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Ebichu Mangaversien·ne

Inscrit le : 12 Oct 2002
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Posté le : 23/11/04 23:33 Sujet du message: |
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shun a écrit: | bah j'ai du sauté l'indique, mais bon c'est quand même grave d'indiqué ça dans le tome 1, c'est pas très "logique". |
Bah l'essai figure aussi dans la VO. Après les gens se plaignent de ne pas avoir un produit conforme à l'édition japonaise...
Tout va bien  |
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shun Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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Posté le : 23/11/04 23:36 Sujet du message: |
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l'oeuvre là bas est connue, on sort ça comme si c'était un best of de abba chez nous quoi. |
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petitboulet Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2003
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Posté le : 24/11/04 15:11 Sujet du message: |
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shun a écrit: | l'oeuvre là bas est connue, on sort ça comme si c'était un best of de abba chez nous quoi. |
t'as de ces comparaisons...
franchement faut pas être attentif pour louper l'avertissement, il est bien en gros au milieu de la page... _________________ back on the blog |
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Kamesennin Mangaversien·ne

Inscrit le : 20 Nov 2003
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Posté le : 24/11/04 16:30 Sujet du message: |
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Citation: | bah j'ai du sauté l'indique |
Difficile de le louper : il est juste à gauche de la dernière planche du manga !
En gros : AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Puis juste en dessous : L'essai qui suit révèle des éléments de l'intrigue susceptible d'atténuer le plaisir de la découverte du chef-d'oeuvre de Kazuo Umezu.
C'est ce qui arrive quant on lit ses mangas dans le métro  |
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Ebichu Mangaversien·ne

Inscrit le : 12 Oct 2002
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Posté le : 26/11/04 22:45 Sujet du message: |
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Apparemment le magazine Chronic'art a fait une critique de l'école emportée dans son dernier numéro en date (le 17), quelqu'un l'a t-il lue ? |
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Ebichu Mangaversien·ne

Inscrit le : 12 Oct 2002
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Posté le : 26/11/04 23:28 Sujet du message: |
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br a écrit: | Il a aimé la saturation des lignes de vitesse, contrairement à beaucoup.
Et ne relève pas, contrairement à beaucoup, de caricature. |
C'est un homme de goût En même temps il fait partie des rares personnes à attendre fiévreusement du Umezu en France, ce n'est pas pour en dire du mal après. |
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Aniki Mangaversien·ne

Inscrit le : 23 Nov 2003
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Posté le : 05/12/04 15:05 Sujet du message: |
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J'ai adoré
Et j'ai franchement trouvé le confort de lecture infiniment supérieur à un Nanairo Inko ou Black Jack (les premiers tomes rigides comme les nouveaux). |
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Baboo Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Avr 2003 Localisation : Devant mon écran
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Posté le : 13/12/04 15:42 Sujet du message: |
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Bizarre, tout le monde dit qu'il y a 6 volumes, et Mangaverse en annonce 10. Qui croire ? |
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J Mangaversien·ne

