Dernières lectures

[shun]

très belle surprise que ce premier tome, j'ai eu du mal a rentré dedans, mais une fois le premier chapitre passé je voyais plus le temps passé, aussi mignon que chi mais plus réaliste, belle histoire.
en plus y'a une promo de lancement, le premier tome est a 9.90â?¬ au lieu de 12.70â?¬

[Taliesin]

Furari de Jiro Taniguchi, Casterman

Enfin je lis Furari, le Taniguchi qui m'a souvent intriguée par sa couverture où le personnage principal a un gros nez triangulaire très Natsume Ono d'ailleurs . Le tout se passe à Edo, sans trop d'histoire, avec le héros qui se promène partout. La particularité, c'est que le dit héros est un personnage qui a existé, un cartographe. Le manga rappelle en effet L'homme qui marche.

Le tout baigne dans une ambiance bienveillante et tranquille. Le héros est un homme gentil se baladant au gré de ses envies. Il parvient aussi à voir le monde en s'imaginant être un animal et se perd régulièrement dans des rêveries. j'ai trouvé le tout très sympa mais pas transcendant pour autant. J'ai eu l'impression de lire un manga pour "vieux" . C'est un manga très gentil.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Cyril]

Isan nous propose le manga Kurenaï Sanshiro, plus connu chez nous sous le nom de Judo Boy suite à la diffusion de celui-ci à la télévision dans les années 1980. Sanshiro est un artiste martial qui découvre que son père, maître de l'école Kurenaï, a été tué par un borgne à la suite d'un duel. Dès lors, il va partir à sa recherche pour le venger.

Plus ramassé que la série animé de 26 épisodes, le manga comporte une intrigue similaire mais plus ramassée. On évite ainsi un sentiment de longueur et de répétition et le héros évolue de façon intéressante au fil de ses rencontres. Les combats sont assez réussis et les antagonistes intéressants. Je regrette cependant que la morale du manga apparaisse à peu près au milieu du volume, et non à la fin ; ce qui fait que les derniers chapitres du manga apparaissent assez superflus et déconnectés de l'histoire principale.

[ivan isaak]

L'histoire de Kurenai Sanshiro est réalisée par Ippei Kuri. La suite, c'est-à-dire les autres histoires qui suivent, sont des histoires écrites par son frère et qui, au final, n'ont pas de liens directs avec l'histoire principale. Pas étonnant donc que les derniers chapitres du volume paraissent déconnectés, puisqu'ils le sont vraiment.
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http://iletaitunefoisunmanga.wordpress.com/
http://iletaitunefoisunroman.wordpress.com/

[Cyril]

OK, je comprends mieux. Merci pour la précision.

[EdenA]

Prisonnier Riku 1 et 2 : J'avais peut-être un peu trop d'attentes, du coup je suis un peu déçu par certains aspects un poil enfantin du propos. M'enfin, shonen un peu old-school oblige, je suppose.

Par contre, le truc qui m'a vraiment dérangé, c'est l'omniprésence des fautes d'orthographes. De la part d'Akata, j'attendais nettement mieux ! C'est mes premiers achats chez eux, depuis la scission avec Delcourt, mais j'ai l'impression d'une régression . Du coup, j'ai acheté Innocent 1 aussi mais j'ai un peu peur ...

[Taliesin]

Les deux Van Gogh de Hozumi, histoire complète en 2 volumes regroupés en 1 chez Glénat, prépublié dans Flowers (josei, Shogakukan)

Dans cette histoire, Hozumi revient sur le célèbre peintre Vincent Van Gogh, à la fin du 19ème siècle, et raconte la bataille entre un groupe d'artistes se réunissant régulièrement dans les cafés de Montmartre contre l'Académie, celle qui accepte qu'un tableau soit exposé (on y voit donc un certain Toulouse-Lautrec). Le monde de l'art est archaïque et réactionnaire, n'acceptant pas le renouveau, les artistes dont le style sort des règles du beau dictées par l'Académie (camp représenté par Gérôme). Au milieu de tout cela, on a Théodore Van Gogh, célèbre marchand d'art exerçant dans une galerie et travaillant donc pour l'Académie. Celui-ci est très doué en tous points, particulièrement à l'aise en société et ne laissant personne lui marcher sur les pieds. Surtout, il a un frère aîné extrêmement doué pour la peinture qui s'appelle Vincent et aimerait faire sortir de l'ombre le nom de celui-ci dans les rues de Paris, et pouvoir faire changer le système du monde artistique, engoncé pour les privilégiés, en offrant l'art au peuple, plus accessible, notamment par ses thèmes (scènes de la vie réelle, de rue, de personnes du peuple, notamment Toulouse-Lautrec et ses prostituées).

