29 janvier — 02 février 2020

L'édition de la confirmation

FIBD 2020

C’est une tradition depuis 2006 : un groupe de petit·e·s camarades de Mangaverse / Éditions H se retrouve pendant plusieurs jours au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême. Cette année, malgré une pluie (parfois) persistante, nous avons encore eu droit à une excellente édition, comme depuis que Stéphane Beaujean en est le seul directeur artistique. Toutefois, nous ne pouvons pas être aussi enthousiastes pour Manga City. Si en 2019, nous y avions passé beaucoup de temps (au détriment des animations au Conservatoire), ce ne fut pas le cas cette année. La raison est à chercher du côté d'une programmation ne nous intéressant qu'assez peu.

En effet, le programme de Manga City n'a pas eu l'heur de nous plaire, il faut l'avouer. Les tables rondes étaient trop grand public et privilégiaient trop la communication des éditeurs. Toutefois, la fréquentation du lieu a notablement augmentée cette année. Était-ce dû à un nouvel emplacement, derrière la gare SNCF et à côté de la médiathèque L’Alpha ? Il semblerait que oui. À l'intérieur, l'espace dédié aux rencontres et tables rondes était vaste, bien pensé et à l’écart des stands. Ceux-ci, notamment pour Ki-oon, Glénat, Pika, Kana, Tsume, Taïwan, Hong-Kong, etc. étaient professionnels. Enfin, il n’y avait pas trop de boutiques de goodies et autres produits dérivés. Il était assez facile de circuler dans les allées (c'était moins vrai le samedi ou le dimanche), ce qui n’a pas toujours été le cas par le passé.

Une fois de plus, ce qui nous a intéressés (outre les expositions), ce fut les rencontres les rencontres ou conférences. Sur ce point, comme d'habitude, nous n’avons pas été déçus. Concernant les Rencontres internationales, qu’elles soient à l'Espace Franquin ou au Conservatoire Gabriel Fauré, c'était un plaisir d'y asssister. Comme souvent, nous avons été très « comics ». Quoique... ça a été parfois compliqué par les sempiternels conflits du samedi. L’autre grand intérêt du festival : le programme des expositions. Cette année encore, nous avons été conquis. Certes, tout n’était pas parfait ou tout ne nous intéressait pas mais, en matière de bande dessinée, nous avons au festival ce qui se fait de mieux en francophonie, institutions muséales parisiennes ou bruxelloises compris. Nous avons pu voir la quasi-totalité de la quinzaine d’expositions proposées par l'organisation, ce que vous pouvez retrouver dans la galerie photo dédiée.

Par contre, par manque de temps, notre agenda ne nous a pas amené à pénétrer dans l'ensemble des bulles ou espaces (et encore moins à les prendre en photo), ne mettant quasiment pas les pieds au Monde des bulles, celle qui est consacrée aux « grands » éditeurs. Peu de temps passé aussi à Manga City, au Quartier Jeunesse ou à l'Espace para-BD, aucun à l'Espace Polar SNCF. Nous n'avons fréquenté assidument que la bulle du Nouveau monde. En effet, même en cinq jours, il est impossible de tout faire et de tout voir.

Les photos du festival

FIBD 2020

Nous vous proposons ici une vision du festival à travers la sélection d'une centaine de photos. Retrouvez ainsi différents lieux de l'édition 2020. Il en manque quelques-uns mais il suffit d'aller voir les reportages des années précédentes pour les retrouver dans une configuration qui est assez similaire depuis quelques années.

Les expositions

Les expositions FIBD 2020

Voici les expositions visitées en cent-dix photos. Nous proposons ici des souvenirs pour celles et ceux qui ont pu les faire, et ça donne un aperçu aux autres (ainsi que des regrets ?).

Les anciennes éditions

FIBD 2008-2019

Retrouvez les comptes rendus de nos quatorze précédentes éditions, de 2006 à 2019. Celles de 2004 et 2005 ont été faites en tant que simples festivaliers sur une journée.