Dernières lectures

[Taliesin]

@kent: tu as continué La cité Saturne? Dans ce titre, tout repose sur cette ambiance poétique et les dessins trop chouettes de Iwaoka . En tout cas, j'adore cette série ^^ .


Ces derniers temps, la bibliothèque a acheté de nombreuses choses que je voulais lire. J'ai failli m'acheter Pandemonium car l'extrait récupéré en librairie m'a intrigué. Au premier abord, les dessins, l'univers sombre avec ses animaux anthropomorphes sortis d'un Tim Burton, et l'histoire mystérieuse donnent envie. J'aime beaucoup le papier utilisé pour ce livre en couleurs d'ailleurs, pas du papier glacé, mais un papier mate qui va vraiment bien avec les couleurs sombres, contrairement à d'autres éditeurs qui n'hésitent pas à verser dans le glacé (Finder ). Pandemonium est une série de 2 volumes créée pour Ki-oon dans la collection Latitudes, entièrement en couleurs et en sens de lecture occidental.
Au final, en lisant le premier volume, je dois dire que je n'ai pas du tout accroché. Le début est chouette, intriguant, mystérieux, mais je trouve difficile de s'attacher aux divers personnages, surtout le héros obsédé par sa bien-aimée tragiquement décédée ou le personnage féminin qui l'accueille. On retrouve le fameux pitch du héros blessé accueilli et soigné par une femme dans un petit village. Le héros, Zipher, cherche à ressusciter celle qu'il aime, et se dirige vers le village des difformes, qui, si on en croit une légende, savent se servir de la magie et peuvent soigner n'importe qui. En tout cas, pour la magie, c'est vrai, mais pour faire revenir les morts, peut-être que ce ne sont que des légendes urbaines? Le récit est un peu trop, à mon avis, rempli de pathos et les grosses charges d'émotion ne me touchent donc pas. Quant à la romance, je suppose qu'il va y en avoir une, elle ne m'intéresse pas non plus. Dur, dur, donc. Le truc qui m'intrigue surtout, ce sont ces trous dans le sol dans la ville d'origine du héros, trous béants, au hasard, n'importe quand, n'importe où, pouvant faire donc disparaître une partie d'un immeuble. Je lirai sûrement la fin par curiosité, j'ai bien fait d'économiser 14� du coup (manga-news en disait beaucoup de bien).


Autre lecture, cette fois, de mes deniers. Il s'agit d'une avant-première d'Angoulême qui sortira le 10 avril. Ne voulant pas attendre, car je voulais déjà lire ce titre depuis longtemps, même en chinois simplifié (la mission, autant le dire...), je l'ai acheté dés que je l'ai vu. Car ce fut une surprise quand je l'ai vu là, sur la table, avec une couverture en français. Quel bonheur... C'est l'année où les trucs que j'ai failli acheter en chinois sont sortis en français: Les deux Van Gogh, Minuscule, La princesse vagabonde, Atagoul - La forêt des chats, décidément... Si seulement il pouvait en aller de même pour est em et Moto Hagio T-T



La princesse vagabonde (長歌行, Chang Ge Xing) est une série chinoise très inspirée manga de Xia Da (夏达). Cette auteure de 33 ans aime beaucoup se montrer et ses photos ne sont pas difficiles à trouver, celle-ci posant telle une "petite mimi" (à 28 ans, qu'elle ne fait pas du tout, le temps est bien inégal devant les êtres humains...). Chang Ge Xing est un succès en Chine, mais aussi au Japon où il est prépublié dans l'Ultra Jump, chez Shueisha: ce que je trouve très rare pour une Chinoise. Chang Ge Xing n'est pas la première série de Xia Da, sa première oeuvre est Little Yu (子不语 Zi Bu Yu), elle aussi en avant-première à Angoulême et sortant à la même date que La princesse vagabonde en avril. Décidément, Xia Da est le fer de lance de Urban China. D'ailleurs, elle n'a pu venir à Angoulême mais était invitée.