Voilà un manga qui me plaisait beaucoup, pour son graphisme à vrai dire. Je l'avais repéré l'an dernier en chinois, puis quand j'ai vu que le décor se déroulait à Paris, qu'il se terminait en 2 volumes, et que c'était sur Van Gogh, forcément, j'ai pensé à une sortie française (genre pour un public Télérama, fréquentant le Salon du Livre, toussa). Je trouve que Glénat a eu une bonne idée en sortant les 2 volumes en un seul. Le format n'est pas grand et comme pour Nude, Glénat a opté pour une couverture souple à rabat, au lieu de la jaquette. Le livre est épais mais facile à manipuler.

Pour ce qui est de l'histoire, je dois dire que j'ai trouvé le tout assez gentillet. Je ne dis pas que ça m'a déplu, j'ai trouvé le tout facile à lire et le graphisme me plaît beaucoup. Le trait est fin, c'est plutôt classe, Paris fait un peu carte postale (mais on s'adresse à un public japonais, dans un josei qui plus est). Cependant, il manque clairement quelque chose à ce récit (du moins à mes yeux). C'est divertissant, mais un peu aseptisé/lisse, un peu fade à mon goût. Le dessin est beau, mais très "manga", Toulouse-Lautrec a l'air d'un gamin, Vincent Van Gogh ressemble à un benêt, Gérôme a une tête de méchant sadique et Théodore est un super beau gosse dandy. Au-delà de ça, j'ai trouvé les personnages assez stéréotypés aussi: Théodore le frère doué qui a tout mais jalouse le talent de peintre de Vincent, Vincent n'a pas seulement l'air d'un benêt vagabond (il aurait pu sortir tout droit d'un Kenshin ), il l'est réellement, voyant "la vie en rose", naïf, s'émerveillant pour tous les instants de la vie, incapable de la moindre colère, Gérôme et l'Académie sont peints comme de vrais méchants prêts à tout pour étouffer l'élan artistique qui se prépare. L'opposition des personnalités des deux frères est elle aussi très classique, avec l'un admirant l'autre, l'aimant mais en même temps le jalousant à mort. Quant aux émotions, il y a un peu de "trop" quand les gens découvrent les tableaux par exemple, le plaisir sur les visages étant un peu trop appuyé, l'émerveillement comme on voit souvent dans la production manga.

Après, la fin rehausse le tout. J'ai beaucoup aimé ce petit twist. Le tout est donc une semi-déception pour moi. C'est beau, c'est sympa, mais... D'autres l'ont lu?



Snow Illusion de Ikori Andô, one-shot chez Komikku, prépublié dans Feel Young (josei, Shôdensha).

Dans Snow Illusion, Ikori Andô reprend le mythe de la femme des neiges qu'on retrouve dans le folklore japonais pour parler d'amour, ou plutôt du besoin d'amour. C'est aussi l'occasion pour Komikku de refaire une incursion dans le josei qui a pourtant déçu l'an dernier avec Les fleurs du passé. Si le synopsis et la couverture ne me plaisaient pas, j'ai décidé de tenter le coup pour soutenir l'initiative josei de Komikku, surtout que je n'étais pas là pour Les fleurs du passé. En plus, j'ai lu beaucoup de bien de Snow Illusion.

Yuki est une femme qui a tout pour être une parfaite épouse japonaise: elle est belle, obéissante, travailleuse, réconfortante, souriante, capable de s'adapter dans n'importe quel environnement. Bref, elle est complètement tournée vers le bien-être de son mari (je traduis...). Cela dit, à chaque fois que l'histoire d'amour tourne au vinaigre, Yuki finit par disparaître et on la voit alors de nouveau recommencer, avec un autre homme.

Oui, le synopsis ne me branchait mais alors pas du tout. Un personnage féminin décrit comme une "épouse parfaite" ça me donnait déjà des boutons. Surtout qu'en plus, le but de Yuki, trouver un homme avec lequel elle pourrait vivre me laissait aussi de marbre. Malgré toute la délicatesse du dessin (que je trouve réussi), malgré une ambiance douce et mélancolique, malgré le côté fantastique, malgré une narration vraiment bien fichue, pleine de finesse aussi, malgré toutes ces qualités, je dois dire que je suis passée à côté de cette histoire: je n'ai pas du tout aimé. Peut-être que ce n'était simplement pas une histoire pour moi. Peut-être qu'une histoire où je vois une nana dont le rêve c'est de chercher un homme avec lequel elle peut passer sa vie, ça ne me touche pas. Simplement.



