LES COUPS DE CÅ?UR

[Flore]

[kalahan]

[Taliesin]

[namtrac]

Faut quand même dire ce qui est, Ki-Oon a soigné ses éditions et ses traductions depuis leurs premiers titres. Après, ce n'est pas un catalogue auquel j'accroche forcément, donc je n'ai que très peu de titres chez eux.

Kurokawa a aussi la démarche de ne pas sortir trop de titres et ils savent mettre en avant chacune de leurs nouveautés. Par contre côté trad / adaptation, c'est comme chez les autres éditeurs, ce n'est pas irréprochable. Et côté catalogue, ce n'est pas mon préféré, loin de là, vu que je n'ai plus que 3 séries chez eux (Yotsuba, Arata et Ippo). Ceci dit, Taliesin, tu m'as donné envie de tester Magi

[Taliesin]

J'essaierai Honey Bunny si l'occasion s'en présente mais j'en avais effectivement entendu du bien .

Jette un oeil à Magi, je n'ai lu que les deux premiers volumes. C'est vraiment réussi à mon goût, on est dans une véritable série d'aventure . Pour le moment, ce n'est pas spécialement original mais il y a vraiment quelque chose de sympa dans tout ça. Apparemment, la suite est encore plus intéressante, et l'univers y a l'air vaste. A la fin du volume 2, le héros se retrouve par exemple en Mongolie.

[shun]

[michael]

Talies, lu le premier Magi, ça marche plutôt bien, effectivement !
Je ne développe pas plus pour l'instant, si le deuxième confirme l'essai, je pense ouvrir un sujet dédié.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

Comme on en a parlé longuement dans ce topic... je voulais dire que moi aussi, j'ai acheté (en occasion, je sais) le premier tome de Simple comme l'amour. Alors contrairement à ce qu'on peut penser, la couverture à l'époque m'avait vraiment fait de l'oeil, je ne la trouvais pas belle mais on la remarquait avec son fond pastel et un peu vide. Le résumé, par contre, ne me donnait simplement pas envie: le truc de l'histoire d'amour, les émois adolescents de l'héroïne qui ressent une attirance vers l'autre m'ont rebuté car dans mon esprit, c'était de nouveau un de ces shôjo romantiques... Et donc, oui, je n'ai pas été curieuse, je n'ai pas fait de recherche sur Fusako Kuramochi et tout ça, mais pour que je sois curieuse, il me faut une petite porte ouverte, que ça m'intéresse à la base. Et non, je ne suis pas non plus une grande amoureuse du shôjo non plus.

A l'issue de ce premier volume, je dois admettre que je suis charmée. C'est un manga tout simple, comme l'indique son titre, mais l'ambiance chaleureuse fait la force de ce titre. Fusako Kuramochi parvient à créer une ribambelle de personnages attachants, chacun ayant un âge différent, j'ai vraiment eu l'impression de voir une vraie bande de gamins. L'amour y est présent, enfin l'attirance de Soyô pour Osawa, mais ce n'est pas la finalité de l'histoire (du volume?) car il s'intéresse surtout à la vie de tous les personnages, de la vie à la campagne, en clair. Les dessins, bien que vieillots, m'ont plu, ils sont chaleureux contrairement à un trait froid que je reproche actuellement (par exemple, les dessins de Puzzle, je trouve ça glacial =/ ). Pour ce que j'ai pu lire du volume 1, on a là un manga sur une bande d'enfants de la campagne, leur quotidien, leurs interactions, la solidarité, la vie en communauté où il faut faire attention à ne pas vexer l'autre (l'épisode du coiffeur) car tout le monde se connaît. En fait, c'est effectivement plus qu'une simple histoire de coeur, mais le titre français m'a complètement fait penser à autre chose ^^; ... Je pensais aux premières amours, aux premiers émois, etc... à la manière du Sablier (titre que je n'aime pas beaucoup à vrai dire comme quoi je suis assez réfractaire au genre vu le bien que j'entends sur lui). J'ai pensé à un manga sur l'enfance, aux moments d'été où les enfants jouent ensemble car il n'y a rien d'autre à faire aussi. J'espère que la suite est du même acabit. Il y a quelque chose de très authentique dans ce manga, beaucoup de sincérité, c'est très touchant.

Enfin, pour en revenir à un post lointain de SHK: j'ai remarqué que j'étais assez attirée par les shôjo fantastiques/SF de Hakuensha, et lors de la conférence de Moto Hagio à Pompidou, j'ai pensé a cette filiation entre la génération de l'an 24 et des auteures telles que Reiko Shimizu, Natsumi Itsuki, Reiko Okano. Je ne connaissais pas encore Moto Hagio avant cette conférence (juste son influence avec Thomas No Shinzô mais jamais je n'ai été voir ses oeuvres de SF puis je venais aussi de lire A Drunken Dream and other stories) et c'est en découvrant ses titres SF lors de cet évènement que j'y ai pensé. Je ne connais pas tout Hakuensha, mais il semble que les titres que j'apprécie y sont issus: Le pavillon des hommes, Onmyôji, The Top Secret, Le pacte des yôkai, Jyu-Oh-Sei. Même Karin de Masumi Kawasou (qui me fait de l'oeil mais j'ai conscience que ce n'est pas possible) est un titre Hakuensha (de même que Kuro Tsubaki).

Pour ce qui est de l'appareil critique, je trouve qu'on a pas grand monde pour s'intéresser au shôjo en effet. A part le phénomène des auteures de l'an 24, on ne parle pas tant du shôjo, c'est quelque chose qui intéresse assez peu. Peut-être aussi parce que souvent, les auteurs d'ouvrages sur le manga sont des hommes? Je n'ose m'avancer ceci dit...

