Les ténors du manga étaient au Manga Square : Glénat, Kana, Pika, Kurokawa, Ki-oon, Delcourt (représentant les labels Akata, Tonkam et Soleil) ainsi que Taïfu. Il y avait une exception notable avec l'absence de Kazé Manga, pourtant présent l'année dernière. Casterman s'était contenté, comme tous les ans, de laisser un peu de place à la bande dessinée asiatique sur le stand Flammarion, situé avec les grands éditeurs généralistes.

Kurokawa et Ki-oon avaient de beaux stands qui montraient bien leur réussite actuelle, ce qui contrastait fortement avec l'ambiance sur le stand Pika où les têtes connues avaient pour la plupart disparues et où l'ambiance était tout sauf festive.

Aucun "petit" éditeur n'avait fait l'investissement (important en temps et en argent) d'un stand : pas de IMHO, ni de Cornélius, ni de Lézard Noir, etc. Le Salon du livre de Paris n'est pas le Festival d'Angoulême, malheureusement pour l'amateur de bande dessinée japonaise un peu moins grand public.

La série Naruto était particulièrement mise en avant avec une exposition sympathique mais minimaliste et donc sans grand intérêt. Le Naruto gonflage géant habituel et un groupe de cosplay plutôt réussi donnaient un peu plus de consistance au thème. Au fait, quelqu'un a informé l'organisation de l'espace Manga Square que Naruto, c'est has-been (chute des ventes de plus de 30% en 2011) et que la série actuellement à la mode, c'est One Piece ?

Les Grande et P'tite scènes étant placées du côté de Manga Square, l'espace rencontre dédié à la bande dessinée n'avait pas refait sa réapparition et il fallait se contenter des différentes rencontres et animations liées au manga organisées sur les deux scènes. C'était bien dommage tant l'animateur Albert Algoud avait su apporter un « plus » indéniable à l'Escale BD / Village Manga en 2008 et 2009, à la différence de l'équipe du journal d'Animeland, certes compétente mais un peu trop consensuelle et fade.