24 — 28 janvier 2024

Une cinquante et unième peu fréquentée

FIBD 2024

L'année dernière, le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême fêtait son jubilé. Cette année, retour à la normale, même si l'événement s'est déroulé sous une température presque printanière. Comme celle du cinquantième, cette édition a été un peu décevante sur sa programmation, si on fait abstraction de l'exposition « matrimoniale » du Musée d'Angoulême consacrée à Moto Hagio, très réussie comme prévu. Bien entendu, votre serviteur, le blasé de service, a une fois de plus écrit dans son double compte-rendu WordPress sa petite déception. Un autre mangaversien, plus enthousiaste mais avec moins de bouteille, considère à l’inverse qu’il s’agit d’une bonne édition. Au contraire de l'année dernière, la fréquentation semblait être en net recul tant nous n'avons pas constaté les incroyables files d'attente de la cinquantième. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y avait pas foule...

Les expositions sont, une fois de plus, la raison principale de notre présence à Angoulême, tant elles se sont développées depuis quelques années. Nous avons pu voir en quasi-totalité celles organisées par le Festival ou par la Cité, ce que vous pouvez retrouver dans la galerie photo dédiée. Une fois de plus, comme déjà dit l'année dernière, les comic books ont été les grands oubliés. À quand une grande rétrospective Vertigo, ou un focus sur la révolution scénaristique venue du Royaume-Unis grâce au magazine 2000 AD, ou une rétrospective portant sur un auteur majeur comme Mike Mignola ?

Malheureusement, Daniel Clowes n'a pas pu venir au festival, covidé qu'il était (rien de bien méchant, il a pu rentrer chez lui très rapidement). Ce n'est même pas le vernissage de son expo-vente du mardi qui est en cause étant donné qu'il s'est trouvé malade le lendemain, la veille de partir pour le festival. J'en connais une dans notre petit groupe qui a été bien déçue de ne point le voir... Je me répète mais le programme des rencontres était trop européen et n'a pas eu l'heur de nous intéresser en dehors de la découverte Nine Antico, la venue de Fabrice Neaud et celle du duo Serge Lehman et Frederik Peeters. Néanmoins, l'un d'entre nous y trouve toujours son compte, curieux qu'il est malgré ses plus de trente éditions. Et une fois de plus, là aussi, je me répète, il n'y avait pas les conférences au Conservatoire. Du coup, chose incroyable, nous avions parfois des trous dans notre emploi du temps du samedi, journée la plus riche en animations.

Heureusement, il y a eu de nombreux bons moments et de belles rencontres. Les cinq jours sont passés extrêmement vite, preuve de l'intérêt que présente toujours pour nous la manifestation angoumoisine. Du coup, on se donne rendez-vous en janvier 2025...