me douter avec l'adaptation d'un film, mais ma curiosité >_< ... Déjà , les dessins ne sont pas aussi beaux que d'ordinaire, alors que j'ai acheté ce one-shot pour les dessins de Sumeragi avant tout. Mais encore plus que ça, il y a clairement un problème de rythme et je trouve les personnages assez insupportables, surtout Dame Zhao à vrai dire, qu'ont voit souvent à deux doigts de pleurer. j'ai eu l'impression de ne jamais en finir, et pourtant, les bulles ne sont pas si chargées (pas comme chez Ichiko Ima par exemple). C'est clairement un manga moyen, mineur de Natsuki Sumeragi. Si je l'aime aussi peu, c'est aussi peut-être à cause du chinois: quand un manga est moyen en français, je peux le lire vite, mais ce n'est pas le cas en chinois, et l'impression de ne jamais en finir est vite ressenti. _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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sushikouli Mangaversien·ne
Inscrit le : 29 Oct 2003
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Posté le : 17/11/14 02:01 Sujet du message: |
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Taliesin a écrit: | Il ne me reste plus qu'un seul est em non lu: Sono Otoko, Amatô ni Tsuki, sous-titré en français et se déroulant à Paris pour parler de chocolat ... snif |
Presque. Le one-shot Ever After sort le 25/11 chez Shodensha. ^^ _________________ Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre. |
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