Dernières lectures

[Judge Fredd]

[sushikouli]

[Bp]

Hey Fredd !
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ALLIANCE, n. In international politics, the union of two thieves with hands so deeply inserted in each others pockets that they cannot separately plunder a third.

Ambrose Bierce

[taikun]

Escale à Yokohama T1 : Série très attendue d'une certaine communauté, disponible depuis des décennies sur Iscariote, YKK sort enfin chez nous. Le titre est extrêmement frais, c'est très fluide, très contemplatif, très good vibes, tout va bien tout est bienveillance et franchement ca fait beaucoup de bien. Particularité, le tome 1 fait 150 pages, le second 130. Une vraie cure de jouvence
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[sushikouli]

Golden Sheep 1 à 3 (complète) : J'ai bien aimé, même si la mangaka n'est pas tendre avec ses personnages (j'ai préféré la seconde moitié, avec plus d'humour). Pas une lecture indispensable - je lui préfère Our summer holidays -, mais qui confirme que Kaori Ozaki fait partie des mangakas à suivre. (et la nouvelle finale est perturbante, avec son aspect tragique contrebalancé par un dessin ultra mignon...) Et dans le registre "adolescents qui cherchent leur place", je place Golden Sheep bien au-dessus de Nos meilleures vies (j'y pense parce que les styles graphiques se rapprochent un peu).

Et toi, Gemini ? Le verdict global ? Je n'ai pas trouvé d'avis complet...
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Gemini_]

[sushikouli]

Du coup, je ne me souviens pas : tu avais lu ses autres mangas ?
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Gemini_]

Nope, c'était la première fois.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[sushikouli]

Si t'as l'occasion, essaye quand même ses deux one-shot. Immortal Rain n'est plus commercialisé, et je n'avais pas accroché plus que ça au début. Donc, je ne me vois pas te le conseiller (bien que ce soit un choix Doki Doki de l'époque audacieuse). Mais j'ai beaucoup aimé Our Summer Holidays (moins Mermaid Prince). Il faudrait que je les relise pour remettre mon avis en perspective avec Golden Sheep...
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[sushikouli]

Je viens de relire Our Summer Holidays. J'avais oublié pourquoi je l'avais aimé à l'époque : c'est trop triste ! ;_;

Je confirme donc ma préférence pour ce one-shot par rapport à Golden Sheep (qui reste qualitatif).
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Gemini_]

J'ai commencé à lire Koibana, et comme la série a pas mal évolué (en bien) depuis le début, je profite d'en être à mi-parcours pour dresser un petit bilan. Histoire de pouvoir ensuite comparer les deux parties du manga, et constater s'il a conservé ou non ses travers.

J'avais découvert Nagamu Nanaji lors de la publication par Akata de Moving Forward, pour ensuite apprendre que Panini Manga avait déjà proposé d'autres titres de l'autrice en langue française. Dont Koibana, manga en 10 tomes.

Hanabi est une lycéenne "misandre" (il s'agit du terme de la VF mais j'ignore à quel point la traduction est pertinente), inscrite bien malgré elle dans un établissement à majorité masculine. Chikai en est un des pires spécimens, un garçon imbu de sa personne et persuadé d'être irrésistible. Dont elle va bien entendu tomber amoureuse.

Depuis le début, ce manga, c'est un peu les montagnes russes. Les premiers tomes sont vraiment durs à avaler, avec une héroïne esclave de ses sentiments et du comportement un tantinet imbuvable du beau gosse de service. Leur relation n'est pas très saine, et elle n'est pas la seule. Je pense en particulier à une prof qui, se sentant l'âme d'un cupidon, va forcer ses élèves (de sexe féminin) à tricoter quelque chose pour leur "amoureux" pour Noël ; et comme il s'agit d'un travail dans le cadre de l'école, chacune doit inscrire le nom de l'heureux élu sur son devoir. Elle part du principe que celles qui n'en ont pas ne font que se mentir à elle-même, et la mangaka lui donnera raison. Ce personnage ne sert probablement qu'à faire avancer une intrigue stagnante, mais son comportement intrusif, limite pervers, et l'obligation faite à ses élèves de se trouver un compagnon m'ont mis très mal à l'aise. C'est au mieux maladroit.

Car par la suite, cela s'arrange. Notamment grâce à une révélation totalement inattendue sur un des personnages secondaires, dont le traitement va dès lors demander beaucoup de subtilité et de nuance. Jusqu'ici, c'est très réussi. Même si la couverture d'un des tomes suivants révèle un élément crucial le concernant, dont je me demande comment il sera introduit. J'ai un peu peur, mais je veux bien laisser le bénéfice du doute à l'autrice.
Car outre ce personnage en particulier, je trouve que son traitement de l'histoire s'est nettement amélioré sur les tomes 4 et 5, après une entame convoquant plusieurs des clichés me crispant le plus dans les shôjo manga. Les relations entre les protagonistes sont devenues étonnamment compliquées.

