L’Atelier des sorciers : la plume enchantée de Kamome Shirahama
L'Hôtel Saint-Simon était l'écrin choisi pour présenter le magnifique dessin de Kamome Shirahama sur L’Atelier des sorciers. Est-ce que c'était une bonne idée étant donné la file d'attente incroyable qui allait de l'entrée jusqu'au bout de la place de l'Hôtel de Ville (soit plus de trois heures d'attente) ? Pour trois d'entre nous, ça a été visite noctune (et payante) afin de ne pas y passer tout un après-midi. L'exposition (magnifique) était une belle réussite même si la scénographie était classique pour le lieu, avec de nombreux cartels . Surtout, il y avait de nombreuses planches à admirer. Le spectacle était aussi parmis les festivaliers avec de nombreuses personnes cosplayées.
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Gou Tanabe × H.P. Lovecraft, visions hallucinées
Pas d'exposition manga patrimoniale au Musé d'Angoulême cette année. Est-ce un changement définitif de la part de la direction artistique ? Je le crains... Il avait été annoncé lors de la conférence de presse de novembre 2024 la volonté de proposer des activités « immersives » afin de susciter l’envie de lire. Dans un cadre bénéficiant d'une belle scénographie (la salle Iribe de l'Espace Franquin), il y avait de nombreuses planches à voir, ce qui permettait de comprendre à quel point les dessins d'origine sont souvent éloignés de la planche finale, après un trop lourd traitement informatique. Une douzaine de photos va essayer de vous montrer le travail du mangaka. De plus, il ne faut pas hésiter à acquérir l'excellent catalogue disponible sur la boutique du festival.
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Posy Simmonds. Herself
Située au Musée d'Angoulême (et visible jusqu'à la mi-mars), l’exposition consacrée à Posy Simmonds était très intéressante car différente des deux que nous avions pu voir auparavant (à Pulp Festival en avril 2019 et à la BPI en mars 2024), avec une mise en avant intéressante sur les auteurs et autrices qui avaient notablement influencé l’autrice. De nombreuses planches étaient proposées dans une scénographie trop dense qui n'aidait pas à circuler d'un espace à l'autre. Cela rend encore plus dommage qu'il n'y ait pas eu de catalogue pour accompagner cette belle mise en avant de l'autrice.
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Superman. Le héros aux mille-et-une vies
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas vu une exposition vraiment réussie (même si celle consacrée à Blain n'était pas si mal, tout bien considéré) au rez-de-chaussée du Vaisseau Mœbius. De nombreuses planches et reproductions présentaient les thèmes principaux de la série Superman, tout en mettant en évidence les auteurs et autrices ayant contribué aux aventures de l'icône des superhéros américains. Cette approche magnifiée par une très belle scénographie a débouché sur une excellente visite (qu'il est possible de faire jusqu'à début mars). Une réussite qui ne s'est malheureusement pas matérialisée par un catalogue. Notons que First Print propose un intéressant podcast sur les coulisses de l'exposition.
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Plus loin, la nouvelle Science-Fiction
Il s'agit de l'exposition majeure de la Cité en 2025. Elle a ouvert ses portes à l'occasion du festival et on peut donc la visiter jusqu'à mi-novembre. À la différence des années précédentes, il s'agit cette fois d'une réussite grâce à la diversité des planches et des thèmes, le tout mis en scène de belle manière. Un podcast de C'est plus que de la SF propose de nombreuses informations sur son organisation. Pour ma part, je trouve que ça manquait de Fabrice Neaud (l'excellent mais boudé Nu-men) mais il y avait de quoi faire, des grands classiques (Mézière, Moebius, Druillet, Gillon, etc.) aux nouvelles créations (Bablet, Singelin, Murawiec, etc.) en passant par Gess, Frederik Peeters et Edouard Cour.
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Super-Héros & cie, l’art des comics Marvel
Bis repetita en ce qui concerne les « super moules burnes », comme je les appelle avec un mépris certain. Ceux de Marvel, cette fois, ce qui m'a rappelé mon passé de jeune lecteur de Strange, période Lug. Cette exposition est surtout marquante par le nombre incroyable de planches de Jack Kirby, plus que par sa conception. En effet, le mélange thèmes / chronologie / personnages n'est pas toujours une franche réussite. L'exercice est difficile étant donné le foisonnement de personnages issus des univers Marvel. Une scénographie plaisante (accompagnée de nombreux cartels) permet d'apprécier le résultat que l'on peut prolonger avec un petit ouvrage édité spécialement par Panini. L'exposition est visible jusqu'au début du mois de mai, il faut en profiter.
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Les autres expositions
Nous vous proposons ici une sélection de quarante-quatre photos donnant un aperçu des expositions « Hyper BD » (NiL); « Vinland Saga » (L'Alpha), « Le 9e Art espagnol » (parvis de l’Hôtel de Ville), « Lou ! Cher journal… » (Musée de la BD), « K-Webtoon, le renouveau de la BD coréenne » (Musée de la BD), « Constellation graphique, jeunes autrices de la bande dessinée d’avant-garde » (Musée d'Angoulême), « Fawzi, le routard du crayon » (Vaisseau Moebius), « La BD règle ses contes » (Quartier Jeunesse) et « Julie Birmant. Les Herbes Folles » (Musée du papier). Enfin, nous proposons aussi quelques photos de l’exposition-vente « Quand la SF se fait prophétesse » (Lieu Utile) afin de rendre un dernier hommage à Florian Rubis, co-commissaire mort subitement le jour de l’ouverture du festival.
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