[Après la pluie]... le beau temps !

[herbv]

Voici donc ma chronique de ce qui s'annonce être une excellente série (j'ai lu hier soir les scans US jusqu'au chapitre 30, soit presque 4 tomes, je n'ai pas pu me retenir ), originellement postée sur bulledair (et ici légèrement remaniée) :

Akira Tachibana, 17 ans, est lâ??ex-future championne de course à pied de son lycée. Malheureusement, depuis sa blessure au tendon dâ??Achille, elle ne peut plus forcer sur sa cheville. Cela ne lâ??empêche pas de travailler après les cours et dâ??ainsi faire passer le temps, ne faisant plus partie dâ??aucun club scolaire. Pourtant, elle a une raison bien plus sérieuse de travailler dans un des établissements dâ??une chaîne de restaurants : elle est secrètement amoureuse du gérant, un homme qui a 28 ans de plus quâ??elle et qui nâ??inspire aucun respect à ses employés et à ses clients.

Jun Mayuzuki, né(e?) en 1983, a débuté professionnellement en 2007 chez Shueisha dans des magazines shôjo (Chorus puis Margaret). Passé(e?) en 2011 chez Shogakukan en changeant son nom de plume, il (elle?) débute Après la pluie en 2014. La série est passée au bout de seize mois du Monthly Big Comic Spirit au magazine principal éponyme, la version hebdomadaire. Le titre a rencontré un succès fulgurant aussi bien public que critique. En 2015, il a fini second au Grand Prix du Comic Natalie, puis en 2016, il a été nominé pour le prix Manga Taisho et a été classé quatrième dans le magazine de référence Kono Manga ga Sugoi!. Une adaptation en série dâ??animation pour la télévision a été annoncée en 2017.

Si le thème de lâ??amour interdit est un grand classique du shôjo manga, ici il nâ??est pas question dâ??inceste entre demi-sÅ?ur et frère mais entre une lycéenne (mineure) et un homme nettement plus âgé. La situation est dâ??autant plus complexe qu'ici, le lectorat est plus âgé, il s'agit d'un seinen manga. Lâ??objet de cet amour que la société réprouve est original : le gérant nâ??est pas attirant, bien au contraire. Et pourtant, le/la mangaka réussit à rendre cette relation plausible, même si son héroïne, Akira, ne se questionne pas sur les raisons de ses sentiments Elle veut surtout développer un rapport sentimental, sans songer à tout ce que cela entraine.

La narration de Mayuzuki est remarquable. Sur une mise en page plutôt classique pour ce genre de manga, lâ??auteur(e?) réussit à donner du rythme et à créer de façon fluide des ruptures apportant les informations indispensables à la profondeur et la crédibilité à ses personnages. Lâ??analepse qui annonce lâ??événement déclencheur des sentiments dâ??Akira, alors quâ??elle sâ??étale sur tout un chapitre, le dernier du premier tome, est particulièrement réussi. Il faut aussi noter le travail sur les cadrages qui proposent très régulièrement des plongées et contre-plongées à 180°, ainsi que des gros plans, des plans alternés, etc.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Heiji]

[Flore]

On croirait le 'héros' tout droit sorti de Patlabor, physiquement !

[Heiji]

Pour l'auteur, il s'agit bien d'une femme.


Sinon, le premier travail de l'auteur en 2008 dans le Chorus. Le dessin a bien évolué.
http://www.shueisha.co.jp/tiara-award/flash/pc/01_sayonaradaisy.html

[melvin]

En tout cas cette série me fait bien envie également, elle est dans ma liste d'achat !
De la tranche de vie simple et efficace avec un petit côté 90's dans le dessin, bref du tout bon. J'ai hâte de l'avoir pour commencer ma lecture.
Sinon la ressemblance avec le mec de Patlabor, lol, mais c'est vrai !
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[herbv]

[Franswa]

Pareil que Melvin, la série me fait aussi de lâ??Å?il depuis un bon moment (depuis qu'elle était dans les listes pour concourir au prix Taisho en je ne sais plus quelle année). Le côté un peu oldschool du dessin me séduit aussi.
Alors avec l'avis enthousiaste d'Hervb, j'attends avec d'autant plus de ferveur la lecture de mon tome 1 !

[herbv]

Oui, en plus, j'ai bien aimé la traduction de la version française (Kana n'est pas toujours irréprochable sur ce point) qui est de Thibaud Desbief (je sais que certains ici n'aime pas son travail sur certaines séries). J'ai trouvé que les dialogues étaient à l'unisson de la narration.