Inscrit le : 19 Avr 2003 Localisation : vosges
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Posté le : 13/12/04 16:27 Sujet du message: |
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6 volumes en bunko ( donc l'edition glenat ) et 11 pour celle de base donc il faut croire les 2  _________________ de retour un J totalement renouvelé !!! |
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ingweil Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Sept 2002 Localisation : Grenoble
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Posté le : 02/03/05 11:00 Sujet du message: |
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voilà , le tome 2 est lu.
et ben franchement, c'est ce que j'appellle une lecture prenante : j'ai été complètement scotché et incapable de lâcher le bouquin avant la fin. j'ai trouvé ça encore plus dur que le premier (si si ! c'est possible !), et toujours aussi bien mené.
quelques petits soucis avec le personnage de la mère (un peu raté..) mais sinon rien à en redire. la dernière case est d'une force phénomènale...
ça prend de plus en plus la direction de Sa majesté des mouches et c'est pas pour me déplaire.
indispensable ! _________________ "Quoi qu'elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux que l'homme pour qu'on en pense autant de bien. Heureusement, ce n'est pas difficile."
Charlotte Whitton |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 08/03/05 00:22 Sujet du message: |
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Simple copier-coller de mon avis posté dans le topic Dernières lectures, qui aurait dû se retrouver ici directement ^^;;
L'école emportée #2 : pas mal. Pourtant ça ne commence pas très fort (petits spoilers sur les 1ers chapitres du tome) : la perte de raison de M. Wakahara n'est pas très bien amenée et la manière dont Shô réussit à s'en débarasser n'est que moyennement crédible (non parce que la mère qui entend du passé l'appel de son fils et qui lui envoie son couteau à travers le temps en le dissimulant dans la paroi d'une chambre d'hôtel euh... ). Mais force est de constater que la sauce prend. Il y a quelque chose d'extrêmement prenant dans la course de Shô cherchant à échapper à ce professeur devenu fou ou bien dans la quête de cette mère qui cherche par tous les moyens à sauver son fils. Malgré quelques incongruités, on se surprend à tourner les pages à toute vitesse pour connaître la suite. Et c'est d'ailleurs le cas durant tout le tome : on ne le lâche pas avant d'avoir fini.
Dans le topic 'Dernières lectures, vos avis', Samizo Kouhei a écrit: | on pourra s'étonner de la maturité un peu excessive des gamins de 10 ans. |
D'un autre côté, si aucun d'eux n'avaient fait preuve de maturité, ça aurait vite été un bordel indescriptible dans l'école, pas très intéressant à lire.
Le *superbe* bandeau rose entourant le tome dit que le récit "explore (...) des histoires de violence scolaire." C'est surtout une belle métaphore de la vie en société, je trouve. Ne disposant que de réserves limitées en vivres et rapidement privés de toute présence adulte, les enfants vont devoir s'organiser pour survivre, et c'est l'occasion pour le mangaka de recréer les mécanismes principaux qui régissent la vie en société. Comme les enfants n'en ont qu'une vision très limitée (juste quelques années d'école et quelques cours d'éducation civique), ils ne peuvent pas sauter d'étapes dans l'établissement de cette société et doivent tout apprendre au fur et à mesure, en éprouvant diverses difficultés : le passage avec la matrone est exemplaire d'ailleurs, c'est là où la prise du pouvoir par la force est rejetée pour une élection à peu près démocratique.
Je crois me souvenir que L'école emportée s'adressait à la base à un jeune public. En examinant ainsi le pourquoi de certaines règles de la vie en communauté, le manga prend une dimension éducative qu'il n'aurait peut être pas eu si les héros avaient été des adolescents ou des jeunes adultes ayant déjà bien assimilé ces règles et qui auraient donc sans doute sauté des étapes.
Enfin, la maturité des élèves est assez relative : il y en a surtout quelques-uns qui le sont un peu plus que les autres (voire même beaucoup plus) et qui entraînent tout le monde à leur suite. Mais là aussi c'est intéressant : le clivage acteur/mouton est quelque chose qu'on retrouve assez malheureusement dans la vie (vous avez déjà participé à l'organisation d'un gala dans une école d'ingénieurs ? ). _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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chopper Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Oct 2003 Localisation : SQY
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Posté le : 17/03/05 14:25 Sujet du message: |
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Lâ??Ecole Emportée est un manga qui fait parti des classiques au Japon. Lâ??auteur : Kazuo Umezu est un mangaka reconnu dans son pays presque au même titre que Tezuka. Mangaka avant-gardiste, spécialiste de lâ??horreur comme de lâ??humour noir, Glénat nous livre ici une de ses Å?uvre les plus connues.
Lâ??Ecole Emportée a beau avoir plus de trente ans, on a rarement atteint une telle qualité et profondeur dans un scénario de manga. Dâ??ailleurs, si lâ??Ecole Emportée met en scène de jeunes écoliers, le public visé est bien plus âgé. Car la trame de lâ??Ecole Emportée sert surtout de prétexte à lâ??auteur pour analyser le comportement des individus, et ici plus particulièrement des enfants, face à une situation dramatique, désespérante et fantastique.