A la moitié de la série, je suis donc très partagé. Si j'avais lu la série à l'époque de sa sortie, je me serais sans doute arrêté très vite. Là, sachant ce dont est capable Nagamu Nanaji grâce à d'autres titres, et possédant déjà tous les tomes, j'ai continué ma lecture et cela m'a apporté de bonnes surprises. Suffisamment pour contrebalancer un couple principal qui jusqu'ici n'a rien fait susciter mon empathie ? L'avenir nous le dira, je croise les doigts.


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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[Spawn]

[Gemini_]

Koibana T6 à 10 : Ce manga m'aura posé problème jusqu'au bout, ce n'était pas une lecture toujours plaisante et ses quelques bonnes surprises ne permettent pas de compenser ses nombreuses faiblesses.

Si je devais expliquer le concept de cette série, je dirais que l'autrice cherche à explorer différentes formes d'amour, dans le cadre d'une comédie romantique lycéenne. Ce qui suppose des profils différents, des approches différentes, et finalement des relations plus complexes que ce que nous pouvons lire dans de nombreuses autres séries du même genre.

Seulement, qu'une relation soit complexe ne signifie pas nécessairement qu'elle soit saine ou épanouissante. Ce qui est réaliste. Mais la façon détachée avec laquelle l'autrice raconte son histoire revient souvent à banaliser, normaliser certains comportements, rendant régulièrement cette série frustrante.

Exemple concret : un des meilleurs personnages est en surpoids. Plutôt inhabituel, d'autant qu'elle le vit bien au quotidien. Jusqu'au jour où elle tombe amoureuse, et décide de maigrir avant de se déclarer au garçon qu'elle aime. Ce-dernier n'a jamais fait aucune remarque à ce sujet, et compte-tenu de sa personnalité, il y a fort à parier qu'il s'en fichait. Seulement voilà, même si rien n'est évoqué clairement, il existe évidemment une injonction à la maigreur, et c'est à cause de cela qu'elle décide de maigrir, quitte à tomber dans les pommes en allant à l'école. Réaliste, oui. Mais son comportement n'est jamais interrogé, commenté par ses amies, alors qu'elle met sa santé en jeu.

Autre exemple : le rôle principal masculin a un comportement de connard, imbu de sa personne, et n'est sauvé que par la relation avec sa chienne ; montrant un côté plus positif chez lui. Il est hyper exigeant (envers les autres), et il lui faudra dix tomes pour faire une concession vis-à-vis de sa copine ; mais nous voyons clairement qu'il prend beaucoup sur lui. Alors qu'il s'agit juste de respecter ses sentiments à elle, et ne pas se comporter comme un gros con égoïste.
Dans la préface du dernier tome, l'autrice explique qu'en amour, certaines filles sont vraiment maso. C'est pourtant bien elle qui a écrit ses héroïnes comme cela.

Koibana propose des relations inhabituelles, et une certaine subtilité dans l'écriture, malheureusement mise au service de comportements et de réactions parfois crispants. Et le couple le plus positif et réjouissant n'en est pas vraiment un au final... Je ne regrette pas d'avoir tenté l'expérience, mais je n'en garderai pas un très bon souvenir.


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- Et si je n'ai pas aimé ?
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[sushikouli]

[Gemini_]

sushi >> Je ne nie pas que ce soit réaliste, mais comme tu le dis, il y a des façons de nuancer. Or, l'autrice semble s'y refuser. Ou du moins, comme nous pouvons considérer que l'histoire se finit bien pour ses personnages, et que leur comportement n'est jamais remis en cause, cela revient à le valider rétrospectivement.

Pour reprendre un exemple sur la première moitié de la série, l'autrice nous indique finalement que la prof s'immisçant dans les histoires de cÅ?ur de ses élèves avait raison de le faire, puisque cela permet à deux personnages de prendre conscience de leurs sentiments amoureux. Alors qu'il s'agit d'une adulte avec une position d'autorité obligeant des lycéennes à se trouver un copain dans le cadre d'un devoir noté, ce qui est hyper malsain (d'autant plus dans le contexte d'une comédie lycéenne dans un environnement réaliste).

Depuis, la mangaka a écrit Moving Forward et Banale à tout prix, où le traitement est complètement différent.
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