L'Attaque des titans

L’Attaque des Titans, de l’ombre à la lumière

Principale attraction de la cinquantième édition, située à la médiathèque l'Alfa, cette exposition « immersive » s'est révélée être un peu décevante. La scénographie était superbe, l'ambiance sonore réussie, les planches originales nombreuses, mais le contenu péchait par un manque certain de développement. Il était intéressant de voir la progression technique d'Hajime Isayama au fil du temps, son dessin étant très faible au début de la série. Il était tout aussi intéressant de voir les mutilples influences et emprunts qui ont permis au mangaka de créer un titre original, mais cela aurait peut-être demandé une démonstration plus complète que celle apportée par les grands cartels proposés à chaque entrée des quatre salles. Résultat, la visite durait une grosse demi-heure... Quoi qu'il en soit, quatorze photos vous sont proposées ici.

Accéder à la galerie

Julie Doucet, toujours de grande classe

L'Hôtel Saint-Simon est toujours un lieu d'exposition pendant le festival (il faut croire que personne ne veut l'acheter alors qu'il est en vente depuis 2019). Suivant une tradition discontinue, il a, cette année encore, hébergé une présentation du Grand Prix de l'année précédente. C'est ainsi que nous avons pu admirer le travail de Julie Doucet durant ses années BD (elle s'est dirigée vers d'autres moyens d'expression depuis le passage à l'an 2000), celui qui lui a permis d'être une influence majeure de la bande dessinée underground en Amérique du Nord et en Europe. Une douzaine de photos vous donnent un aperçu de ses créations, généralement très crues.

Accéder à la galerie

Marguerite Abouet, la vie comme elle va

Nous faisons trop rarement l'exposition principale du Quartier Jeunesse et c'est bien regrettable. Cette année, nous avons pris le temps de voir le travail de Marguerite Abouet. D'Aya de Yopoungon à Bienvenue, en passant par Akissi et Commissaire Kouamé, nous avons pu plonger dans l'imaginaire sénégalais et parisien de l'autrice, notamment grâce à une scénographie réussie s'adressant aussi bien aux enfants qu'aux adultes, comme la dizaine de photos vous le démontrent ici.

Accéder à la galerie

Les 6 voyages de Philippe Druillet

Cela aurait pu être la principale exposition du festival, ou au moins du Musée d'Angoulême. Pourtant, cela n'a pas été le cas, peut-être à cause du faible nombre de planches proposé au dernier étage. Cela ne l'a pas empêchée d'être impressionnante, Druillet faisant dans le grandiloquant et la planche très grand format. De plus, la vidéoprojection proposée dans la chapelle du lycée Guez de Balzac venait s'ajouter à cette démesure. Les quatorze photos présentées ici ne rendent pas justice à l'impression laissée aux visiteuses et visiteurs par cet événement grandiose qui a attiré la grande foule. Heureusement qu'un catalogue, quelque peu difficile à trouver sur place, nous permet de profiter après coup de tous les détails du dessin surchargé de Druillet.

Accéder à la galerie

Junji Itô, dans l’antre du délire

Le manga est affaire de modes, et actuellement, le mangaka en profite à plein, lui qui était présent au festival dans un presque complet anonymat il y a quelques années. Là, il était une des stars de l'édition et la file d'attente à l'Espace Franquin pour aller voir son exposition ou pour essayer d'obtenir une dédicace était incroyable, surtout le samedi. Là aussi, une exposition « immersive » avec peu d'explications nous était proposée. Mais cela passait mieux, peut-être grâce une thématique, l'horreur, reposant plus sur le ressenti et les émotions provoquées par les nombreuses planches exposées à cette occasion. Une dizaine de photos vous en donne ici un aperçu.

Accéder à la galerie

Les autres expositions

Nous vous proposons ici une sélection de vingt-six photos montrant les expositions « 50 ans, 50 œuvres, 50 albums » (Musée de la BD), « Rock ! Pop ! Wizz ! Quand la BD monte le son » (Musée de la BD), « Ryôichi Ikegami, à corps perdus » (Musée d'Angoulême), « Couleurs ! » (Vaisseau Moebius) et « 50e Angoulême, 50 regards » (Espace Franquin).

Nous avons aussi pu voir les expositions « Elle résiste, elles résistent » (Vaisseau Moebius), « Worldwide Comics Explosion » (Pavillon Jeunes Talents) et « Zombillénium » (Quartier Jeunesse) mais elles ne présentent pas réellement d'intérêt et nous les avons prises très peu en photo.

Accéder à la galerie