
Moto Hagio, au-delà des genres
Principale raison de notre venue, située au Musée d'Angoulême, cette exposition dédiée à une des plus importantes mangaka de l'histoire s'est révélée être une belle réussite, même si la fréquentation ne semble pas avoir été à la hauteur des espérances. La scénographie était classique pour le lieu, avec de nombreux cartels très intéressants mais difficiles à lire quand la lumière était occultée par les visiteurs et visiteuses, ce qui arrivait souvent. Il y avait de nombreuses planches superbes à admirer. Quoi qu'il en soit, quatorze photos vous sont proposées, qui ne rendent pas justice à la composition graphique de l'autrice. Il ne faut donc pas hésiter à acquérir l'excellent catalogue disponible sur la boutique du festival.
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Nine Antico, chambre avec vue
L'Hôtel Saint-Simon semble être devenu le lieu d'exposition réservé aux autrices. Est-ce un mal ? La jauge réduite qui demande beaucoup de patience pour y accéder permet de le penser. Cependant, le charme du lieu, la qualité des expositions qui y sont proposées depuis de très nombreuses années, permettent aussi de penser le contraire. À chacune et chacun de se faire son avis sur la question. Nous avons pu y découvrir une autrice intéressante à plus d'un titre, qui propose une autre vision féministe de nos sociétés occidentales. Incontestablement une des meilleures expositions que nous avons pu voir au festival cette année, que la Masterclass avec l'autrice a enrichi.
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Attraper la course, l’art de courir par Lorenzo Mattotti
Exposition de créations originales située au Musée d'Angoulême, elle s'est révélée être un peu trop éloignée de l'univers de l'artiste italien. Et ce ne sont pas les textes assez inintéressants de la romancière Maria Pourchet qui ont rattrapé le coup. Pourtant, en tant que fans des créations de l'Italien, nous partions avec un apriori favorable. Dommage... La dizaine de photos présentées ici vous aideront peut-être à vous faire votre propre opinion sur ce qui donne plus l'impression d'une commande d'artisanat que d'œuvres artistiques.
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Hiroaki Samura : corps et armes
Malheureusement, il ne s'agissait pas d'une rétrospective sur le travail du mangaka comme il en est souvent le cas avec les expositions situées dans la salle Iribe de l'Espace Franquin. Il y avait un bel effort de mise en scène gâché par des cartels illisibles car bien trop abscons. Exposition uniquement centrée sur la série L'Habitant de l'infini, les trop nombreuses planches finissaient par créer un effet de répétition de moins en moins intéressant. On en sortait gavé. La dizaine de photos de la galerie n'arriveront pas à vous donner cette impression.
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François Bourgeon et la traversée des mondes
Un peu trop courte, ne mettant pas parfaitement en valeur les œuvres majeures de l'auteur (Les Passagers du vent, ainsi que Les Compagnons du crépuscule et Le Cycle de Cyann) et manquant de mise en perspective, cette exposition proposée par le Musée de la Bande Dessinée s'est révélée être un peu décevante. Néanmoins, il y avait de très belles pièces et une belle scénographie, permettant de bien profiter du grand talent de dessinateur de François Bourgeon.
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Les autres expositions
Nous vous proposons ici une sélection de vingt-six photos donnant un aperçu des expositions « D'un océan à l'autre » (Parvis de l'Hôtel de ville), « Croquez » (Musée de la BD), « Riad Sattouf » (Vaisseau Moebius), « Thierry Smolderen » (Vaisseau Moebius) et « Lignes de départ » (NiL). Nous avons aussi vu les expositions « Fascinants fascicules » (Vaisseau Moebius), « La Cerise à vingt ans » (Vaisseau Moebius), « Les 50 ans du concours de la BD scolaire » (Espace jeunesse), « Les 77 ans du journal de Tintin » (Musée de la BD) et « Photomatoon » (Musée de la BD) mais elles ne présentaient pas un grand d'intérêt. Du coup, nous les avons peu prises en photo.
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