[REMEMBER] un des premiers manhua

[michael]

Oui, "manhua", c'est comme ça qu'on est sencé appeller les BDs en provenance de Chine si j'ai bien compris.

Je vous préviens que ça va être court puisque je ne l'ai pas lu, mais la couverture, vu au milieu des dernières sorties sur la page d'acceuil de mangaverse, m'a assez scotché... Comme j'ai redécidé de fonctionner au feeling et de tenter quelques uns de mes rares achats non plus que sur les avis déjà lu, je me dis que là il peut y avoir quelque chose à explorer d'intéressant.



A priori c'est un one-shot, encore un bon point pour s'y intéresser de près, mais... à faire tout de même une légère recherche je tombe sur une planche où le personnage principal agrippe le t-shirt d'une nana qui court et celui-ci, hasard, se déchire comme s'il était en papier... mouais Surtout que le style graphique est vanté pour son réalisme, à voir ^^

J'ai un avis ici, et du coup ça me semble moins engageant...

Bon, ça fait un moment que je veux parler ici de ETERNITY, aussi choppé à l'instinct et vraiment une agréable surprise, je développerai un peu plus mon avis à ce moment là sur ce qui s'apparente même être un coup de coeur dans un autre sujet, à venir donc.

En attendant, si quelqu'un lit ce volume de Remember, j'avoue que je suis curieux de voir ce que ça peut donner
(de même, le fait que l'auteur, à priori chinois, s'appelle Benjamin, m'intrigue assez)
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[sushikouli]

Y aura au moins deux avis dans Mangavoraces

Graphiquement, c'est spécial (le côté bleu du produit peut devenir lourd à la longue) mais personnellement j'aime assez.

Comme toi, j'ai été attiré par la couverture (il ne me reste plus qu'à le lire) et je l'ai acheté.

C'est un produit très différent en tout cas de ce qu'on a l'habitude d'avoir ici (couleurs, nombreuses illustrations, textes de l'auteur...). Niveau prix ça va également même si je déplore l'absence de traduction des onomatopées (ainsi qu'une planche qui me semble inversée (?) ).

Voilà voilà. Mais je ne doute pas que ce bouquin et son auteur fassent parler d'eux dans les mois à venir (tout comme l'éditeur Xiao Pan !).

Michael : je pensais que leur BD en noir et blanc (My street) te plairait plus...
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[myo]

Je l'ai lu et vraiment adoré.

Au programme 2 nouvelles et une galerie d'illustration :
La première parle d'un jeune dessinateur de BD qui n'a encore jamais été publié car il lui faudrait accepter dâ??être énormément censuré, une jeune fille tombe amoureuse de lui mais ce n'est pas réciproque.
La deuxième, (qui a des couleurs moins flashy, mais aussi belle dans un autre genre) nous raconte le point de vue d'un jeune garçon sur la vie d'un dessinateur complètement rejeter.
Ceci est suivit par de magnifiques illustrations. Le tout agrémenter de textes permettant de mieux cerner la personnalité de l'auteur et ce qu'il a voulu dire à travers de ses récits.
Les histoires sonne juste de plus les dessins sont magnifiques et très originaux où l'auteur (Benjamin est seulement son pseudo d'après ce que j'ai compris) arrive à transmettre des émotions très forte en dessinant à l'ordinateur.

Plus d'extraits sur leur site : xiao pan
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mes Manga | mes BD

[kynoo]

Les 2 histoires qui composent ce recueil m'ont laissé un goût d'inachevé et une désagréable impression de fouillis. De plus, les thèmes ne me parlent pas du tout et le graphisme de Benjamin me laisse froide.

Au-delà de ça, l'objet en lui-même me gêne. L'éditeur semble vraiment se placer en découvreur d'un génie injustement méconnu et nous en fait des tonnes en proposant beaucoup de blabla sur le pourquoi du comment de la genèse des nouvelles et des illustrations puis s'étend encore sur la bio de l'auteur comme pour rallonger une sauce déjà bien fade à mon goût.

Bref, j'ai lu et j'ai pas adhéré.

[Bet@]

Je trouve la couverture magnifique, mais les extraits que j'ai vu de l'interieur du bouquin me laissent perplexe...

[Bebe Vorlon]

Benjamin, de son vrai nom Zhang Bin, a un style tout à fait original, ça nous change et c'est tant mieux. C'est vrai que les tons bleu-verts de l'ensemble ne plairont pas à tout le monde, mais analysez l'ambiance et l'esthétique des deux histoires, ça n'a rien à voir. Quant aux illustrations elles ne font que confirmer tout le talent de ce jeune artiste.
Dans tous les cas c'est une excellente surprise.

Son site n'étant plus accessible, voilà l'adresse de son blog ( et en musique) il y a quelques illustrations
http://benjamin.blog.163.com/-GKcJ.html

[shun]

j'ai du mal a comprendre l'intérêt que vous avez pour la couv, ça fait un peu "pub pour parfum", j'aime pas trop, my street pour ma part m'aurait déjà plus attiré visuelement.
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Groupe facebook de vente manga en Belgique :
https://www.facebook.com/groups/1024308591038526/

[otarie]

C'est également la couverture (pub pour parfum ? ah ? Et même si c'est le cas, c'est un critère rédhibitoire chez toi ?) qui m'a attiré...Depuis que je l'ai acheté je l'ai seulement feuilleté, pas encore lu, mais au niveau visuel ça m'a assez impressionné. Ne serait-ce que le choix global des couleurs.
J'attend de voir ce que ça donne dans son ensemble, mais je suis déjà bien emballé par l'aspect esthétique général. Même si d'une manière générale les cheveux des demoiselles m'ont parus peu réalistes.

