Un manque de temps pour un programme varié

Pour cette édition, nous avions décidé de nous intéresser aux spectacles en plus des habituelles expositions. Notre choix s'est porté sur Animal Moderne, les activités du Théâtre étant trop orientées jeunesse. Nous ne consacrions qu'une demi-journée à l'événement : il ne nous restait plus beaucoup de temps pour faire autre chose en dehors des expositions qui sont la raison principale de notre venue. Si le programme de la prochaine édition s'y prête, il faudra peut-être prévoir une journée entière.

Une organisation classique

Le festival commence à être bien rodé : les améliorations portaient uniquement sur des détails. Citons, par exemple, l'accueil dans le théâtre avec un point de retrait des places achetées par Internet, les « barriérages » de sécurité et d'organisation des flux, un panneautage plus développé permettant de s'orienter plus facilement. Il en était de même pour la programmation, avec un développement du rôle de la médiathèque dans le cadre de Pulp+. Il ne reste plus qu'à améliorer l'agencement du Magic Salon qui ne donne plus envie d'y passer du temps.

Des expositions variées et de qualité

Deux expositions étaient particulièrement intéressantes : celles dédiées à Nicolas de Crécy et à François Olislaeger. La première valait pour la qualité des planches exposées, que ce soient celles issues de la collection de Michel-Édouard Leclerc ou celles prêtéess par de Crecy lui-même. La seconde se démarquait par son concept tenant aussi de l'installation immersive. Les trois autres expositions étaient plus anecdotiques même si celle dédiée à l'œuvre de Liv Strömquist était intéressante par son thème et son contenu.

Art contemporain et bande dessinée, un spectacle déroutant

Le spectacle Animal Moderne bénéficiait de la participation de Philippe Dupuy et de David Prudhomme, auteurs de BD de leur état, ainsi que de trois des six membres du groupe Moriarty. Effectivement, c'était réussi visuellement et musicalement en collant parfaitement au thème de la perte d'identité dans une société de plus en plus répressive. Malheureusement, l'absence de narration et de fil conducteur, sans parler d'une fin abrupte, ont dû dérouter plus d'un spectateur.

La galerie photo

Revivez ou découvrez le Pulp Festival 2017 avec cette sélection de vingt-quatre photos.

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