La princesse vagabonde est un récit d'aventures se déroulant lors de la dynastie Tang, sous l'empereur (en devenir?) Li Shimin, ou Taizong de son nom de règne (empereur très connu puisque c'est lui qui a demandé à Tripitaka d'aller chercher les sutras en Inde, ce qui a donné le fameux récit Les pérégrinations vers l'Ouest ayant inspiré Dragon Ball, bref, on est bien dans le sujet du manga ). Li Shimin monte au pouvoir après la mort de son frère. Afin d'être bien sûr de ne pas avoir de concurrent, il se débarrasse de ses neveux et nièces, dont une: Li Chang Ge, la plus douée de sa fratrie pour la politique et la stratégie militaire. Celle-ci réussit à vivre, mais le général rapportera à son Empereur que Chang Ge est morte tombée dans un fleuve. Chang Ge voyage et cherche à se venger, en se faisant passer pour un marchand (pour un homme), et ses talents sont en effet multiples.

La narration, le dessin sont, le noir et blanc, le dynamisme, tout cela est hérité du manga. Seul l'univers est bel et bien chinois, ancré dans la dynastie Tang. Le décor me plaît, cela va sans dire. De plus, j'aime bien les récits d'aventures en général. En fait, le tout m'a beaucoup plu, même si ça se lit un peu trop vite: les dialogues ne sont pas très touffus pour le moment, il y a beaucoup d'action, le rythme est rapide mais encore plus, il n'y a que 156 pages, ce qui fait donc très peu pour un manga (192 pages en moyenne). D'autant plus que Urban China a décidé de braver le format "roman graphique", donc plutôt grand, mais heureusement, avec une couverture souple à rabat, ce qui donne un prix de 12�. Le papier n'est pas spécialement des meilleurs non plus. C'est un peu dommage car ce titre pourrait intéresser un public jeune, mais le prix, je le crains, pourra rebuter. De plus, il est vraiment réalisé, écrit, dessiné comme un manga d'aventures, j'aurais vu un format moins grand.

Pour le moment, ce volume est surtout un début, une introduction. Comme je l'ai déjà dit, ça se lit vite, on ne s'ennuie pas, ce n'est pas non plus d'une folle originalité, mais pour peu qu'on aime le décor, le dessin et l'héroïne forte, la lecture se révèle être un plaisir. J'attends donc la suite avec impatience (en juin). Je suis vraiment heureuse de pouvoir lire ce titre en français et je souhaite beaucoup de succès à Xia Da en France. Je n'ai pas acheté son autre série, Little Yu, plus calme et poétique, surnaturel, mais j'aurais peut-être dû (et je vais sûrement le faire en avril ). En Chine, La princesse vagabonde compte déjà 6 volumes, et ce n'est pas prêt de s'arrêter. En fait, ce que je cherchais dans La princesse millénaire se trouve en fait dans La princesse vagabonde . Les pages couleurs sont malheureusement en papier glacé, je trouve ça un peu dommage.

(Sinon, vu que la Chine a l'air d'attirer du monde, pas d'éditeur pour que Nie Jun fasse une suite et fin à My Street? )
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[kent]

Le deux n'était pas dispo la dernière fois je l'ai donc réservé.
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Taliesin]

Encyclopédie des animaux de la préhistoire de Jiro Taniguchi

J'ai profité d'un passage en bibliothèque pour emprunter ce volume que je n'avais jamais remarqué dans ma ville et pour cause: il se trouvait en jeunesse!!! Je l'ai repéré grâce à une mise en avant. A vrai dire, ça fait quelques semaines que je cherchais à le lire car le titre me semblait bien étrange. De plus, j'aime assez voir des animaux au physique "rigolo"...

Dans cet ouvrage, Taniguchi nous propose des histoires très courtes (moins de 10 pages) sur chaque fois un animal en particulier. En complément, à la fin de chaque histoire, on trouve un texte d'un spécialiste sur la question, Ryuichi Kaneko, qui décrit plus en profondeur l'espèce, l'évolution, les fossiles trouvés, etc... Ces textes sont d'ailleurs assez détaillés, et pas toujours faciles (enfin pour moi...) à retenir. Ce qui fait que le volume met pas mal de temps à se lire!!