Nude de Mihiro, dessiné par Makoto Ojiro, histoire complète en 2 volumes réunis en 1 chez Glénat, prépublié dans Young Magazine (Kodansha).

Nude est l'adaptation manga d'une autobiographie romancée de Mihiro, une actrice célèbre au Japon qui a commencé par des photos d'elle nue. Au début, on voit la jeune Hiromi (son vrai nom) vivant à Tokyo avec son copain après avoir quitté le lycée. Sa meilleure amie est restée dans sa ville natale et elles ont gardé de vraies relations d'amitié. Hiromi a un rêve: passer à la télévision et faire du mannequinat car elle aime beaucoup les objectifs. Faute de mieux, pour le moment, elle a un boulot pénible à l'aéroport (où elle est obligée de porter des talons, ce qui me fait évidemment hurler). Puis elle rencontre un agent à Shibuya, qui lui propose de devenir modèle toute nue, ce qu'elle accepte après hésitation, le tout glissant sur des films porno...

Je ne sais qu'en penser de tout cela. En fait, on voit surtout des agents abuser de la naïveté des jeunes filles, leur vendant du rêve, les défiant (du genre, c'est tout ce que vaut ton rêve? tu n'as pas l'ambition de te salir? tout ça...) ou plutôt les manipulant. Un sale milieu, mais c'est vraiment mon avis. Le propos est plutôt nuancé, et on ne comprend pas trop pourquoi Mihiro a écrit cette histoire.

En vrai, le fait de proposer ceci dans un mag Young fait que la question ne se pose pas: le but de tout ceci est de relater une histoire "vraie", avec un nom célèbre mais aussi de pouvoir dessiner des scènes dénudées avec du sexe (et des b... floutées). Parce que voilà, tout est bon pour déshabiller la pauvre Mihiro, les photos mais aussi les scènes d'intimité avec le petit ami. Le premier tournage m'a quand même choquée, je trouve qu'il y a beaucoup de violence dans ce milieu. Je ne comprends pas le fait de pouvoir rêver de tout cela, et c'est une question qui me taraude dans nos sociétés même si en réalité, j'en connais en partie la (malheureuse) réponse.

Le tout est très facile à lire, c'est entraînant, on tourne les pages, on ne s'ennuie pas mais... mais j'ai du mal à comprendre où Mihiro veut en venir en racontant tout cela au final. Montrer que ce milieu est dur, mais qu'on peut quand même réussir? Peut-être. La partie où elle mesure les risques en devenant célèbre pour des activités liées à du sexe montre à quel point c'est difficile aussi. Et que dire de cette fin ^^; . Ah oui, et même ainsi, on parvient à intégrer une scène de triangle amoureux (oui la "salope" qui était pas spécialement belle au lycée -__- merci la concurrence entre meufs) ou encore un plan à trois (avec deux meufs, évidemment!!!). Un livre assez voyeur en somme =/ . Quant aux dessins, je trouve les nez, les yeux, les visages, parfois les cheveux un peu Katsura.



Little Yu de Xia Da, série en cours avec 3 volumes, sortie chez Urban China en avril

Little Yu est la série avec laquelle la Chine découvre la talentueuse Xia Da. C'est aussi cette série qui lui permet de se faire connaître au Japon, et qui fait qu'elle est prépubliée aujourd'hui dans l'Ultra Jump avec La princesse vagabonde (sortie chez Urban China en avril aussi). Et on voit là une artiste très proche du manga, de sorte qu'elle pourrait peut-être percer dans notre marché.

Yu est une fille de 9 ans qui déménage dans un village reculé de la Chine. Ses parents travaillent tous deux dans la réhabilitation de la culture traditionnelle chinoise, l'un dans l'architecture, l'autre dans la peinture. Quant à la petite Yu, elle semble voir des fantômes et autres créatures fantastiques. C'est ainsi qu'on découvre en même temps que la fillette des mystères dans le village, au gré des pérégrinations, des explorations, des jeux en plein air. On y découvre aussi des légendes chinoises revisitées par Xia Da.