Ainsi, Kazuo Umezu, à travers son manga, cherche à décrypter les réactions dâ??un groupe dâ??enfants se retrouvant seul. Livrés à eux-mêmes, les écoliers doivent en effet sâ??autogérer très rapidement. Le mangaka, par lâ??intermédiaire des différents élèves de lâ??école, analyse pas à pas le comportement de chaque enfant face à cette crise. En grossissant le trait, voir en caricaturant par moment, lâ??auteur parvient pourtant à dresser une analyse sociale et surtout psychologique de lâ??Homme.
En outre, lâ??Ecole Emportée nous propose un scénario bien plus compliqué quâ??il ne le laisse présagé. Le suspense reste entier, mais encore plus fort, lâ??auteur arrive très souvent à duper son lecteur en lâ??envoyant sur de fausses pistes.
Pour autant, lâ??Ecole Emportée nâ??est pas exempt de défauts. Le trait grossi du comportement des personnages est trop souvent exagéré. Conséquences directes, certains personnages perdent en réalité. Ces caricatures rendent parfois même les scènes grotesques, à la limite du burlesque.
Enfin, certains aspects rappellent aux lecteurs que le manga date. Ainsi, des concepts et répliques du manga sont devenus obsolètes comme par exemple le discours sur le rôle de la femme dans le volume deux.
Graphiquement, le dessin du mangaka a plutôt bien vieilli, un peu à la manière de celui de Tezuka. Dâ??ailleurs on retrouve quelques similitudes dans le style graphique des deux auteurs. Kazuo Umezu dessine dans un style proche ses personnages. Ils ne sont pas très détaillés mais ont la qualité de ne pas se ressembler et dâ??être expressif. En revanche, contrairement à Tezuka, Kazuo Umezu a beaucoup moins de talent que le maître au niveau de la mise en page. Celle-ci, bien quâ??efficace, reste assez classique. Le découpage nâ??est en effet pas comparable à celui dâ??Ayako ou de Lâ??Histoire des 3 Adolf. Pour le reste, le mangaka assure un travail de qualité. Les scènes sont bien rythmées et pas figées grâce au coup de crayon de lâ??auteur. Néanmoins, petit bémol concernant le manque de détail sur les décors. Cela leur donne un aspect mort, morbide, et vide. Toutefois, on peut se demander si au vue du scénario et de lâ??atmosphère du manga lâ??effet nâ??est pas voulu. A confirmer donc avec Makoto-chan, une autre série de lâ??auteur, dans un style comique à paraître au mois de juin chez Jâ??ai lu.
Au final, lâ??Ecole Emportée avec son graphique old-school est un manga qui vaut la peine dâ??être lu. Si le dessin peut à première vue rebuter, il serait dommage de passer à côté de cette Å?uvre à ranger sur son étagère pas loin des manga de Osamu Tezuka.
Coté édition, Glénat fait un excellent travail pour son premier manga au format bunko. Que cela soit au niveau du papier, de la jaquette ou encore de la reliure, le matériel utilisé est de qualité. Rien à dire non plus sur les retouches graphiques ou encore la traduction. Le prix un peu plus élevé que dâ??habitude pour du Glénat est logique étant donné que le format du manga comprend plus de pages. _________________ KRINEIN : La culture avec un K
http://manga-anime.krinein.com |
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samizo kouhei Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Juil 2004
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Posté le : 16/06/05 11:12 Sujet du message: |
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Le tome 4 est très décevant, entre coups de théâtre bidons, aléas dignes des pires scénarios de S-F et bien sûr l'horripilante et hystérique mère du héros embarquée dans une histoire risible à base de champion de baseball transformé en momie. Seul point positif : elle se fait casser la figure à longueur de temps. Un départ très prometteur, mais le titre s'enfonce dans le n'importe quoi !  |
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samizo kouhei Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Juil 2004
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Posté le : 25/08/05 11:03 Sujet du message: |
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Tome 5 : Le tome du rachat après les errements du tome 4. On sait enfin pourquoi le monde autour de l'école est devenu un vaste désert avec des créatures mutantes aux alentours et on apprend d'où viennent les sollicules. Le message transmis est classique mais oh combien exact... Preuve que ce tome est bien meilleur, on voit l'hystérique mère de Shô, mais plus sobre que lors de ses précédentes prestations. Seul point noir : une opération de l'appendicite surréaliste. Le manga se terminera dans le prochain numéro et on peut d'hors et déjà dire qu'on ne s'achemine pas vers un "happy end". |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 25/08/05 11:53 Sujet du message: |
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Ah, ceci me rassure un peu alors. Je trouve la série divertissante, mais une fois un tome lu (enfin dévoré, vu comme la série est captivante) je n'ai pas envie de le rouvrir pour y revenir. Bref, elle est en suspens chez moi depuis le tome 3 et a bien failli passer à la revente... Je vais attendre les échos du dernier tome pour décider de son sort, du coup. _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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