J'ai adoré ce manga, même si il est bien difficile de le conseiller à tout le monde. En soi, il n'y a pas d'histoires et aucune de celles ci ne sont reliées. Les histoires se passent d'ailleurs à des périodes parfois très éloignées les unes des autres. Celle que j'ai préférée est évidemment celle du paresseux géant qu'on voit en couverture, un mammifère très grand à la peau tellement solide et ne ressentant pas la douleur. Mais surtout, l'animal est lent et "pas très futé", ce qui m'a beaucoup fait rire . J'ai adoré voir ce paresseux et le dessin de Taniguchi aide beaucoup dans l'appréciation de ces animaux. Je crois avoir surtout apprécié les histoires mettant en scène des animaux plutôt lents et massifs (j'espère que je ne m'identifie pas trop ) comme le rhinocéros géant sans corne ou encore l'ancêtre de la tortue, très lente mais dont la vie est très longue aussi, et dont l'espèce change assez peu finalement. Les histoires sont courtes et mettent parfois en valeur un moment charnière dans lequel une évolution est possible.

Le tout est en plus instructif, notamment les textes. De mon côté, j'ai un mal affreux à me souvenir des noms d'époque, des noms d'espèces ou même des textes eux-mêmes . J'ai surtout appris quelque chose sur l'allaitement et la sudation qui seraient liées. En effet, lors d'une histoire, on voit que les mammifères ne tétaient pas encore comme aujourd'hui du lait, mais léchaient la sueur de leur mère, qui contenaient donc une substance nourrissante. D'ailleurs, cela se passe encore ainsi pour ornithorynque! Alors peut-être que c'est connu de beaucoup, mais j'ai réellement appris quelque chose. En clair, j'ai passé un très bon moment avec ce one-shot et j'ai ri à plusieurs reprises ^^ . Sinon, j'ai remarqué que la frise chronologique à la fin est truffée d'erreurs... en effet, les espèces représentées en ombre chinoise n'ont pas leur vrai nom attribué!!! Je ne sais pas si c'est un jeu pour retrouver le bon nom mais si ce n'est pas le cas, alors il y a eu un vrai plantage *__* .
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[scott_of_the_stars]

Ce matin, je me suis lancé dans l'archéologie de mes PAL (les tas qui font hurler ma compagne...) pour redécouvrir une série que j'ai oublié de lire : Tokyo Toybox, chez DokiDoki.

Malgré son graphisme assez "jeune" (dans le sens : qui n'a pas encore assez d'expérience (des maladresses notamment dans les visages); je ne parle pas de l'âge de l'auteur), je me suis laissé embarquer dans cette histoire de développement de jeux vidéos : plutôt réaliste avec le studio encombré, les tenues vestimentaires relax, la passion qui est le moteur quand les finances ne suivent pas... ça m'a rapellé une série interrompue : je travaille dans l'animation.

La narration est fluide, les personnages principaux sont assez travaillés pour deux volumes, les enjeux intéressants.

Un bon moment de détente :p

Mais que vois-je sous dans une des PAL ? Les premiers volumes de la suite... (et je viens de trouver le sujet dédié sur ce forum )
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Un p'tit nouveau qui connait le forum et les sites depuis... ouh là...
Saute le pas pour parler manga, mais pas que. Lecteur de comics, fumetti et francos
Majoritairement en VF.

[Taliesin]

Les naufragés, tome 1 (2 au total) de CHOI Min-Ho

Après Moi, Jardinier citadin, Akata continue à sortir les Å?uvres de Choi Min-Ho dans la collection romans graphiques du monde. Je n'ai pas essayé la première oeuvre de l'auteur, le jardinage me parlant assez peu à vrai dire, mais j'aimais beaucoup son graphisme. Et puis Akata a parlé de son Lungfish qui sortait en Corée du Sud, et ça m'a donné envie.

Dans Les naufragés, Choi raconte la rencontre d'une jeune femme et d'un jeune homme tous deux très malheureux, et qui vont sûrement devoir apprendre à se connaître. Mais la douleur est là, et très enfouie, depuis l'enfance, sur une durée très longue, les empêchant d'avoir des rapports humains comme tout le monde. Lui a souffert à cause de son père, et a été traumatisé par un drame familial. Heureusement, sa passion pour l'aquariophilie lui permet de survivre, et c'est ainsi qu'il hérite d'une propriété de son père où il va ouvrir une boutique d'aquariophilie, en plein quartier chaud. Sa cliente, elle, a également connu des moments familiaux très difficiles et s'est enfuie de chez elle pour tomber dans la prostitution.