[EDIT: Je viens de voir ton message michael chouette, je suis contente que tu apprécies ^^ !!!! J'ai acheté les volumes 3 à 5, il faudra que je les lise...

Pour Honey Bunny, ce sera à voir . J'ai pu feuilleter le volume 2 en librairie.

Enfin, j'ai aussi envie de tenter Immortal Rain pour renouer avec le manga "mainstream", je me suis posée la question pour Incarnations et aussi Broken Blade]

[EdenA]

J'ai lu quatre tomes de Magi, clairement une bonne surprise.
Ce n'est pas non plus un chef dâ??Å?uvre mais ça remplit parfaitement son objectif de divertissement. Le "gap" entre cette série et la précédente de l'auteur (Sumomo Momomo) qui était bien plus poussive est impressionnant, d'ailleurs.
Après, les deux premiers tomes sont un petit cran au dessus des deux suivants, donc à voir comment le tout évolue, mais c'est une des rares très bonnes surprises de fin 2011, pour ma part (Immortal Rain est également très sympa).

Edit : � contrario, pour revenir sur Simple comme l'amour, j'ai lu les trois premiers tomes, et je suis loin d'avoir été emballé par la série. Certes, elle a des qualités, mais bien que les ayant acheté jusqu'au 7, je n'ai pas réussi à trouver la motivation pour lire la suite, pour le moment. Signe que le charme n'a pas pris, apparemment. �a m'a un peu rappelé la Colline des Coquelicots, dont les thématiques ne trouvent plus aucun écho à notre époque, même si Simple comme l'amour est déjà bien plus parlant. Je vais quand même poursuivre, comme toute mes séries, mais je comprend aisément que cela se vende très mal, ce n'est pas une lecture évidente / d'un intérêt aisé, à notre époque.

[michael]

J'aime bien ce que devient ce sujet, une sorte de "dernières lectures" en plus développé.

Sumomo Momomo je fuis à cause des couv' et des résumés... La jeune fille aux cheveux roses qui est la fiancée la plus forte du monde, combats de lycéens, tout ça...

Immortal Rain je vais me prendre le premier. C'est tout con mais c'est un bon point marketing pour moi, le premier volume est à 5 euros au lieu de 7, 2 petits euros qui font la différence.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[EdenA]

Pour Immortal Rain, ça ne décolle qu'au tome 3 à mon sens (je n'ai que moyennement accroché aux deux premiers, un petit côté Eat-Man du pauvre).

[Taliesin]

@michael: J'ai aussi souvent entendu que le premier volume était vraiment moyen.

@EdenA: Pour la suite, ça se concentre plus sur l'histoire d'amour ou non? Parce que dans ce volume 1, j'aime bien toute la bande d'enfants qui traînent ensemble en fait.

[EdenA]

Taliesin > De mémoire, car la lecture des premiers tomes remontent à quelques mois et ils ne m'ont pas marqué plus que ça : oui, dans une certaine mesure. L'auteur n'oublie pas forcément ses autres personnages (et je crois même que certains tomes suivant(s) leur est/sont consacré(s)), mais c'est bien cette histoire d'amour naissante qui est approfondie.

[redhelling]

Huh, trois jours au ski, on revient, et le topic a doublé de volume, ça fait plaisir! Désolé pour Saishu qui se retrouve à parler boulot le soir^^. Juste pour préciser, j'ai du mal m'exprimer, je voulais simplement dire que chaque éditeur a sa part de responsabilité dans la saturation du marché, et non dans la surproduction comme tu l'as fait remarquer.
Concernant les lacunes de la presse et des autres médias à l'encontre des mangas, je me demandais si ce ne serait pas une brèche dans laquelle s'engouffrer?

Par exemple :
-Un éditeur a t-il déjà proposé à une chaine télé un programme du type "un jour, un manga/une bd"? Avec un format court, type 2 minutes pour présenter l'auteur et le livre.
-Lancer un podcast disons bimensuel ou mensuel sur un sujet de votre choix avec des intervenants spécialisés.
-Faire une présentation des coulisses de l'édition comme tu as commencé à la faire ici, c'est extrêmement intéressant pour les non spécialistes et cela peut donner envie de soutenir votre démarche éditoriale.

Ã?a prendrait un peu de temps mais ne couterait pas cher, il n'est pas dit que cela attire beaucoup de monde mais comme tu l'as dit, c'est avec des petits rien que l'on fait avancer les choses. Bien entendu, cela ne concerne que moi mais je sais que je regarderai d'un Å?il différent un éditeur faisant autant d'efforts pour aller vers les lecteurs.

Sinon, vu que c'est le topic coup de coeur, je viens de découvrir Bamboo Blade, et je dois avouer que j'ai été agréablement surpris par ce titre.
L'histoire se base sur le quotidien d'un club de kendo lycéen. Leur responsable est un dilettante accompli et est plus intéressé par son estomac que par ses élèves, il commencera vraiment à s'impliquer dans le club pour le noble enjeu d'un pari lancé par son ami et rival : un an de sushi gratuits. L'histoire est centrée sur les kendoka filles du club, les garçons tenant le modeste rôle de figurants. J'ai été sensible à l'énergie se dégageant de ce manga, les personnages s'épanouissent grâce à leur passion pour ce sport si glamour qu'est le kendo, et il y a quelques passages humoristiques vraiment réussis.

Oui, je crois que c'est le maitre mot de ce manga : la passion. Je n'aurais jamais cru trouver un manga sur le kendo féminin attirant, pourtant, j'ai dévoré les 14 volumes. Bref, une bonne surprise.

[sushikouli]