René Goscinny : scénariste, quel métier !

René Goscinny n'est plus à présenter. Pourtant, son travail et son importance dans l'histoire de la bande dessinée franco-belge restent mal connus. Certes, il a été l'objet de deux expositions en 2018 à l'occasion des quarante ans de sa disparition (« René Goscinny. Au-delà du rire » et « Goscinny et le cinéma »), mais elles ne se focalisaient pas sur le dur métier de scénariste de BD, profession qu'il a dû inventer pour exister à côté des dessinateurs.

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Shigeru Mizuki, contes d’une vie fantastique

Le festival continue à nous présenter au Musée d'Angoulême des auteurs de manga majeurs du vingtième siècle (à quand une autrice aussi importante que Moto Hagio ?). Shigeru Mizuki est un mangaka plus connu du grand public que ne l'était Tsuge et cela s'est vu à la fréquentation du lieu. Le succès était donc au rendez-vous. Comme pour les expositions précédentes venues du Japon, le nombre de planches originales proposées était une fois de plus impressionnant.

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Christophe Blain, dessiner le temps

Auteur vedette depuis la réussite publique et critique de Quai d'Orsay et ses collaborations avec Alain Passard puis avec Jean-Marc Jancovici, il ne faut pas oublier que Christophe Blain est avant tout un surdoué de la bande dessinée. Cette exposition nous le rappelle, malgré un espace bien trop sombre (comme trop souvent au Vaisseau Moebius) et un peu trop de planches d'Isaac le pirate comparé au reste de sa production. En tout cas, quel plaisir de retrouver quelques planches de Donjon Potron-minet et de Quai d'Orsay.

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Baudoin : dessiner la vie

La Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême a décidé de consacrer plusieurs expositions à Edmond Baudoin. « Dessiner la vie » était accessible gratuitement aux festivaliers et nous n'avons pas manqué d'en profiter tant l'auteur est talentueux.

Située dans le fond du Musée de la Bande Dessinée, la scénographie était bien plus claire que celle consacrée à Calvo deux années auparavant.

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Camille Jourdy et Lolita Séchan, cachées ou pas !

Surprise ! L'Hôtel Saint-Simon était encore un lieu d'exposition (il est en vente à ce qu'il parait et il ne devait plus servir pour le festival). Cette année, aucune difficulté pour y pénétrer, nous étions loin de la foule des éditions précédentes.

Une belle exposition, pointue et surprenante, sur deux autrices que l'on ne connait pas forcément.

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Building Chris Ware

Le président de l'édition 2022 avait une belle exposition, située dans la salle Iribe à l'espace Franquin. Les planches originales de Chris Ware sont vraiment impressionnantes du fait de leur taille et pour leur minutie.

L'exposition sera visible en juin à la BPI à Paris, ne la ratez pas si vous êtes dans les environs de la Capitale.

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Les autres expositions

Nous vous proposons ici une petite sélection montrant les expositions « Tatsuki Fujimoto, héros du chaos » (L'Alpha - Médiathèque), « Loo Hui Phang, écrire est un métier » (Espace Franquin), L'Art de Inu-Oh (L'Alpha - Médiathèque) et « Sous la plume d’Aude Picault » (Vaisseau Moebius).

Nous en avons fait quelques autres mais le peu de photos prises sont inexploitables. Il manquait une photographe à notre petite délégation et ça se voit ici.

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