Le seul petit reproche que j'aurai à faire pour l'instant concerne le dessin : les personnages ont vraiment tous (surtout les filles) un cou de girafe. Mais je développerai ce point dans ma chronique du tome 2 (enfin, il faudrait déjà que le PDF presse soit dispo, mais Kana est un peu à la bourre depuis quelques mois alors qu'avant, ils avaient beaucoup d'avance).

En tout cas, je m'achète direct le tome 1 samedi prochain !
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Heiji]

A noter qu'au Japon, le tirage total des 7 premiers volumes est de 1 600 000. On devrait atteindre les 2 millions avec le 9e volume.

[melvin]

Et voilà acheté et lu day one !
J'avais vraiment très envie de découvrir Après la pluie et j'ai adoré ce nouveau manga tranche de vie chez kana (qui sort toujours de bons petits titres). Dès les 1ères pages avec Akira qui dort seule au fond de la salle de classe, puis son sprint pour attraper le bus et son arrivée au resto où elle fait un job d'appoint : j'étais plongé dedans et je n'ai pas lâché le bouquin jusqu'à la fin.
Le personnage d'Akira est génial, son prénom (qui est aussi un prénom masculin) correspond bien à cette fille d'apparence taciturne et très froide qui avec son regard glaçant digne de freezer fait peur aux autres et d'ailleurs elle n'est pas très sociable. Mais derrière ces apparences se cache en fait une jeune fille fragile et prévenante qui n'arrive pas à exprimer sa nature profonde.
Une scène très drôle illustre bien cela quand elle va voir son manager et essaye maladroitement de rompre la glace en lui parlant un peu mais avec un regard de tueuse qui le fixe...
Le pauvre Kondô se dit alors :
j'arrive à soutenir un regard pareil... la preuve que j'ai pris de la bouteille... si j'avais 20 ans de moins j'aurais fondu en larme !
Le décalage entre ce qu'elle souhaite faire et sa manière d'agir est énorme
Les 2 personnages principaux sont décalés à leur manière et le lecteur s'amuse beaucoup à les voir interagir. Car le manager du restaurant Kondô est lui aussi assez spécial, il passe son temps à s'excuser devant les clients, il n'a aucune autorité et se montre presque trop prévenant envers ses subalternes. Le graphisme a beaucoup de charme, je n'ai pas ressenti de problèmes avec le fameux cou de girafe d'herbv. Le charme du dessin de l'auteur me rappelle des séries plus anciennes avec des personnages plus typés, ayant du caractère. En tout cas ce manga est très efficace et agréable à lire et ce premier volume est parfaitement maitrisé avec un arrière goût de Maison Ikkoku !
Seul petit bémol le choix de kana de changer les couvertures. Si sur le présent volume cela passe bien, pour la suite on a pas un choix d'images très jolies pour les couvertures, je ne sais pas trop où ils vont trouver le matériel pour refaire tous les volumes. Cette illustration du tome 2 sent déjà le fond de tiroir par exemple (encore avec es 2 personnages + parapluie + harmonie de couleurs ratée rose et bleu + tête d'Akira bizarre) :

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[kent]

Aah super vos avis, le trailer m'a bien fait envie ^^ J'attends de voir ce que vous pensez de la suite et je le mettrai dans ma shopping list ^^
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Bobo]

[shun]

Tome 1 : l auteur sais rendre le récit fluide. Mais la différence d'âge me dérange... ça m'a gêné tout le long de la lecture. Sans compter que pour une fois la fille n'est pas nunuche faut que le mec ai pas de couille et soit une loque :/ dommage car l'auteur sais le rendre attachant dans certaines scènes mais ça ne me suffit pas.
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[herbv]

Justement, c'est ce que j'ai apprécié, le refus du gérant de se lancer dans une relation amoureuse qu'Akira lui offre sur un plateau. Pas qu'il ne veuille pas, c'est parce qu'il n'arrive pas à y croire. Et comme en plus, ça semble être un velléitaire de première...

Après, c'est vrai qu'il n'est pas très couillu, le gérant. On se demande même comment il a pu trouver le courage de se marier à un moment de son existence
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
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Ténia de Bulledair

[shun]

Ses réactions avec la jeune fille au contraire ne m ont pas dérangée car réaliste. Qui pourrais croire que la fille s'intéresse à lui. .. c'est surtout sur le reste. Ce mec est mou...
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