Il faut dire qu'il ne s'y passe pas grand chose, mais que l'atmosphère, pour peu que l'on aime les histoires de yôkai, séduit par sa grande douceur. Le dessin de Xia Da, très élégant, n'y est pas pour rien. Si au niveau de la petite Yu, le dessin fait très manga, les fleurs et autres décors sont bien chinois. Xia Da explique qu'elle est très éprise de la culture chinoise, et qu'elle vit plus dans le passé que dans notre monde moderne (elle n'aurait ni e-mail ni smartphone ^^; moi non plus je n'ai pas de smartphone bisou!!! après cette oeuvre date).

Un titre qui s'apparente au Pacte des yôkai par son côté fantastique et extrêmement doux, particulièrement poétique et apaisant. Je suis très très séduite! Encore une fois, le volume peut sembler cher: 170 pages environ pour 12â?¬ du fait de son grand format... A la fin de chaque histoire, on retrouve un texte de Xia Da, et puis il y a une préface assez longue de Yao Fei La. Ce qu'on retrouve moins dans La princesse vagabonde, qui ne fait que 156 pages. Les deux Å?uvres de Xia Da proposées par Urban me plaisent beaucoup (on dirait bien que j'ai besoin d'une dose de fantastique en ce moment ^^ je relisais un volume de Mermaid Saga il y a peu et je suis sur Poe no ichizoku...).
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[Abby]

[herbv]

De tout ça, je n'ai lu que Eurêka, [Nude] et Little Yu 1.

Pour Eurêka, je suis totalement d'accord avec Taliesin. J'avais voulu faire une chronique sur le titre mais je ne l'ai jamais développée.

Effectivement, [Nude] se lit bien au début, on se rince souvent lâ??Å?il lors des différentes coucheries de Mihiro, que ça soit dans sa vie personnelle ou pour le travail. Mais petit à petit, on perd toute ligne directrice, les situations sont de moins en moins crédible et la fin est du n'importe quoi...

Pour Little Yu 1, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, peut-être à cause de la narration très lente. Mais une fois que j'y suis arrivé, j'ai trouvé ça très bon.

Il faudrait vraiment que je me mette à lire Kuro, un cÅ?ur de chat, le graphisme a l'air vraiment intéressant.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Abby]

J'avais pas répondu mais moi aussi j'ai beaucoup aimé Eurêka ^^

[Youry]

Je vois qu'on est tous du même avis pour Eureka. C'est pour moi l'un des meilleurs one shot que j'ai pu lire après les taniguchi de qualité et le chien gardien des étoiles.
J'ai vraiment aimé le récit basé sur l'attaque de la ville avec archimede j'ai failli pleuré à la fin.
Voila Iwaaki n'a plus rien n'a prouvé niveau qualité il manque plus qu'un éditeur daigne acheter Histori.

[Taliesin]

Je vois que personne n'a compris Nude . Rho mais cette fin j'en ai ri . En fait, dans Nude, tout est fait pour caresser finalement le consommateur final qui regarde ces films porno en disant "non mais c'est pas si horrible, elles le veulent bien", comme ça, pas de culpabilité, pas de remise en question sur cette pratique au final. Par contre, je ne comprends pas trop pourquoi ce manga a été traduit ici, Mihiro est connue?

Et je crois que tu as utilisé le mot que je cherchais Abby, pour Les deux Van Gogh: surjoué. C'est exactement ça!

En ce moment, je me sens en pleine régression niveau lecture, le besoin de renouer avec CLAMP, la lecture de shônen faciles à lire comme Kekkaishi et Inuyasha, tout cela contenant évidemment du fantastique ^^; .

Little Yu et La princesse vagabonde sont tous les deux super chouettes ^^ . J'ai hâte de lire la suite.
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[Corti]

Bon, quelqu'un pour me raconter la fin de nude ? Parce que là, vous avez tous titillés ma curiosité et je n'ai pas spécialement envie de me taper un bouquin qui a l'air assez inintéressant pour la connaître.
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(ou pas ?)
"That Others May Live" -- Rescue Wings

[Abby]

[Youry]

dernière lecture : emma tomme double 2 et 3

Je suis pas fan d'histoire d'amour en général mais là j'achète. L'histoire est très bien racontée, les dessins sont somptueux (les arrières plan moins). Je trouve que ce titre vaut le détour.
Kaoru mori est une bonne mangaka même pour son premier manga.