Les Mondes de Wallace Wood

Wallace Wood est un auteur de comics longtemps oublié en francophonie. Pourtant, à la fin des années 1970, trois séries emblématiques de sa période « friponne », Sally Worth, Fées en Folie et Cannon, ont été publiées par Les éditions du fromage (L'Écho des savanes). Ensuite, que ça soit dans les anthologies MAD parues chez Albin Michel ou les intégrales Marvel chez Panini, nous avons pu retrouver régulièrement l'auteur en version française.

L'exposition était donc pour beaucoup une révélation sur l'importance de Wood. Il faut dire qu'elle était complète et parfois un peu technique dans ses explications. Elle retraçait, via de nombreuses planches montrant bien la diversité de la production de l’artiste, plusieurs pans de la bande dessinée américaine, des westerns et autres histoires de guerre ou d'horreur d’EC Comics aux magazines alternatifs, en passant par les productions grand public de Marvel et de DC, sans oublier le magazine satirique MAD.

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Yoshiharu Tsuge, être sans exister

À l'instar de Wallace Wood, Yoshiharu Tsuge est un mangaka peu connu du grand public en francophonie. Pendant longtemps, cela a aussi été le cas au Japon car ses travaux étaient indisponibles depuis de nombreuses années. Le nombre de planches originales proposées lors de l'exposition était là aussi impressionnant.

Conçue chronologiquement (ce qui collait aux grandes évolutions de l’artiste), les festivaliers pouvaient ainsi comprendre l’importance de l'auteur dans l'histoire du manga et pourquoi il se considérait comme un raté (ce qui n’était pas toujours faux, il a eu plusieurs ratés).

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Nicole Claveloux : quand Okapi rencontre Métal Hurlant

Nous avons pu découvrir une auteure au parcours original (allant d’Ah!Nana à Okapi en passant par Métal Hurlant) et à la création diversifiée, sans oublier ses nombreuses peintures exposées à l’étage.

Dommage qu’il était plus que jamais pénible de profiter des expostions de l’Hôtel Saint-Simon. Ça demandait un (long) moment pour pouvoir entrer, sans compter l'autre file d’attente pour avoir le droit d'aller au dernier étage. Une longue vidéo sans réel intérêt combinée à la jauge limitée du lieu étaient sans aucun doute à l'origine de cette attente très agaçante. Néanmoins, ça valait le coup !

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Calvo, un maître de la fable [1892 - 1957]

Edmond Calvo est surtout connu pour La Bête est morte et sa satire animalière de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, l'auteur a laissé derrière lui de nombreuses œuvres qu'il était possible de découvrir grâce à cette importante rétrospective. Qui se souvient de Patamousse ?

Située dans les trois salles du fond du musée, la scénographie était peu claire, c'est le moins que l'on puisse dire, ce qui gâchait un peu la visite. Le catalogue est par contre très réussi.

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Lewis Trondheim fait des histoires

L'auteur, peut-être le plus prolifique de la bande dessinée française, était particulièrement à l'honneur cette année entre exposition, livre d'entretiens et rencontre au Forum du Nouveau monde. Le Musée de la BD d'Angoulême proposait ainsi plus de 150 originaux regroupés thématiquement.

Une belle exposition, grand public, qui nous a fait regretter qu'elle ne soit pas accompagnée d'un catalogue.

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Jean Frisano : de Tarzan à Marvel, l’Amérique fantasmée

Votre serviteur était lecteur, certes pendant peu de temps, des publications Marvel des éditions Lug au tout début des années 1980. Il était donc hors de question de rater l'exposition consacrée à ce grand maitre français de l'illustration super-héroïque. De plus, c'était l'occasion de retrouver le bâtiment Castro... pardon, le vaisseau Mœbius.

Ce fut donc l'occasion d'une plongée dans l'étang des souvenirs d'enfance, ou une découverte pour les plus jeunes d'entre nous.

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Les autres expositions

Il y avait en tout une vingtaine d'expositions plus ou moins grandes proposées à l'occasion de cette édition (y compris celles de la Cité, de l'Association FIBD et d'autres structures) dont une grosse quinzaine gérées par le festival.

Nous vous proposons ici une sélection de trente-quatre photos montrant les expositions « Gunnm, l'ange mécanique » (Espace Franquin), « Robert Kirkman, Walking Dead et autres mondes pop » (L'Alpha - Médiathèque), « Dans la tête de Pierre Christin » (Vaisseau Moebius), « Pierre Feuille Ciseaux #7 » (Espace Franquin) et « Chemin de traverse, Catherine Meurisse » (Musée du papier).

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La galerie rose

À la différence de l'édition 2019, nous ne nous attendions pas à voir autant de planches pouvant choquer des « parents, enseignants et accompagnateurs de mineurs » du fait de leur grivoiserie, pour ne pas dire leur pornographie. Pourtant, sur ce point, nous avons pu voir que Wallace Wood et Nicole Claveloux n'ont pas leur plume dans la poche, hé hé !

Nous avertissons donc nos aimables internautes qui voudraient accéder à cette « galerie rose » montrant une série de planches au contenu sexuel évident que vous allez en prendre plein les yeux !

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