IV - Le salon des éditeurs et des "autres"

 

Les éditeurs de mangas, de séries d'animation, de jeux vidéo (principalement pour consoles) sont venus en force à la Japan Expo, cette année. Certains visiteurs peuvent être étonnés par l’aspect très amateur des stands tenus par les éditeurs de manga. Si cela est compréhensible pour quelques-uns, cela l’est nettement moins pour d'autres qui devraient songer à suivre l’exemple de leurs homologues du monde de la vidéo ou du jeu vidéo. Malheureusement, la conception, la fabrication et le montage d'un stand spécifique et modulaire coûte une petite fortune. Malgré tout, cela ne fait pas très professionnel, il faut bien l’avouer.

Vendredi : Kurokawa ne se donne toujours pas les moyens d'avoir un stand digne de ce nom.
Dimanche : Ki-oon aussi mais c'est nettement plus compréhensible. Cela n'empêche pas le public de se précipiter sur Übel Blatt.
Dimanche : Toujours représenté par sa boutique, le stand Tonkam est bien placé à défaut d'être beau.
Vendredi : Minimalisme là aussi, mais avec une animation dans la droite ligne de la nouvelle orientation éditoriale de Taifu.
Dimanche : Du petit stand de base mais habillé de façon efficace...
Samedi : ... au stand grandiloquant et clinquant.
Dimanche : Le rectangle Delcourt, un grand classique des salons.
Samedi : Belle surface à la disposition d'un stand Soleil un peu trop excentré. Un bien ou un mal ? Difficile à dire...

Pour attirer le chaland, certains voient les choses en grand : statues, PLV (Publicité sur le Lieu de Vente) en tous genres, posters, animations, tout est bon... Voici quelques exemples :

Vendredi : Grâce à Dybex, on peut une fois de plus admirer Alphonse en armure.
Vendredi : Tentative de Taifu de percer dans le shôjo, mais un peu isolée parmi les shônen nouvellement lancés par l'éditeur.
Vendredi : Immortel Dragon Ball, résistant toujours vaille que vaille à l'envahisseur Naruto.
Vendredi : Parfait pour ceux et celles qui ont quelques fantasmes concernant Nana.

Même s'il n’y a pas de lien avec le manga ou l’animation japonaise, ce n’est pas important car il faut ratisser large afin de toucher un nouveau public. En outre, cela nous permet de faire de jolies photos.

Samedi : Il n'a pas l'air commode, cet orque.
Samedi : Les habitués des conventions, salons et festivals retrouvent la statue de Spiderman sur le stand Panini.

Kana, fêtant ses 10 ans, en profite pour avoir un stand à la mesure de l’événement. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est visible de loin et que, de ce fait, on ne peut pas le rater... Entre son emplacement, sa surface, sa PLV, tout est fait pour se distinguer des concurrents.

Samedi : Tiens, quelle est cette forme orange que l'on voit au fond ?
Samedi : Mais c'est que ça a l'air d'être grand...
Samedi : Effectivement, c'est grand. Les lecteurs de Naruto auront reconnu Kyûbi, le démon à 9 queues.
Samedi : Outre Naruto, voici Keroro mis en évidence sur le stand Kana.

Le stand Soleil a la particularité de mettre en avant la bande dessinée franco-belge maison, notamment la série Sky Doll, bien plus que les mangas. En tout cas, la mini exposition met Noa bien en évidence, surtout un certain aspect anatomique, dirons-nous...

Dimanche : Chasseurs de dédicaces en attente ou visiteurs exténués cherchant un espace où se reposer ?
Samedi : Nao en pleine(s) forme(s)...
Samedi : C'est très rose, tout ça.
Samedi : Hou... Elle n'a pas l'air contente, la madame...

De leur côté, les éditeurs de jeu vidéo proposent des stands hauts en couleur. Ils apparaissent sans nul doute bien plus professionnels que ceux de leurs cousins papiers...

Vendredi : Nintendo fait les choses en grand, à l'image de ce visuel bien monumental.
Vendredi : Vive la Wii. Je persiste à penser qu'on a l'air ridicule quand on y joue à cause de la Wiimote mais en tout cas, le succès est bel et bien là.
Vendredi : Sur le stand GOA, on peut assister à des démonstrations...
Vendredi : ... et on peut même jouer.
Dimanche : Atari et Namco Bandai en force avec Dragon Ball Z.
Dimanche : Ankama est un éditeur mélangeant joyeusement les genres, réalisant aussi bien des jeux vidéo que des bandes dessinées.

Par contre, les magasins de produits dérivés font également preuve d’amateurisme avec leurs stands. Ils ne sont pas à la Japan Expo pour communiquer, mais uniquement pour vendre, encore et toujours. C’est tout à fait légitime car une bonne partie des visiteurs viennent pour acheter.

Vendredi : Japan Expo, c'est aussi le paradis des fans de produits dérivés.
Vendredi : Ils sont pas meuuugnons, ces Barbapapa ? Rien que de les voir, ça déstresse.

Les éditeurs de magazines se doivent aussi d'être présents. C'est ainsi qu'on peut retrouver Animeland, Japan Vibes, Coyote Mag. Il y a beaucoup de visiteurs sur leurs stands. Espérons pour eux que ça se concrétise par la suite au niveau des ventes en kiosque.

Samedi : Cela change de la photo que j'avais prise du stand au salon Le Monde du Jeu 2005 qui était totalement désert.
Vendredi : Placé le long du patio, le stand Japan Vibes est immanquable.

N'oublions pas les fanzines et associations diverses. Ils ont leur stand, cheap mais cher à louer, au succès jamais démenti. Preuve en est, un certain nombre d’entre eux ont tout vendu dès samedi soir. D'ailleurs, le dimanche en fin de journée, beaucoup ont déjà plié bagage, certainement très satisfaits de leurs ventes.

Vendredi : Fréquentation ininterrompue pour les stands de fanzines.
Vendredi : Certains montrent en direct l'étendue de leur talent.

Cela représente donc beaucoup de stands à voir. Pour le visiteur curieux, il y a de quoi passer des heures et des heures avant d'en faire le tour. Cependant, pour attirer et fixer le public, il n'y a qu'une façon réellement efficace : organiser des dédicaces.

 

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