Un titre très social, très ancré dans les réalités quotidiennes et montrant des aspects pas reluisants de nos sociétés. Prostitution, suicide, déprime, alcoolisme, maltraitance sont donc au programme. Difficile d'être réjouie à la lecture de cet ouvrage donc. Je dois dire que malheureusement, la magie n'a pas trop pris avec moi. En effet, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, à leurs douleurs, et c'est une condition requise pour apprécier un peu le récit, je pense. Cette relation amoureuse naissante entre deux êtres esseulés et meurtris ne m'a pas du tout touchée. Niveau dessins, c'est très beau, notamment au niveau des couleurs, même si je trouve le tout trop blanc (peu rempli?). Niveau narration, le tout est très lent, c'est délayé. Je me demande si le récit n'aurait pas gagné à sortir en un seul volume, au lieu de 2 car j'ai trouvé le tome 1 un peu court, une sorte d'avant-goût. Peut-être que la partie intéressante du récit se trouve dans le second opus? En tout cas, c'est un bilan mitigé pour moi.

(j'ai toujours du mal à m'exprimer à l'écrit et cela s'empire depuis quelques temps... je me force à écrire mes avis, désolée pour leur manque d'intérêt )
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[scott_of_the_stars]

Hier soir, je me suis régalé avec deux one shot, sorti en 2004 !
Je crois que je ne vais pas parler de nouveautés... je fais mes fonds de placards
Veuillez m'en excuser.

Jinbé de Mitsuru Adachi
Un seul volume pour l'histoire d'une famille pas tout à fait ordinaire. Un ancien gardien de but garde l'enfant de sa femme décédée qu'elle a eu d'un précédent mariage, avec un ami à lui. Cette jeune fille, il la surprotège. Sans liens de sang, ils tentent d'être une famille, mais on sent qu'il y a quelque chose d'autre.
M. A. utilise toujours ses petites ficelles qui marchent : des non dits, de l'humour bien placé, des mots pour d'autres. On y parle d'amour au sein d'une famille, des liens du sang, de l'esprit... Je l'ai trouvé très dans l'air du temps, alors que le one shot est sorti en 1997 au Japon.

Le chien de mon patron de Rumiko Takahashi
J'apprécie énormément ces histoires courtes. Je trouve qu'elle sait cristalliser tout un questionnement sur des tracas du quotidien avec brio, maniant le cynisme, la désillusion sans se départir dâ??un humour féroce. Entre les rires et les larmes, ces courtes histoires où un patron envahissant pourrit la vie d'un ami, des mégères dans un immeuble se font la guerre, et bien d'autres confirment que R.T. est un grand auteur. Faire des nouvelles qui se tiennent n'est pas donné à tous.
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[shun]

effectivement il s'agit là de 2 très bon one shot, les éditions étaient aussi de qualité !

[melvin]

C'était tonkam avant sa période young seinen
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[shun]

[scott_of_the_stars]

et c'était y' a 10 ans... 10 ans... je prends un coup de vieux en y repensant XD
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[Taliesin]

Il y a 10 ans, des tas de trucs sortaient je me souviens qu'on ne savait plus trop où donner de la tête dans les achats entre le josei, le boom du seinen, le shôjo, les Adachi...

Mais les fonds de placard, il faut les faire !!!! J'aime beaucoup les deux one-shots que tu as lus aussi, et il faudrait que je les relise un jour. D'ailleurs, je les avais revendus pour les racheter ensuite car le regret était là .

Quand je compte bien, ça fait environ 18 ans que je suis dingue de manga. Ma passion est majeure, ça ne me rajeunit pas non plus . Découvrir CLAMP par RG Veda non plus .
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[Franswa]

D'ailleurs, il faut aussi lire La tragédie de P et Un bouquet de fleurs rouges (surtout ce dernier d'ailleurs) qui sont dans la même (très bonne) veine que Le chien de mon Patron.
Ce sont d'ailleurs mes recueils de nouvelles préférés en manga (avec celui de Moto Hagio qui fait dans un tout autre registre).

C'est dommage que Tonkam n'ai pas fait le choix de continuer la publication de ces recueils vu qu'il y en a un sorti dans les années 2010 qu'on a jamais eu en France et un autre vient juste de sortir (et on l'aura sans doute jamais non plus).

[Cyril]

[shun]

300 ex vendu sur 2000 en tirage! Les 1700 on été pilonnés

[yakutake83]