Même sans avoir lu je ne regrette pas spécialement mon achat, au pire ça me servira de pseudo-artbook.
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festin + fricassée (maintenant avec parfum amélioré)

[michael]

[Bp]

[Misâ]

J'avais aussi vu la couverture, mais sur le forum. J'étais tous simplement
subjugée! Quand je l'ai revu à la librairie j'étais toute heureuse! En voyant le prix j'ai été un peu septique, mon argent de poche allait en prendre un coup. Mais le livre est tellement soigné et bien présenté qu'il fallait bien monter le prix. J'ai trouver le style du dessin splendide, la narration un peu brouillon mais réelle, rythmée, j'avais plus l'impresion de danser que de lire. Un moment magique, les sublimes illustrations à la fin du tome n'ont fait qu'augmenter le plaisir.
En lisant ce manga je ne m'attendais pas à partir dans un magnifique voyage...
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fan de manga et d escargots^^
http://manga.angelique.site.voila.fr/index.html

[Arnaud]

[Misâ]

Houlà oui!! Big gourde!
( nul nul nul nul!!!).
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fan de manga et d escargots^^
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[michael]

Je me suis procuré remember cette fin de semaine et je ressors de la lecture de ce volume qui m'a laissé une impression plus que mitigée...

Plusieurs éléments génants pour ma part, la photo de l'auteur aussi grosse dans cette pose "g la klass", puis ensuite les traits une fois plongé dans l'histoire qui se revèlent froids et simple pretexte à montrer le perso, qui n'est autre que l'auteur ici, dans des postures plus cools les unes que les autres. On voit ses fringues classes, son torse (nu et tatoué) classe, ses répliques froides et cl... vous avez compris...
Certaines choses passent lors des discussions sur l'intégrité dans le milieu de la BD par la suite et l'effet de froideur du dessin, avec la colorisation par ordinateur très marquée, s'efface petit à petit. Puis la dernière partie de la nouvelle laisse dévoiler une sensibilitée, une émotion contenue, des faiblesses se mettent à jour, et un sentiment de nostalgie qui donne sens à ce titre, remember.

Une deuxième nouvelle plus agréable encore, bien que plus dure, avec le même sentiment de nostalgie où un personnage raconte le temps où il était en école d'art via ses souvenirs dans les dortoirs d'un "ptit plouc" venu de la campagne que personne ne comprend et qui subit d'horribles brimades dans l'indifférence générale, avec encore sur le final cette inexplicable impression de chaleur mélancolique et douce qui se dégage des planches. A noter un graphisme plus sombre et où l'impression de travail numérisé se fait oublier, servant véritablement le récit, qui est aussi libéré de la lourdeur de la présence de l'auteur qui s'est de même effacé.

En plus des deux nouvelles qui s'étale sur environ 120 pages, s'ajoute au volume une soixantaine de pages d'illustrations diverses et de notes de l'auteur.
A nouveau c'est joli, mais cela me bat froid et je ne ressens rien si ce n'est au fil des pages une certaine lassitude voire agacement face au caractère insipide que prennent les notes de "Benjamin" qui, dans une schyzophrénie bien symbolique d'une certaine Asie, n'en finit plus de se dénigrer en même temps qu'il ne peut s'empêcher de parler de lui pour montrer qu'il est cool malgré tout, et si on a pas bien capté on a droit à d'autres photos dans des poses "mate ma d + prè" du bonhomme qui se montre torse nu, avec ses chats, en train de dessiner sur son ordinateur, ou clope aux doigts et verre avec la main avec une guitare électrique posé negligement à côté (la "cool touch") qui ne servent qu'à illustrer une autobiographie (heureusement) succinte presque ridicule tant il se prend au sérieux et tant on en a rien à cirer des détails trépidants de la vie de monsieur raconté à la première personne.

Voilà, un livre dédié dans son ensemble à l'égo de monsieur Benjamin, le titre est plus qu'explicite si on y regarde de plus près puisque le nom de l'auteur est écrit juste sous le nom du volume, ce qui nous donneen fait comme véritable titre de livre "souvenez-vous de Benjamin", ce que nous rappelle la première et la dernière page du livre qui indiquent d'abord "n'oubliez pas ce livre, n'oubliez pas son auteur", puis "n'oubliez pas mon livre, ne m'oubliez pas".

Bref... C'est bien une des premières fois que j'ai envie de garder un livre dont il faudrait que j'arrâche des pages pour qu'il ne soit pas lourd et rendu indigeste... D'autant plus dommage que ses historiettes ont des choses à dire et à faire ressentir qui seraient d'autant plus fortes si ce volume n'avait pas pour ultime utilité une mise en scène et en avant de son auteur, qui cherche à s'imposer jusqu'au dégoût.

On est pour ma part trèèèèèèèèès loin du magnifique my street, chez le même éditeur, qui m'a vraiment emballé en tous points et dont je toucherai probablement un mot.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[sushikouli]

Ouais, ton raisonnement est interessant...
M'enfin, l'auteur, personne ne t'oblige à matter ses photos ni à ingurgiter ses textes égocentriques
Personnellement, je suis passé au dessus pour m'attarder sur le reste du bouquin...

Tu trouve pas qu'il y a un petit côté Ki-ichi chez le héros de la seconde nouvelle d'ailleurs ?
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.